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Déployant ses ailes, l’allégresse avait parcouru l’Empire.

Les nouvelles couraient mêlées de rumeurs, partout les gens se réjouissaient et se préparaient à la fête. Des plaines de glace au royaume, les soldats commençaient à évoquer leur foyer, à imaginer leurs retrouvailles et le bonheur de leurs proches. Les armées avaient progressé jusqu’aux abords de la capitale ennemie, seuls quelques jours les en séparaient. Dans les montagnes, on commençait à espérer avec plus de certitude un retour à une situation normale, tandis que dans tout le reste du pays les habitants oubliaient toutes leurs inquiétudes. Enfin, ils n’avaient plus à craindre de voir la destruction se propager sur tout le territoire, et les régions ayant souffert du conflit débutaient leur reconstruction.

Les combattants moins officiels pouvaient eux aussi songer au repos. Débarrassés du complot, les services secrets travaillaient à ramener le calme, tandis que les auteurs de cette libération entrevoyaient une tranquillité méritée. Les politiques profitaient d’un avant-goût de victoire, ils devaient encore négocier tous les détails de la reddition de leur adversaire. Les principales clauses avaient été définies à l’avance, dans quelques jours aurait lieu la signature, tout serait fixé.

Le royaume devrait verser une certaine somme à l’Empire en guise de dédommagements, à laquelle s’ajouteraient diverses rançons pour les prisonniers militaires hauts gradés. Les détenus moins importants resteraient dans le pays vainqueur le temps d’aider à divers travaux de réparations avant de rentrer chez eux. De nombreux captifs avaient été faits dans les deux camps, et tandis que l’Empire réintègrerait les siens il en profiterait pour rapatrier quelques civils capturés par le royaume avant le conflit, principalement des espions.

Le pays victorieux retirerait une partie de ses troupes mais occuperait la région de l’autre côté des montagnes, sans trop cependant s’étendre vers la capitale royale, et ce pour une durée de quinze ans. Les effectifs de l’armée défaite passeraient de cent cinquante mille hommes à cinquante mille de façon à prévenir toute revanche tout en laissant une force défensive suffisante, et pourraient de nouveau augmenter à hauteur de vingt-cinq mille tous les dix ans. L’emploi des incantations offensives serait proscrit pour leurs soldats pendant cinq ans.

Changement majeur sur le plan politique, l’oncle du roi assurerait une régence de dix années avant de lui restituer le trône. Sa réputation d’homme mesuré et son expérience contribueraient à pacifier les relations entre les deux états. Enfin, un traité de paix serait établi pour vingt ans, se prolongeant au-delà des autres mesures pour assurer davantage la concorde et la sécurité.

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