29. Annonce

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Un matin, alors qu’ils se réveillaient doucement dans son appartement, Clémence se décida à avouer le secret qu’elle gardait, à son compagnon.

Elle l’aida à se réveiller en lui caressant le visage. Une fois les yeux ouverts, il se rapprocha pour se lover contre elle.

— Bonjour ma belle amie, tu m’a l’air bien réveillée, tu envisages une grasse matinée crapuleuse ?

Elle éclata de rire et colla la tête de son amant contre sa poitrine puis finit par pouvoir articuler,

— Pourquoi pas, mais j’ai d’abord envie de te parler de quelque chose.

Il leva les yeux vers son visage et lui demanda, d’un air moqueur,

— Quoi, tu veux revoir l’aménagement de la cuisine ? Trop tard, elle est commandée. Ou alors tu hésites pour le papier à tapisser du salon ?

Elle lui caressa les cheveux en le regardant amoureusement.

— Non, je voudrais que tu m’accompagnes à un rendez-vous chez le gynéco, mercredi soir.

Il écarquilla les yeux, aucun son ne sortit de sa bouche qui resta ouverte. Elle sourit et lui avoua,

— Je suis enceinte, Christophe, j’ai passé le seuil des douze semaines, il ou elle est toujours bien accroché. J’ai rendez-vous mercredi pour vérifier que tout va bien.

Il entonna un « ouiiiiiiiiiii » plein de bonheur puis roula sur elle et descendit embrasser son ventre.

— Tiens bon, petit bout ! On t’attend !

Il remonta au niveau de son visage et l’embrassa tendrement avant de lui répondre

— C’est à quelle heure, le rendez-vous ? Je ne manquerais ça pour rien au monde !

— Dix-huit heure trente.

En lui caressant la joue, il ajouta,

— Tu le sais depuis quand, en fait ?

— Depuis à peu près deux mois.

Il prit un air grincheux pour lui dire, en se moquant un peu d’elle…

— Et donc, tu ne voulais pas me le dire ?!

Elle ferma les yeux avant de lui répondre,

— Je ne voulais pas que tu aies de faux espoirs Christophe.

— Mais, tu as gardé cela pour toi, avec la peur au ventre, sans que je puisse te soutenir d’aucune manière.

Elle sourit puis lui répondit,

— Si je te l’avais dit, tu te serais empressé de l’annoncer à ta mère. Je ne voulais pas, qu’elle aussi, ait à revivre un moment douloureux.

Il passa sa main dans les cheveux de sa fiancée et lui dit, en la regardant dans les yeux,

— J’espère que tout ira bien pour la grossesse, mon amour.

Elle roula contre lui et souffla,

— Je l’espère aussi.

Avec sa main à hauteur de son bas ventre, il lui demanda,

— Dis, si je calcule bien, tu seras environ à six mois pour le mariage alors ?

— Exact. Je serais une mariée toute ronde.

Il commença à lui caresser tout le corps et lui ajouta,

— Arrondie de partout, mmmh j’aime déjà !

Elle éclata de rire puis le regarda amoureusement. En plissant les yeux, il lui proposa,

— Alors, on se la fait, cette grasse matinée crapuleuse ?

Hilare, elle fondit sur lui.

***

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