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« Ito, je peux t’emprunter ton petit tournevis ?

- Bien sûr, il est… quelque part par là. »

Elle sourit et le rejoignit à son bureau. Il était en train de dessiner des esquisses préparatoires pour son prochain modèle. Il posa son crayon et se leva pour avoir une meilleure visibilité sur la table.

« Tu devrais te créer un automate pour ranger tes affaires. » plaisanta-t-elle.

Il chercha un moment pour finir par trouver l’outil dissimulé sous une pochette de feuilles et le lui donna.

« Que fabriques-tu ? s’enquit-il.

- Une boîte à musique.

- Je peux voir ?

- Oui, viens. »

Tous deux quittèrent l’atelier. Ils descendirent les escaliers et entrèrent dans une pièce ressemblant fort à celle dont ils étaient sortis. La différence majeure était que celle-ci demeurait parfaitement ordonnée. Lorsqu’ils avaient voulu renouer avec les automates, le frère et la sœur avaient convenu de s’installer dans deux salles distinctes. La première raison était l’organisation, le cadet étant légèrement moins enclin au rangement que l’aînée. La seconde concernait le temps que chacun y consacrait. Sakura concevait des machines par loisir tandis que Akihito en avait fait son métier. La première avait pris ses quartiers dans l’ancien atelier de leur mère et le second avait préféré aller à l’étage, dans la pièce en face de l’escalier.

« Je l’ai presque terminée, il me reste les rouages à tester et la décoration autour. » expliqua-t-elle en le menant à son bureau.

Sur le meuble de bois clair se trouvait un petit mécanisme doré pourvu d’une manivelle rouge.

« C’est mignon, sourit-il, quelle musique fait-elle ?

- Tu vas peut-être la reconnaître. »

Elle fit tourner la poignée miniature et une jolie mélodie s’éleva. Les notes s’égrenaient paisiblement, comme une cascade musicale. Il reconnaissait le motif qui tournoyait dans la pièce, les ramenant des années en arrière, les entourant d’une présence réconfortante. Lorsqu’elle cessa de jouer, un léger silence s’installa. Ils revenaient progressivement de leurs souvenirs.

« C’est la berceuse que nous chantait Maman. dit-il finalement.

- Oui, confirma-t-elle, je m’en suis rappelée il y a quelques temps et j’ai voulu l’entendre à nouveau.

- Tu as bien fait de fabriquer cette boîte à musique, ainsi nous sommes sûrs de ne jamais l’oublier. »

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