32. La surprise de Gaétan.

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Tard dans la soirée, Gaétan invita Madison à prendre l’air dans le parc qui entourait la grange.

— Tu veux qu’on se balade entre les yourtes ?

— Oui...

Il lui tendit la main et lui dit,

— Vient, Chloé veille au grain avec Esther, tout se passera bien si nous nous éclipsons quelques instants.

En souriant, elle le suivit, elle avait envie d’être un peu au calme avec son amoureux à elle. Il la prit par la taille et la guida vers un banc à côté duquel il avait ramené une petite table qu’il avait garnie de quelques bougies et sur laquelle trônait une bouteille de Clairette de Die et deux verres.

— Oh, mais tu nous as préparé un petit coin romantique…

— Oui, un petit coin rien que pour nous deux.

Il l’invita à s’asseoir, prit place à côté d’elle et l’embrassa passionnément. Madison se colla à lui et lui glissa un « je t’aime » lorsqu’il libéra sa bouche avant de lui embrasser le cou.

Une fois rassasié, il lui servit une flute de vin pétillant et lui proposa de trinquer.

— A nous, Madison !

— A nous ! Lui répondit-elle en cognant son verre au sien.

Alors qu’elle goûtait le vin, Gaétan mis un genou à terre et ouvrit une petite boite devant elle. Madison avala la gorgée de vin et ouvrit la bouche, mais rien n’en sortit. Gaétan en profita pour lui dire, sur un ton à la fois sérieux et plein d’émotions,

— Madison, acceptes-tu de m’épouser ? Je veux t’aimer et te chérir toute ma vie, je veux que tu fasses partie intégrante de ma vie, je veux qu’on soit lié, toi et moi, par un serment et des promesses que nous ferons devant nos familles et nos amis.

Les yeux brouillés de larmes, elle se pencha vers lui et posa son front contre le sien avant de lui souffler,

— Oui, je le veux. Je le veux autant que toi, mon amour.

Il se rassit à côté d’elle et lui tendit la main droite, sur laquelle elle déposa sa main gauche. Fébrilement, il lui glissa l’anneau à son doigt. Un anneau doré, incrusté de deux petits rubis.

— Elle est belle, souffla Madison.

— C’est un bijou de famille, c’était la bague de fiançailles de ma grand-mère maternelle. Elle te va comme un gant. Tu es celle que cette bague attendait.

Madison, pouffa,

— Comme Cendrillon et la pantoufle de verre…

Il sourit franchement puis lui prit le visage dans ses mains et lui dit, avant de l’embrasser à nouveau,

— Je t’aime Madison.

Toujours enlacés, ils finirent par goûter le vin et discuter de certains détails.

— Lorsque tu parlais de nos familles, tu y incluais ma mère ?

— Tu penses réellement qu’elle viendrait ?

— Je ne crois pas, mais, pour ne pas faire d’impair, je pense que je devrais la mettre au courant.

— Attends, nous n’avons pas encore fixé de date…

— Tu y as déjà réfléchit ?

Il sourit puis avança,

— Je trouve que le mois d’Août est sympa pour ce genre de festivité…

Etonnée, elle lui demanda,

— Tu penses à l’année prochaine ?

— Oui, le mariage dans un an.

— Nous serons encore aux études, Gaétan, et puis, il faudra voir, il y a toujours un risque d’examen en seconde session ! Ou alors, prévoir le début du mois d’aout.

— Arrête ! Tu as encore réussi avec grande distinction cette année !

— Oui, c’est vrai. Mais toi aussi, tu as bien réussi !

En rigolant, elle lui demanda,

— Et quoi ? Nous vivrions ensemble dans le petit studio à Liège ?

Sérieusement, il lui répondit,

— Oui, et nous pourrions passer les weekends à Tournai, chez toi, il y a de l’espace… Chez mes parents, il y a moins de possibilités.

Elle prit une grande inspiration et lança,

— Le mariage dans un an, moi, ça me va.

Tout sourire, Gaétan continua son analyse de la situation,

— Et l’année d’après, nous aurons fini nos études… sauf si on se spécialise.

— C’est vrai, le temps passe vite…

Madison soupira doucement, Gaétan, lui s’emballa,

— Tout à fait, c’est pour ça qu’il faudrait que nous nous décidions pour notre future clinique, histoire qu’on puisse s’installer rapidement dès notre diplôme en poche. Avec tous les travaux à prévoir, pour l’aménagement, ça prendra bien un an ou deux.

Madison eu un petit rire nerveux.

— Waouh ! On en a des choses à faire cette année !

Plus sérieusement, elle ajouta,

— Si ça se fait, nous pourrions même déjà aménager une partie de ce bâtiment pour y vivre, chez nous, en tant qu’époux.

Elle lui caressa le visage et se plongea dans son regard. Elle était sereine, elle était heureuse.

***

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