La myrrhe

Moins d'une minute de lecture

Un parfum qui me vient
De l'esprit m'insinue
Des senteurs dans la main.
      Je la sens qui remue.

La bonne odeur ! La cendre
Molle au mourant ne peut
Ni ternir, ni descendre
Un parfum si rapeux :

Aux narines poilues
Il colle ; aux chevelures
Des têtes bien velues,
Imprègne les reliures.

Quelle extase des yeux,
Vois : des larmes en tombent !
N’est-ce, pour les yeux, mieux
Que de voir une tombe ?

— Embaumer, que dis-tu ?
Qu’un parfum au sépulcre
Imbibe le têtu ?

[27.03.19 - 29.03.19]

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 6 versions.

Vous aimez lire Joachim Jund ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0