11 avril

Une minute de lecture

Toute la discographie de Michel Polnareff y passe. Je regarde sur Youtube ses premières chansons, à la fin des années 60 : quel décalage entre le fragile garçon timide de ses débuts, aux cheveux lisses et bruns ; et l'homme confiant et moutonneux qu'il est devenu aux États-Unis. Ame Câline résonne sur les murs blanc de l'appartement.


Ame câline cherche coeur libre tous les jours,

Toutes les nuits, pour la vie.


Qu'est-ce là ? Toutes les nuits, pour la vie... La quête d'un amour éternel ou celle d'aventures d'une soirée sans cesse renouvelées ? Je n'aime pas l'ambiguité : chaque interprétation frappe un hémisphère de mon cerveau, qui goûte de moins en moins aux dissonances élastiques.


Je me mets à pleurer sur Ça n'arrive qu'aux autres. Bande-originale d'un film avec Deneuve et Mastroianni, sur la mort de l'enfant unique et chéri. Il ne saurait y en avoir d'autres après ça, ni même de mélodies. Au moins, je sais quoi éprouver : la tristesse, qui durera toujours comme aimait à le dire mon ancien professeur d'art et culture. Le chagrin est bien plus rassurant que l'incertitude. C'est pour cela que les zombies me déplaisent autant : on ne sait jamais s'ils sont vivants ou pas. Bonsoir les choses d'ici bas.


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