Chapitre 2 (Une image à brûler) Partie 2

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Je montai sans plus tarder à l'étage et commença par la salle de bain. J'allumai la lumière et je me dirigeai vers le lavabo qui se trouvait juste à côté de la porte. Sur ce grand lavabo très luxueux, il n'y avait qu'un vase en vitre remplit de brosse à dent et un rince-bouche juste à côté de celui-ci. 

La première chose que je fis, c'était de pousser le vase avec les brosses à dents sur le comptoir et il tomba sur le sol. Le vase se fracassa sur le sol et les brosses à dents s'éparpillèrent sur le plancher. 

-J'ignore si ce pot était dispendieux. 

Je m'attaquai ensuite au rince-bouche. J'ouvris le couvercle de celui-ci et le brandit dans le vide à côté du comptoir. Puis, je laissai tomber le contenant du rince-bouche sur le sol de la salle de bain. Le plancher était à présent un vrai désastre. 

-Kristine! J'ai fait un énorme dégât dans la salle de bain! Il faudrait rapidement nettoyer! Lui criais-je de la salle de bain, sarcastiquement. 

Je l'entendis ricaner en bas. 

Je passa désormais à la chambre d'A.J. Pour cette pièce, je réservais bien des surprises. 

En entrant dans sa chambre, j'ouvris la lumière et j'y découvris une pièce très bien ordonné. Dommage pour lui, son ménage sera à refaire. 

Je passai près de sa commode, tout près de sa porte de chambre, et je fis tomber volontairement le cadre avec une photo qu'il gardait de lui et moi. La vitre du cadre se brisa sur le sol. Suite à l'avoir fait tomber, je me penchai et ramassa le cadre. Je retirai la photo de l'encadrement et la regarda un moment. Un si beau souvenir qui allait s'envoler. 

Je déchirai la photo en plusieurs morceaux et je me dirigeai vers la fenêtre de sa chambre. Je montai debout sur son lit, portant toujours mes talons hauts, et j'ouvris la fenêtre. Je jetai ensuite la photo en mille morceaux par la fenêtre. Je fermai brusquement la fenêtre et je me relevai pour débarquer de son lit. 

Une fureur incontrôlable s'empara d'un seul coup de moi et je perdis lentement les pédales. Le plaisir que j'éprouvais à détruire sa maison s'était transformé en une rage extrême. 

Je m'étais donné à fond pour bousiller tout ce qui se trouvait dans sa chambre. D'abord, je retirai les couvertures de sur son lit et je les jetai par terre. Je renversai la lampe qui se trouvait sur sa table de nuit et l'ampoule se cassa dès que la lampe eu touché le sol. Je m'attaquai à sa garde-robe et décrocha tous ses vêtements pour les jeter sur le sol de sa chambre. Je pris quelques-unes de ses chemises, celle qu'il adorait le plus, et les déchira avec la simple force de mes mains. On aurait dit qu'à cet instant j'avais été possédé par un démon et que j'étais capable de tout. C'était l'adrénaline. 

Heureusement qu'il ne se trouvait pas devant moi, parce que je crois que j'aurais pu le tuer. 

Après avoir déchiré ses chemises, je me suis mise à genoux sur le sol et je me suis mise tout de suite à pleurer. 

À peine quelques secondes passèrent après m'être effondré sur le sol que j'entendis Kristine monter l'escalier et venir me rejoindre dans la chambre d'A.J. 

-Taylor? 

Elle venu s'agenouiller auprès de moi. Elle posa l'une de ses mains sur mon épaule droite. 

-Ce n'était pas une bonne idée de venir ici. C'est de ma faute. C'est moi qui aie eu cette idée et je t'ai incité à embarquer dans ce plan stupide, me dit-elle.

Je lui fis signe que non de la tête et me tourna mon regard vers elle. 

-Non, ce n'est pas de ta faute, lui répondis-je, tout en pleurant. J'ai accepté de venir ici en voulant prendre ma vengeance. Mais ce n'était pas une bonne idée. 

Ravager la maison du garçon qui m'avait fait souffrir avait été terriblement agréable, mais au bout du compte, la colère en moi avait augmenté dangereusement et avait fait en sorte que cette émotion m'avait rendu beaucoup plus à l'envers à l'intérieur de moi. Je m'étais rendu compte après ceci que ce n'était pas tellement une revanche que je voulais. Je l'aimais et je le détestais en même temps. D'un côté, une partie de moi voulait le comprendre. Qu'est-ce qui l'avait poussé à faire cela? Et d'un autre côté, je l'avais perçu comme une méchanceté gratuite puisque je l'avais fait attendre trop longtemps. 

-Je veux rentrer chez moi, dis-je à Kristine, épuisé de cette mauvaise journée. 

-D'accord, on s'en va.  

Kristine m'aida à me relever en passant son bras autour de ma taille. Je la remerciai, puis nous quittâmes la chambre de mon ex copain, laissant sa chambre en pagaille. 

Cette nuit-là n'avait pas été des plus amusantes de ma vie d'adolescente. Ce que je me demandais toujours, encore aujourd'hui, c'était pourquoi fallait-il toujours souffrir à des moments dans notre vie? Je compare ceci à la température extérieur. Pourquoi le ciel n'est-il pas toujours ensoleillé? Pourquoi faut-il que le mauvais temps frappe une journée et nous empêche de pouvoir faire des activités? C'était de cette façon que je le voyais. Pourquoi hier j'étais encore heureuse avec mon copain et qu'aujourd'hui était la fin de notre histoire d'amour? 

Quand je suis retourné chez moi ce jour-là, après avoir fait une mauvaise chose chez mon ex copain, je n'avais rien raconté à ma mère, ni à mon père. Ils avaient vu dans mon visage et dans ma façon de leur parler que quelque chose n'allait toujours pas. Par contre, j'avais gardé le silence sur cette situation. Je me souvenais que Kristine m'avait mentionné l'importance que mes parents sachent ce qui s'était passé, et je le savais aussi. Or, après cette chose que j'avais faite chez A.J, je ne désirais plus dire ceci à mes parents. Ce que j'avais fait allait finir par se savoir d'une manière ou d'une autre. Et le plus pire ce n'était pas tellement pour moi que je m'inquiétais, c'était pour Kristine. Ma meilleure amie que j'avais entraînée dans mes querelles de couple. Ce n'était pas convenable ce que j'avais fait, et je le regrette encore aujourd'hui de l'avoir entraîné là-dedans. Kristine avait eu bon me répéter que ce n'était pas de ma faute mais bien de la sienne. En revanche, je lui rappelais que c'était moi qui avais accepté alors que c'était mon problème à moi. 

Bref, tout le monde fait des erreurs dans la vie, et ce n'est pas anormal de la part d'un être humain. 

Après avoir traversé ma rupture avec A.J, je ne n'avais regretté aucune erreur que j'avais faite, puisque j'avais pu apprendre d'elles. Faire une bêtise nous emmène à ne plus jamais la commettre une seconde fois dans notre existence. 

Par exemple, à ce moment précis où j'étais dans ma voiture vers une destination inconnue, je pouvais dire que cette erreur je l'avais regretté et que je n'avais pas accepté qu'elle soit commise par moi. Pas par une fille aussi accroché à sa famille. Tomber amoureuse de mon grand amour mais ne pas l'avoir quitté plus tôt afin d'éviter la catastrophe. Voilà mon erreur. La seule et unique chose que nous aurions pu faire lui et moi, aurait été de partie le plus loin possible, dans un autre pays ou même sur un autre continent et changer d'identité afin de vivre enfin en paix notre amour que nous n'avions pas eu la chance de vivre comme des gens normaux. Mais dès le départ, notre relation d'amour n'avait pas été ordinaire. Nous n'avions jamais véritablement pu vivre notre relation amoureuse correctement. Dans ce cas, pourquoi l'amour était si massif entre nous deux malgré tous les inconvénients? Je n'en avais aucune idée. 

Même si je quittais l'endroit où j'avais vécu toute ma vie à cause de lui, il fallait qu'il sache que je garderais toujours, et sans exception, une grande place pour lui dans mon cœur, tout comme ma famille que j'avais laissé derrière moi. Je me sentais comme le pire être humain de cette planète, une moins que rien, une criminelle. Si je ne faisais plus partie de la vie de Nick, et dans ses conditions, je devais m'éloigner ailleurs dans le monde parce que je savais qu'il m'aurait trouvé peu importe où je me serais caché dans l'Arkansas. Et je ne pouvais non plus transporter ma famille dans mon cirque. Je devais penser à ma sœur qui n'avait pas terminé l'école, à mon père qui avait un boulot payant là-bas... Je ne pouvais pas les empêcher de vivre leur vie aisément seulement à cause d'une histoire d'amour embrouiller et dangereuse. Même si je voulais que ma famille vive une vie normale, c'était impossible, puisque je ne serai plus là et que je leur manquerais terriblement. Peu importe où je me trouverais la semaine prochaine, dans un mois, dans un an... ma famille ne quittera jamais ma conscience. De même pour l'homme qui m'avait obligé à fuir, à renoncer à ma vie quotidienne pour me reconstruire, me refaire une nouvelle vie. 

Tout ça pouvait paraître insensé de faire subir ce cauchemar à sa propre famille simplement pour un homme. Mais voilà le problème. C'était ça le véritable amour. Une relation d'amour réelle, cependant très emmêlé. Le but était de partir où Nick ne me retrouverais jamais. Parce que sans moi, Nick n'avait plus aucune raison de s'approcher de ma famille, même si pour lui rien ne l'empêchait de le faire. 

Le soir lorsque je me suis couché, juste après être revenu de la maison d'A.J, je n'avais pas tant parler à mes parents avant de venir m'allonger dans mon lit. 

Quelques minutes après m'être installé, sentant mes yeux fermer peu à peu, ma petite sœur venu frapper à ma porte de chambre. Je n'avais pas pris le temps de retirer mes vêtements, de me changer et de défaire mon lit, que j'étais déjà étendu, sans mes couvertures sur moi. 

Ava ouvrit délicatement la porte de ma chambre, après avoir frappé, puis je levai la tête pour vérifier qui entrait dans ma chambre. En la voyant attendre devant ma porte tout en me fixant, je lui fis signe de la tête de venir me rejoindre. 

-Aller, approche, lui dis-je en chuchotant. 

Elle s'approcha de mon lit et grimpa pour ensuite s'allonger à mes côtés. Je savais qu'elle s'inquiétait pour moi et je trouvais ceci si touchant de voir ma sœur entrer ainsi dans ma chambre et venir me tenir compagnie. Je ne pouvais expliquer l'amour que j'éprouvais pour ma petite sœur à un tel point que je l'adorais. 

-Pourquoi tu es partie si vite dans ta chambre? Me demanda-t-elle. 

-C'est compliqué, soupirais-je. Pour le moment je ne peux pas t'expliquer. Mais tu comprendras  ce genre de chose plus tard. 

-Qu'est-ce qui est compliqué? 

-L'amour est compliqué. 

-L'amour?

-Oui. 

-Et c'est à cause de ça que tu es triste, parce que l'amour c'est compliqué?

-Dans un sens oui c'est à cause de ça. Mais comme je t'ai dit, ce ne sont pas des choses que tu peux comprendre à ton âge. 

-Et dans combien d'année je vais pouvoir comprendre? 

Je lui sourit, trouvant cette dernière phrase tellement adorable venant de la part d'un enfant de 6 ans. 

-ça viendra vite. 

-D'accord. 

Très peu de temps après avoir parlé avec ma petite sœur, elle et moi nous sommes assoupis très promptement. 

Elle avait passé la nuit entière allongée à mes côtés. Jusqu'au lendemain matin, là où ma mère était entrée dans ma chambre pour venir nous réveiller. 

Lorsqu'elle ouvrit la porte, je tressautai et je me dressai dans mon lit. Ava n'avait même pas ouvert un œil. Par exemple, moi j'avais les oreilles fines. Alors, chaque petit bruit venait perturber mon sommeil. 

-Excuse-moi, je ne voulais pas t'effrayer, s'excusa ma mère. 

En voyant que ce n'était que ma mère, pensant encore me trouver dans cet horrible cauchemar où la police venait m'arrêter chez moi, je me détendis. 

Ma mère entra dans ma chambre et se dirigea vers mon lit, du côté de ma petite sœur. 

-Alors, tu as bien dormit avec Ava? Elle ne t'a pas trop empêché de dormit j'espère? 

-Bien sûr que non. 

-Je suis entré hier soir dans ta chambre et je vous ait vu tous les deux ensembles, dormir l'une à côté de l'autre. Je trouvais ça tellement magnifique, alors je les laisser dormir ici. 

Alors que ma mère tentait de réveiller ma sœur, j'observai mon état. Je portais encore ma camisole noire avec mes pantalons chic et aperçue ma veste et les talons hauts de ma mère sur le plancher de ma chambre. Je me souvenu aussitôt que je n'avais pas pris le temps de me changer hier soir. 

-Oh mon dieu, j'ai dormis comme ça toute la nuit? 

-Oui. Et je regardais justement ceci lorsque tu es revenu de chez Kristine. Tu es vraiment allé faire tes devoirs comme ça chez ton amie? 

-Umm... ouais, je sais. Disons que hier soir je n'étais pas tellement dans un état stable à cause d'A.J...

Je me repris à tire-d'aile en me souvenant que je n'avais encore rien raconté de cela à ma mère, à propos de ce qui s'était passé avec A.J. 

-À cause de mon malaise d'hier, me repris-je, tout en me levant de mon lit. 

-Raconte-moi un peu ce qui s'est passé. Nous n'avons même pas pu discuter hier puisque tu es partit si vite dans ta chambre que ton père et moi étions inquiets. 

-Ce n'était qu'un petit malaise, mais c'est passé. 

-D'accord, mais quel genre de malaise? 

-Juste quelques petits étourdissements, rien d'alarmant. Je n'aurais pas pu me concentrer à l'école si j'étais resté. Mais je t'ai déjà tout raconté ça.  

-Est-ce que c'est la première fois que ça t'arrive? 

-Euh... non. C'est nouveau d'hier. 

Je me dirigeai vers ma commode où je rangeai mes vêtements d'été et fit le choix de ce que je porterais pour l'école aujourd'hui, de plus en plus craintive, puisque ma mère me posait trop de question. Je souhaitais simplement qu'elle s'arrête et qu'elle quitte ma chambre avec ma sœur pour éviter d'entrer dans ce sujet. J'essayais en même temps de répondre sans trop bégayer ou chercher mes mots. Sinon, ma mère allait se rendre compte que je lui mentais. Et en y pensant, pourquoi avais-je commencé à mentir? Ce petit mensonge était sur le point de se transformer en énorme mensonge et je n'avais pas envie d'en arriver là. Je devais trouver une solution au plus vite.

-Si jamais ce genre d'étourdissements te reviens souvent, met-moi au courant et nous prendrons un rendez-vous pour être sûr que ce n'est pas trop grave. 

Je poussai un soupir de démoralisation.  

-Maman, je te dis que je vais bien aujourd'hui. Et quelques étourdissements n'ont jamais tué personne à ce que je sache. 

-Taylor, ne rigole pas avec ta santé. Tu sais que ces étourdissements pourraient te faire tomber et tu pourrais te blesser, ou même pire, te tuer. 

-Tu n'exagère pas un peu? 

-Non, c'est très sérieux. 

Ava ouvrit enfin les yeux, et ma mère et moi arrêtâmes notre discussion là. 

-Bon matin ma puce. Tu as bien dormit? 

-Oui, lui répondit-elle, tout en s'étirant longuement. 

Ma mère prit ma petite sœur dans ses bras et Ava me fixa. 

-Alors, tu vas mieux aujourd'hui? Me demanda-t-elle. 

-Oui, je vais mieux. Tu as apprécié dormir avec moi? 

-Oui. J'espère seulement que l'amour ne te fera plus mal. 

Cette phrase prononcée par ma petite sœur de 6 ans venu m'égorger le cœur. Non seulement elle était extrêmement intelligente, mais ma mère allait se demander pourquoi sa petite fille de 6 ans dirait-elle ceci? Elle allait se douter, incontestablement, que c'était moi qui lui avait parlé de quelque chose. 

Maintenant mon mensonge n'allait plus durer puisque ma sœur venait de semer le doute chez ma mère. 

Un malaise s'amena entre ma mère et moi.

-Euh... ma chérie, s'adressa-t-elle à ma sœur, tu voudrais m'attendre à la cuisine, je dois parler un moment seul avec ta sœur.  

Je restai de dos à ma mère et je continuai de faire un choix dans mes vêtements, comme si ma sœur n'avait rien dit. J'entendis Ava monter l'escalier pour se rendre à la cuisine et ma mère ferma la porte de ma chambre. 

Je ne pouvais rien lui dire parce que si elle venait à découvrir ce que j'avais fait... je ne voulais pas décevoir ma mère, c'était ça le plus important. J'étais cette jeune fille sage qui écoutait en classe, qui était poli avec tout le monde, au surplus, qui s'était venger d'une façon hors la loi contre son ex amoureux. Je ne voulais pas donner cette image de moi à ma mère. Je n'étais pas fière de ce que j'avais fait et mon père et ma mère non plus ne le seront pas s'ils l'apprenaient. 

Je me retournai vers elle, portant un jean bleu pâle et un t-shirt blanc, simple, suspendu à mon bras. 

-Tu as quelque chose d'important à me dire? Lui demandais-je, tentant de rester le plus habituel possible. 

-En fait je crois plutôt que c'est toi qui aurais quelque chose d'important à me dire. 

-Non, je n'ai rien à dire. 

-Taylor, je sais que tu ne me dis pas la vérité. 

-Maman, je t'ai répéter 100 fois que tout allait bien, lui dis-je, tout en contournant mon lit pour déposer ensuite mes vêtements sur celui-ci. 

-Taylor, ce qui est sorti de la bouche de ta sœur ne venait pas d'elle assurément. Alors tu lui as raconté quelque chose que tu ne nous ne as pas dit à ton père et moi. 

-Je t'ai dit que ce n'était qu'un malaise, et après? Il n'y a rien d'autre à dire. 

Ma mère soupira de découragement. 

-Ma chérie je t'en supplie, dis-moi la vérité. Ta sœur a dit que l'amour t'avais fait mal. Dans ce cas, c'est à propos de ton copain? 

-Oui! Répondis-je d'un ton de voix haut, ce qui laissa ma mère hébété. 

Je me retournai vers ma mère qui avait cessé de parler et qui me fixait à présent. 

J'allais lui raconter la vérité, mais pas dans son ensemble. Je ne voulais pas l'alarmé et la rendre encore plus anxieuse qu'elle devait l'être déjà à cause de mon état. 

-Oui, c'est à propos d'A.J et moi, lui répétais-je, d'un ton de voix un peu plus doux.

-Que s'est-il passé? Vous n'avez pas rompu j'espère?  

-Non. Nous avons eu une petite dispute, mais ça s'est rapidement régler. Nous nous sommes expliqués et tout va bien maintenant. 

Encore là, même si je disais que ma dispute avait été régler, je mentais. Je me trouvais tellement égoïste d'avoir commencé à mentir alors que j'aurais pu éviter de mettre dans le trouble avec un mensonge. 

-Pourquoi ne me l'a tu pas dit plus tôt? 

-Je... je ne sais pas. Je n'avais pas envie d'en parler, c'est tout. 

-Taylor, tu sais que tu peux tout me dire. Tu fais confiance à ta mère, bien évidemment? 

-Oui bien sûr, lui répondis-je, alors que quelques larmes s'écoulaient sur mes joues. 

-Oh, ne pleure pas. 

Ma mère venu me rejoindre et me serra vigoureusement dans ses bras. J'entourai les miens autour de sa taille. 

-Je te comprends ma chérie. Nous avons tous nos disputes entre couple et ce sont des choses normales de la vie. Mais le plus important c'est que vous vous soyez réconcilié. 

Elle me dégagea de ses bras et j'essuyai les quelques larmes sur mon visage. 

-Excuse-moi, c'est que je suis légèrement épuisé et je pleure facilement. 

-Tu n'as pas à t'excuser mon ange. Prend le temps de te préparer et vient nous rejoindre ensuite à la cuisine, d'accord? 

-D'accord. 

Elle déposa un baiser sur ma tête puis elle quitta ma chambre en refermant la porte derrière elle. 

Je n'étais toujours pas en paix à l'intérieur de moi puisque je n'avais toujours pas confesser toute la vérité à mes parents. Je ne savais pas encore si j'allais leur dire ou si j'allais le garder pour moi encore longtemps, ce qui était impossible, puisque A.J allait sans doute contacter la police et Kristine et moi allions se retrouver avec de gros ennuis. 

Je ne pouvais pas croire que j'avais réussi à faire une telle chose. Et j'aurais dû réfléchir sérieusement et plus longtemps avant de commettre ce geste. Je ne reconnaissais pas cette fille qui avait ruiné la maison de son copain. Un acte qui n'aurait pas dû faire partit de mes erreurs. Après tout, ce geste était à présent commis et je ne pouvais plus retourner en-arrière pour le réparer. De toute façon, comme je disais, j'avais appris de cette faute. Ne plus jamais le refaire. 

Suite à avoir enfilé mes vêtements pour la journée, je m'installai à ma table de maquillage pour m'occuper de mon visage. Un vrai visage de jeune fille qui n'avait pas suffisamment dormit par la faute d'un garçon qui l'avait profondément blessé. 

Je devais mettre du maquillage sur cet horrible visage. J'avais tout de même des limites puisque j'allais à l'école, et non dans une soirée de remise de prix. 

Selon moi, il y avait abondamment trop de jeune fille qui exagérait leur maquillage à l'école. Ce n'était que mon opinion et je n'avais absolument rien contre cela. Seulement, ce n'était pas mon cas à moi. 

C'était simple pour moi. C'est à dire du fond de teint et du mascara m'aiderait à être plus jolie et me remonterait sûrement le moral.  

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