Chapitre 2 (Une image à brûler) Partie 1

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J'avais peut-être éprouvée de la tristesse tout à l'heure en revenant chez moi. Pourtant, en voyant cette scène avec cette fille qui m'avait volée quelque chose de chère, je ne pouvais ressentir que de la haine envers eux. Le pire, ce n'était pas envers cette fille que j'étais le plus en colère, c'était contre A.J. Sa nouvelle petite copine ne savait peut-être même pas qu'il était en couple. Par contre, A.J lui, le savait très bien. Il savait que je l'aimais, mais il s'était tout de même jeté dans les bras d'une autre. Ce qui me brisait encore plus le cœur, c'était de voir qu'il ne paraissait même pas dévasté une seule seconde par notre « séparation ». Je dis séparation entre parenthèse puisque j'ignorais pour lui si c'était le cas. C'était ce qui me faisait le plus mal, de le voir aussi aveugle envers ce qui s'était passé et de faire comme si en fin de compte, je n'avais jamais eu d'importance pour lui. 

Je me demandais comment aurait-il réagit s'il m'avait vue effondrée comme je l'étais tout à l'heure. Est-ce qu'il se serait sentit coupable, ou au contraire, aurait-il éprouvé du plaisir à me voir souffrir? Je me disais que finalement, je n'avais jamais connu le vrai côté de sa personnalité. Le côté qu'il m'avait caché pendant presque un an. 

Il avait considérablement l'air de s'amuser avec elle, tandis que moi je le regardais à travers une vitre de voiture, n'ayant qu'une seule idée en tête. Le faire payer au plus vite.  

-Tu sais quoi, je n'aurais jamais cru que ce garçon était aussi crétin, me dis Kristine.

-Tu sais à quel point je regrette maintenant d'être resté un an avec lui alors qu'il me cachait probablement la vérité. Tu t'imagines s'il ne m'avait jamais aimée?

-C'est officiel, ce type ne te méritait pas. Il sera beaucoup mieux sans toi et toi aussi. 

-Tu peux être certaine, plus jamais il ne mettra les pieds dans ma vie, peu importe les raisons qu'il voudra me donner pour revenir, si jamais c'est le cas. Comment ai-je pu être aussi naïve durant tout ce temps? Et je me rends compte que je ne connaissais pas du tout le garçon avec qui je partageais ma vie.

 

Je l'observais entrer dans le restaurant avec cette étudiante de mon collège. Son sourire et la joie qu'elle exprimait en sa présence m'obligeai à baisser la tête et fixer ailleurs que dans leur direction. 

Kristine remarquai que cette scène m'avait chambardée par-dessus tout. 

-Tu es sûr que tu ne veux pas retourner chez toi? Je ne suis plus si certaine que c'est une bonne idée pour toi de faire ça. 

Je restai quelques secondes silencieuse, réfléchissant. Ma décision était prise depuis un moment. 

-Il n'est pas question que j'abandonne. Je dois lui montrer qu'il a eu tort de me faire souffrir comme ça, sans pitié. Aucun être humain ne mérite d'être rejeté ainsi par leur partenaire. 

-Je suis d'accord avec toi, mais essaie de ne pas trop te faire du mal. 

-Tu sais ce qui me ferait le plus mal? Ce serait de ne pas le faire, justement. Je me fou de ce qu'A.J fera lorsqu'il verra l'état de sa maison. Je me fou qu'il appelle la police et je me fou de me retrouver derrière les barreaux. Tout ce que je veux, c'est d'être satisfaite ce soir lorsque j'irai dormir. Ne pas regretter si je ne le fait pas. 

Mon désir de vengeance était si puissant que je pouvais dire que je n'avais pas été dans mon état normal ce soir-là. Dire que je me foutais de me retrouver en tôle n'était pas vrai du tout. C'était un cauchemar pour moi. Sur ce moment, les émotions étaient si fortes, bousculées, que j'aurais pu entrer dans ce restaurant et transpercer le cœur d'A.J et de sa copine avec un couteau. Et je devais dire qu'heureusement que Kristine était présente avec moi, parce que j'ignore si quelque chose de grave se serait produit. 

-Très bien, si c'est ce que tu désires. Quittons cet endroit au plus vite et allons manger ailleurs. 

Après avoir quittés le stationnement du restaurant, j'étais très ébranlée. Kristine voulait s'arrêter dans un autre restaurant, en revanche, je n'avais pas tellement faim après ce que j'avais vu. 

Finalement, nous nous étions arrêtés dans un dépanneur et nous nous sommes achetés toute sorte de friandises. 

Jamais je n'avais racontée ceci à ma mère puisqu'elle m'aurait étripée si elle avait su que j'avais mangée des friandises à la place d'un souper. 

Une trentaine de minutes après avoir aperçue A.J et sa copine au restaurant, Kristine et moi étions devant la maison de mon cher ex copain, garés derrière un arbre, et la nuit commençait à tomber. 

20 minutes d'attente avaient passés dans la voiture de Kristine, attendant le bon moment pour agir dans la noirceur.  
Nous avions vidés complètement les sacs de friandises et nous discutions, ayant le ventre plein. 

Avant de quitter la maison pour partir avec Kristine, j'avais emmené la photo d'A.J et moi qui se trouvait dans le cadre que j'avais brisée en le lançant sur le sol dans ma chambre. Je l'avais mis dans ma poche arrière de mon pantalon et l'avais sorti lorsque Kristine et moi attendions dans sa voiture. J'avais placé la photo sur le tableau de bord et je la regardais une fois de temps en temps. 

Regarder cette photo alimentait de plus en plus mon désir de me venger. Kristine m'avait demandée après plusieurs minutes d'arrêter de regarder cette photo avant qu'une très mauvaise idée me vienne à l'esprit. En fait, c'était déjà une mauvaise idée de ravager une maison. 

-ça va, range cette photo maintenant, finit-elle par me dire, en retirant la photo de mes mains et en la déposant sur le tableau de bord. Tu vas finir par te rendre folle. 

Je poussai un soupir. Elle avait raison. Je devais cesser ça. 

-Tu as raison. Ce que nous voulions faire ici était insensé. Tu ne crois pas que j'exagère un peu trop? 

-Bien sûr que non, au contraire. C'est terrible ce que tu viens de vivre. C'est ta vraie première peine d'amour Taylor, me dit-elle, tout en se redressant sur son banc. 

-Je sais, mais... pourquoi est-ce que je le déteste autant? Lors d'une peine d'amour nous sommes censé se sentir triste et non en colère. 

-Sache que tu peux ressentir tout de sorte d'émotion. Une peine d'amour ce n'est pas simplement de la tristesse. Il y a aussi beaucoup de colère, dépendant de la façon dont c'est arrivée. 

Aujourd'hui, je savais que nous pouvions tous ressentir de la haine lors d'une séparation. Sauf qu'à ce moment-là, j'ignorais la vraie définition d'une peine d'amour. C'était un moment terrible à traverser, je pouvais le confirmer. 

-Dans un certain sens, si tu es tant en fureur contre lui, c'est que tu l'aime. Arrêter d'aimer une personne ne se fait pas du jour au lendemain. 

-Alors je l'aime et je le déteste en même temps, c'est ce que tu veux me dire?

-Umm... Fit-elle, incertaine. 

Elle poussa un fou rire, ce qui me fit rigoler moi aussi. 

-C'est compliqué à expliquer. Il faut le vivre pour le comprendre. 

-Je comprends. 

-Guérir d'une peine d'amour prend du temps. Mais tu verras, ça ira vite. Surtout si tu rencontres un autre garçon dans peu de temps. 

-Oh... ça non. Il n'en n'est pas question. Je ne fais entrer aucun autre garçon dans ma vie pour l'instant. Je n'ai pas envie de revivre ce que j'ai vécu avec A.J. 

-Personne ne sait Taylor. Nous disons tous ceci après une rupture amoureuse. Mais il se pourrait que tu tombes sur un très bon garçon et qu'A.J disparaisse de tes pensées. 

-Ouais, mais je ne crois pas l'oublier d'aussi tôt. 

-C'est certain, il été ton copain pendant presque une année entière. 

-Tu sais cette photo que j'ai emmené, ça représentait beaucoup pour moi puisque c'était dans mes moments de bonheur avec lui. Jusqu'à aujourd'hui où tout a été gâché. Avant, lorsque je regardais cette photo, je ressentais toute sorte d'émotions de bonheur. Mais maintenant lorsque je la regarderais, je n'y verrai que cet affreux moment où il m'a laissé. Tu te rends compte que ce matin en me levant je regardais cette photo et que je ressentais une émotion totalement différente de celle que j'ai en ce moment même. 

En parlant de ceci à Kristine, des larmes s'étaient mises à couler sur mes joues, et je n'en avais même pas eu conscience. 

Je tournai la tête vers elle et je vis qu'elle me regardait d'une façon si abattue. J'essuyai rapidement mes larmes, ne voulant pas trop m'emporter comme je l'avais fait tout à l'heure chez moi. 

-Excuse-moi, c'est que... ces larmes sont sorties toute seule. Je ne me rends plus compte quand je me mets à pleurer, c'est fou.  

-Oh Taylor, si tu savais à quel point je suis si désolé pour toi, me dit-elle, tout en s'avançant vers moi pour me serrer profondément dans ses bras. 

Je la serrai encore plus fort.
Ce petit moment de réconfort avec ma meilleure amie avait vraiment éveillé quelques petits rayons de soleil qui ne s'était pas pointé durant ma journée. 

Pendant que je profitais de ce réconfort avec Kristine, du coin de l'œil je remarquai du mouvement tout près de nous. Je me redressai promptement, Kristine retira ses bras d'autour de moi et nous dirigeâmes notre regard en direction du mouvement perçu. 

-Oh mon dieu, il y a quelqu'un chez lui! Paniquais-je. 

-Quoi?! Vite, vérifie dans mon coffre à gant, il y a une paire de jumelles. 

J'ouvris le coffre à gant devant moi et vit tout de suite les jumelles en question. Je les sortis et les donna à Kristine. 

-Merci. 

-Dit donc, d'où sors-tu ces jumelles?

-Elles appartenaient à mon grand-père. Avant de mourir, il me les a légué et m'a demandé d'en prendre soin. C'est un très grand souvenir qu'il m'a laissé puisque ces jumelles font partie de notre famille depuis des générations. Depuis le jour où il me les a donnés, elles n'ont jamais quittés ce coffre à gant. 

-Tout compte fait, c'était pratique de garder des jumelles dans ta voiture. 

Elle regarda à travers les longues vues et observai l'entrée du garage, là où j'avais perçu du mouvement. Kristine resta silencieuse. 

-Qu'est-ce que tu vois? Lui demandais-je après quelques secondes. 

-Euh... je ne vois rien de suspect pour le moment. Il y a une voiture dans l'entrée du garage, mais je ne vois personne à l'intérieur. 

-Attend, laisse-moi voir. 

Sans hésitation, Kristine me passa ses jumelles et je regardai à mon tour à travers celles-ci. C'était la voiture d'A.J, la Ford noire F-150.

Au tout début, il ne semblait n'y avoir personne dans la voiture, mais quelques secondes passèrent et je finis par remarquer la présence d'A.J et de cette fille dans la voiture.  

Ma haine monta d'un cran lorsque je vis cette vile étudiante au volant de sa Ford

-Non mais je rêve!

Kristine me regarda et je retirai les jumelles de mes yeux. 

-Quoi? Me demanda-t-elle. 

-Il a laissé cette emmerdante prendre le volant de sa voiture! Dis-je, tout en essayant de garder mon clame. 

-D'accord... et après? Elle doit avoir son permis comme nous deux. 

-Non, ce n'est pas ça. A.J ne m'a jamais laissé prendre une seule fois le volant de sa chère Ford F-150. Je suis certaine que cette voiture avait bien plus d'importance que moi pour lui. 

Je regardai à nouveau à travers les jumelles. 

Ils rigolaient tous les deux dans le véhicule, et je n'y avait vu aucune peine dans le visage de mon ex copain.

Il n'avait aucun cœur. Il s'amusait dans sa splendide voiture avec cette racoleuse sans même éprouver un peu de honte pour ce qu'il m'avait fait. 

Je retirai de nouveau les jumelles en voyant qu'ils commençaient à se bécoter. Cette fois c'en était trop. 

Je redonnai les longues vues à Kristine, sans rien lui dire et je détachai ma ceinture brusquement. Ma copine m'arrêta sur-le-champ. 

-Taylor, attend! Qu'est-ce que tu fais?

-J'en ait assez vu comme ça. 

-Mais où vas-tu comme ça? 

-Allons-y. C'est le moment ou jamais d'agir. 

-Mais Taylor... 

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que je me levai de mon siège, quitta la voiture et lui demanda quelque chose avant de refermer la portière. 

-J'ai oublié de te demander, tu as emmenés des lampes torches? 

-Oui, je les aie. Mais attends une minute...

-Kristine, je suis sûr de ce que je fais, lui dis-je en lui coupant la parole. 

Je ferma la porte et Kristine se détacha et sortit de son véhicule avec deux lampes torches à la main. 

Elle contourna sa voiture, passa derrière l'arbre et venu me rejoindre d'un pas rapide. 

Un peu plus loin, il y avait de buissons qui séparaient les deux terrains, celui d'A.J et de son voisin. 

Je me trouvais déjà près des buissons et Kristine arriva derrière moi en courant et me tendit l'une des lampes torches. 

-Tient, prend celle-ci. 

-Merci, dis-je en la prenant. 

À partir des buissons, je me mis à marcher en étant penché et Kristine fit de même, mais je savais qu'elle hésitait à me suivre. Elle était incertaine de mon plan. 

Elle n'avait aucune crainte à se faire. Je savais pertinemment bien ce que je faisais. 

Nous longeâmes le long de sa maison et les buissons pour se rendre dans sa cour arrière. Une fois-là, il y avait moins de chance pour nous de se faire remarquer. 

L'arrière de sa maison n'était nullement éclairé par quoi que ce soit, alors il était impossible pour nous de voir quelque chose. C'était l'obscurité complète. 

Derrière moi, j'entendis Kristine pousser un cri, ce qui m'obligea à me retourner vers elle. Au tout début, je croyais que quelqu'un nous avait découvert. 

-Kristine! Que se passe-t-il?!

-Oh mon dieu seigneur, je crois... je croyais avoir sentis une araignée!

-Fait attention, on pourrait nous entendre si tu cris ainsi. Suis-moi. 

La seule manière de trouver la porte arrière de la maison, c'était de longer le mur. Je ne voulais pas allumer les lampes torches pour être sûr de ne pas se faire voir par les voisins autour. Les lumières des lampes torches étaient toujours faciles à voir par les autres et voulait souvent dire que c'était des voleurs. 

Je passai mes mains sur le mur de la maison et me laissa guider pour trouver la porte arrière. 

Seulement, alors que j'avais commencé à suivre le mur, je n'entendais plus les bruits de pas de Kristine derrière moi. 

-Kristine? L'appelais en chuchotant. 

-Je suis là, me répondit-elle, sa voix étant éloigné. 

Au même moment, je touchai la poignée de porte. 

-ça y est! J'ai trouvé la porte! 

-Mais... où es-tu?

-Longe le mur de la maison. 

-Bien sûr, il faudrait d'abord que je trouve ce foutu mur. Ah! Le voilà. 

J'attendis que Kristine vienne me rejoindre. 

Une fois arrivée, j'allumai ma lampe de poche et la lumière éclaira le visage de Kristine. Elle tressauta. 

-Voilà, on y verra quelque chose avec ça, lui dis-je. 

Avec le nombre de fois que j'étais venu chez A.J, je savais que sa porte arrière n'étais jamais barré. C'était justement quelque chose qui me faisait peur lorsque je venais passer la nuit chez lui. Même si cette porte se trouvait dans la cour, n'importe qui pouvait franchir la clôture ou passer sur le côté de la maison, comme nous l'avions fait Kristine et moi, et pouvait se pointer chez lui. Lorsque je lui faisais part de mon inquiétude, il me prenait pour une paranoïaque puisque je me faisais des scénarios de film d'horreur, me disait-il. 

Aujourd'hui, je voudrais bien le remercier de m'avoir dit qu'il laissait la porte arrière de sa maison débarré, parce que ça avait été plus facile pour Kristine et moi d'entrer chez lui. Maintenant, ça sera à son tour de se faire des scénarios de film d'horreur.  

En ouvrant la porte, qui était comme à l'habitude débarrer, Kristine resta stupéfaite. 

-Attend une seconde, la porte arrière de sa maison n'est pas barré? 

-Ouais, il m'a dit qu'elle n'était jamais barré, même lorsqu'ils ont absents à la maison. 

-Je dois rêver, ce type est complètement idiot. 

-Et tu dois deviner à quel point j'avais la trouille lorsque je venais dormir chez lui. 

-Je te comprends. Si c'était chez moi, je serais incapable de dormir en sachant que l'une des portes dans ma maison n'est pas barrée. 

-Bon, vas-y en premier. 

Elle me jeta un regard d'irrésolution. 

-Quoi? Mais... si ses parents sont là, qu'allons-nous faire? 

-Ses parents ne sont pas là. Les lumières sont éteints et leur voiture n'est pas là. 

-Tu es certaine? Parce que si jamais nous croisons son père ou sa mère à l'intérieur, nous pouvons être sûr...

-Fais-moi confiance Kristine, je sais ce que je dis, et tu sais que je nous ne mettrais pas en danger. 

S'il y avait bien une chose dont j'étais certaine, c'était de la façon dont fonctionnaient les parents d'A.J. Si leur voiture n'était pas dans le stationnement, c'était qu'il n'y avait personne à la maison. Alors nous pouvions être confiants et entrer en toute sécurité. 

Kristine entra la première, comme je lui avais demandé, et je la suivis derrière. Elle alluma sa lampe torche à son tour et je fermai la porte derrière nous. 

Avant d'arrivée au salon, nous devions longer le couloir, juste à côté de l'escalier pour monter à l'étage. 

La maison était plongée dans un silence angoissant et c'était la noirceur totale. 

Kristine avait de l'hésitation dans ses pas, de peur que nous nous fassions surprendre. Dire que j'étais la première au tout début à ne pas vouloir faire ceci et que c'était à son tour d'être affolé. 

-ça va Kristine, n'est pas peur d'avancer, lui dis, toujours en chuchotant. 

-Désolé, c'est que... je ne suis plus si certaine de vouloir faire ça. 

-Tu ne voudrais pas m'attendre à l'extérieur dans ce cas? 

-Pas question! 

-D'accord. C'est toi qui vois. 

Après avoir traversé le couloir à côté de l'escalier, nous fîmes notre entrée dans le grand salon. Une chose que je me souvenais aussi en le revoyant, c'était les fenêtres qui étaient démunit de rideaux. 

-Il n'y a aucun rideau ici?! Dit Kristine, avec un ton de panique dans sa voix. 

-Je sais. 

-Avec cette maison de riche, ses parents devraient au moins avoir un peu d'argent pour s'acheter des rideaux. 

-Certains se foutent carrément d'être vu à l'intérieur de leur maison durant la nuit. 

-En tout cas, ce n'est pas mon cas à moi. 

Je me dirigeai vers le fauteuil, qui pouvait accueillir trois personnes, et je me retournai vers Kristine, qui pointa sa lampe de poche sur moi. 

-Alors? Par quoi on commence? Lui demandais-je, tout en me laissant tomber sur le divan. 

-J'en sait rien. Qu'est-ce qui te ferait le plus plaisir? 

-Umm? Tient, au fait j'y pense. Tu pourrais surveiller la fenêtre pendant que je me fais un grand plaisir à tout saccager. 

-Mais on me verra sans rideaux dans les fenêtres. 

-Vient t'asseoir sur le divan, lui proposai-je, en me levant du fauteuil. 

Elle s'avança vers le canapé, puis elle prit place dessus. Uniquement en voyant son visage, je voyais qu'elle n'était pas très à l'aise. Elle n'était toujours pas consentante de vouloir faire ce geste, massacrer une maison. 

-Bon, ne bouge pas d'ici, je vais m'amuser un peu à l'étage, si ça ne t'ennuie pas? 

Cette phrase que j'avais prononcée fit rire Kristine. Je crois bien que je lui avais maintenant donné envie de détruite des choses dans cette maison. 

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