2

Une minute de lecture

« Il fait toujours ces températures par ici ?

- Tu veux dire, cette fournaise ardente ? répondit Aissia.

- Oui.

- Ça dépend, parfois il fait encore plus chaud.

- Eh bien ! Ça ne doit pas être facile tous les jours.

- Oh, on a l’habitude, tu sais.

- Et puis, ajouta Egidio, nous avons eu de la chance : nous avons grandi dans une ville du sud, au bord de la mer.

- Mais tu verras, tu t’y feras vite, Euan. »

Le chevalier acquiesça, moyennement convaincu. Cela faisait deux jours qu’ils voyageaient à cheval dans le désert. Les paysages se succédaient, vastes plaines que le vent redessinait à son gré, éclairées dans diverses nuances d’or ou d’ambre selon l’heure. Le soleil radieux s’épanouissait dans un ciel toujours identique, et le jeune homme était partagé entre son admiration et l’agréable souvenir des bois ombragés de son royaume.

« Tout de même, la prochaine fois vous ne voulez pas qu’on parte chasser du monstre chez moi ?

- Avec plaisir, accepta Egidio, tu nous prévois déjà d’autres aventures ?

- Pourquoi pas ? Nous formons une bonne équipe, non ?

- Quand on n’essaye pas de s’entretuer, oui. » plaisanta Aissia.

Tous trois échangèrent un regard amusé et Euan répondit :

« Si tu fais référence à notre première rencontre, je clame mon innocence ! C’était tout à fait involontaire et j’ai respecté les règles d’un duel.

- Et puis, ajouta son ami, c’est quand même toi qui l’as provoqué et es allée le plus loin.

- Je ne vois pas de quoi tu parles. » dit-elle avec une évidente mauvaise foi.

Le chevalier fit mine de lever les yeux au ciel puis un léger silence s’installa. Ils se remémoraient cette longue aventure au cours de laquelle leurs chemins s’étaient croisés sans que rien ne les destine à s’entendre. Il prit à nouveau la parole, traduisant leur sentiment :

« C’était un drôle de hasard qui a voulu que de deux royaumes différents, nous partions pour la même quête.

- Heureusement que nous avons réglé la question, ironisa l’aventurière, et que notre estime mutuelle a fait le reste.

- En tout cas, conclut son compagnon, je suis heureux que nous ayons tissé ces liens. À nous trois, nous vaincrons l’hydre ! »

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Hisoka ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0