1 – Mille et une questions…

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Dans un futur pas si lointain, une grand-mère et sa petite-fille passent la journée ensemble.

- Ninon, tu es sage avec Mamie, d’accord ? dit sa mère. Merci encore de la garder. Je repasserai la chercher vers dix-huit heures, entendu ? rajoute-t-elle en s’adressant à la grand-mère.

- Bonjour Mamie Camille ! Au revoir Maman, à ce soir ! s’écrie la petite alors que sa mère démarre la voiture.

Ninon adore Mamie Camille. Elle lui raconte toujours un tas d’histoires, ce qui n’est pas pour déplaire à la fillette de sept ans, d’une nature très curieuse. En ce début d’avril, le beau temps revient petit à petit et le soleil envahit la cuisine où les deux membres de la famille ont pris place.

- Alors Mamie, que me racontes-tu aujourd’hui ? demande Ninon qui grignote un biscuit énergiquement.

- Ahah, ma petite puce, il n’est que neuf heures. J’ai toute la journée pour te faire découvrir de nouvelles choses.

C’est donc dans le calme que débute la journée. Camille et Ninon prennent tranquillement leur petit déjeuner, quand soudainement, la fillette s’empresse d’aller à la fenêtre.

- Mamie, Mamie ! Regarde, une mouche ! s’exclame Ninon, toute excitée de voir l’insecte posé de l’autre côté de la vitre. C’est si rare de voir une mouche. Je me demande d’où elle vient celle-là ? Tu penses qu’elle s’est égarée, Mamie ?

- Un rien te fascine mon enfant. De mon temps, tu en aurais vu souvent des mouches et d’autres insectes.

La phrase de sa grand-mère est suffisante pour piquer la curiosité de la fillette.

- Quels insectes, Mamie ? Raconte ! Raconte-moi tout s’il te plait, dit Ninon qui ne tient plus en place. Depuis que je suis née, je n’ai vu que quelques mouches. Où penses-tu qu’ils sont les insectes, Mamie ?

- Disparus, comme les dinosaures ! s’amuse la grand-mère qui ne peut que craquer devant l’esprit vif et éveillé de sa petite-fille.

- Disparus ? Les dinosaures ? Qu’est-ce que c’est ?

Ninon a déjà beaucoup de questions à poser. Une fois qu’elles ont terminé de manger, Camille nettoie la table, lave rapidement la vaisselle et se dirige vers le salon avec la fillette. Bien installées dans le canapé, la grand-mère se prépare à raconter l’histoire des insectes, pour le plus grand bonheur de Ninon. Elle sait qu’elle n’a pas fini de répondre à une multitude de questions d’ici la fin de la journée.

- Vois-tu, à mon époque, il n’y avait pas que des mouches. Il existait une quantité infinie d’insectes en tous genres. Quand j’étais petite, durant l’été, nous étions sûrs d’en voir beaucoup. Des mouches, des abeilles, des escargots, des chenilles qui se transformaient en magnifiques papillons…

- Des papillons ? Quel joli mot. A quoi ça ressemblait, Mamie ? demande la fillette émerveillée.

Camille part chercher une boîte remplie d’anciennes photos où l’on peut voir différents animaux.

- Je n’ai malheureusement pas de papillon en photo, ma petite. Nous avions déjà du mal à les attraper, rigole la grand-mère en se remémorant les passe-temps de son enfance. Mais voici une abeille, par exemple.

- Ahah, à quoi pouvait bien servir ce minuscule organisme ? rit la petite fille.

- Ce tout petit insecte était très important pour toutes les fleurs. C’est grâce à elles qu’on obtenait du miel aussi. Toi qui es une sacrée gourmande, tu aurais englouti des pots entiers. Rien à voir avec le produit chimique que tu connais aujourd’hui.

- Mais alors pourquoi tous ces insectes n’existent plus, Mamie ? interroge Ninon, subitement sérieuse.

- A cause de nous, tout simplement.

- De nous ? Comment ça ? Nous avons tué tous les insectes, un par un, comme à la chasse ?

- Ahah, pas comme à la chasse, Ninon. C’est sur le long terme. D’année en année, nous avons commencé à observer la disparition de nombreuses espèces animales. Pour certaines, bien avant que je naisse.

- Disparues ? Comme par magie ? demande la fillette un peu perdue face à toutes ces photos d’animaux inconnus.

- Non, à cause de nombreuses raisons, la plupart liées à l’homme. La chasse intensive, tu n’as pas tout à fait tort, mais aussi la pollution, la destruction de la nature pour agrandir les villes etc.

- Mais pourtant, il y en a encore beaucoup d’animaux, Mamie. Les vaches, les poules, les cochons… énumère la petite.

- En effet, tous les animaux qui se retrouvent dans ton assiette sont encore présents de nos jours. Cependant, ils ne sont pas élevés à la ferme mais dans d’énormes usines où ils ne voient pas une seule fois la lumière du jour. Déjà à mon époque les agriculteurs avaient beaucoup de difficultés à suivre le rythme effréné des industries alimentaires.

- Un agri… quoi, Mamie ?

- Un agriculteur ou une agricultrice étaient des personnes qui élevaient les animaux. C’était leur métier.

- Drôle de métier. Ce sont les robots qui s’occupent des animaux maintenant. Mamie, c’est quoi un zoo ? C’est ce qui est écrit sur cette photo.

- Un zoo, c’était un lieu touristique où nous pouvions voir des animaux exotiques. Ca n’existe plus depuis des années puisqu’ils ont tous disparu, eux aussi. Les éléphants, les girafes, les lions, les singes…dit la grand-mère en montrant une photo de chaque espèce à la fillette.

- Et dans l’eau, dans les océans ? Il y a des animaux ?

- Avant, il y avait des milliers et des milliers de poissons. Beaucoup moins déjà quand j’étais plus jeune et cela toujours à cause de l’homme. L’homme chassait sur terre et pêchait en mer de manière excessive, c’est ce qui a petit à petit entrainé la disparition des poissons.

- Il y a quoi dans les océans maintenant, alors ?

- Des déchets, ma puce ! Des tonnes de déchets. Il n’y aurait pas assez d’une vie entière pour enlever, seul, tous ces détritus.

La matinée passe rapidement avec cette longue série de questions réponses sur les animaux. Camille laisse Ninon se reposer devant la télévision et part préparer le déjeuner. Elle est très vite rattrapée par sa petite-fille qui lui dit :

- Mamie, est-ce qu’on pourrait éviter de manger de la viande, ce midi, s’il te plait ? Il y a déjà assez d’animaux qui sont morts.

- Ma puce, les animaux dans le congélateur ne sont que des bouts d’animaux, ils sont morts depuis un moment déjà, rigole la grand-mère, presque émue de la bienveillance de sa petite-fille.

Elles finissent par manger léger. Une salade de légumes suivie d’une part de moelleux au chocolat.

- Tu as peut-être quelque chose à dire sur le dessert ? Tu n’es pas obligée d’en prendre tu sais, dit Camille d’un air taquin.

- Rater le meilleur gâteau du monde, fait avec amour par ma Mamie ? Jamais ! répond Ninon qui dévore, en quelques coups de cuillère, la part de gâteau.

Elles retournent s’asseoir dans le salon et une nouvelle conversation aussi dense que la précédente démarre directement.

- Maman dit qu’il y a longtemps, tu travaillais. Ca consiste en quoi travailler ? demande Ninon.

- Et oui ma puce, je fais partie de la dernière génération de travailleurs. Vois-tu, à ton âge, j’allais à l’école puis au collège et au lycée. Nous étudiions tous pour faire un métier et gagner notre vie. Néanmoins c’était déjà compliqué. Ma mère n’a pas connu de difficultés à trouver plusieurs emplois dans sa vie. A l’inverse, quand j’ai été diplômée et en âge de travailler, il était déjà plus difficile de trouver un emploi. Puis… dit-elle en soupirant.

- Puis quoi, Mamie ?

- Puis, année après année tous les emplois ont disparu.

- Disparus ? Comme les animaux, Mamie ?

- Exactement. Depuis le tout début de l’Histoire, l’homme n’a jamais cessé d’inventer et de créer pour améliorer la vie des gens. Nous en sommes arrivés au point où tous les humains ont été remplacés par des machines automatiques, des robots etc. Aujourd’hui, plus personne ne travaille à part dans quelques domaines tels que la politique, la sécurité, l’informatique, l’ingénierie et heureusement pour nous, le divertissement.

- Mamie, pourquoi je ne vais pas à l’école ? Et pourquoi j’apprends plein de choses si c’est pour ne jamais travailler ?

- Comme je t’ai dit ma puce, les machines ont remplacé les gens. Tu n’as donc plus besoin d’aller dans une école puisque tu as tout un tas d’équipements numériques et informatiques qui te permettent d’apprendre beaucoup plus vite, sans sortir de chez toi. Quand bien même tu voudrais aller à l’école, ça n’existe plus. C’est comme les zoos.

- Oh, ça oui j’en connais déjà des choses pour mon âge, dit fièrement la fillette. Mais à part la famille, je ne vois jamais personne. Je reste enfermée toute la semaine à la maison à apprendre encore et encore, entourée d’ordinateurs et autres supports numériques. Ca devait être tellement bien l’école, Mamie.

- Rien que pour le plaisir d’avoir une récréation, tu aurais adoré. C’était le moment où nous jouions tous ensemble dans la cour de l’école. Nous nous amusions avec des ballons, des cordes à sauter, des billes. Puis, au collège et au lycée, la pause entre chaque cours, permettait de discuter avec les copines, de parler de tout et de rien, de critiquer, de refaire le monde… répond la grand-mère avec un léger frisson dû aux doux souvenirs de son adolescence.

Pourquoi jouer dehors ? Cela n’a jamais traversé l’esprit de Ninon qui a tous les jeux et l’amusement qu’elle veut sur ordinateur, tablette ou autres appareils technologiques.

- Mamie, tu me donnes envie de jouer dehors. Mais je ne saurais pas comment faire. Il semblerait que ta notion du mot « jouer » n’est plus du tout la même que celle des enfants de mon âge.

- Oui, mais quand j’étais petite, Internet venait d’émerger. A part le téléphone fixe payant et la télévision en couleurs non haute définition, nous nous amusions sans technologies. Je fais partie des premières générations à avoir connu les ordinateurs à la maison puis les premiers réseaux sociaux, la webcam, les premiers téléphones portables connectés partout où l’on va. Avant tout cela, les gens étaient tout de même heureux.

- Je te crois Mamie. Mais alors, pour revenir au travail. Quels emplois as-tu fait dans ta vie ? demande Ninon qui a bien du mal à s’imaginer le monde de sa grand-mère.

- Quand j’étais étudiante à l’université, l’été je travaillais comme caissière. Puis, une fois diplômée en histoire de l’art et ma carte de guide touristique en poche, j’étais employée dans un magnifique château où les touristes du monde entier venaient.

- Caissière ? Tu faisais quoi avec des caisses, Mamie ? Guide de quoi ?

- Caissier ou caissière, c’était la personne qui encaissait tes achats dans n’importe quelle boutique ou grande surface et à qui tu donnais l’argent. Guide, j’étais là pour faire visiter le monument et informer les gens par rapport à son histoire.

- Mamie, je suis perdue. J’ai l’impression que tu viens d’une planète qui est très lointaine. Pourquoi être caissier alors qu’aujourd’hui nous commandons tous nos produits de chez nous et nous recevons l’ensemble des marchandises par livraison effectuée par un robot. Pourquoi être guide ? C’est quoi un monument, de toute manière, Mamie ?

- Ahah, le monde évolue Ninon. Je te l’ai expliqué il y a quelques secondes. Avant, tout le monde avait du travail puis petit à petit tout a été remplacé par des logiciels, programmes automatiques et machines. Voilà pourquoi tu n’as jamais entendu parler du métier de caissier, de guide, de facteur, de conducteur de train, de chauffeur de taxi, d’agent d’accueil, d’ouvrier, de vendeur etc. Quant aux monuments, nous nous sommes retrouvés à un moment donné où il n’y avait plus de place pour construire neuf et moderne. La décision a été de détruire tous les monuments historiques, de raser toutes les forêts etc. Voilà pourquoi le monde que tu connais te semble être une succession interminable d’immeubles et de bâtiments modernes jusqu’à ce que tu arrives à l’océan. Ainsi, tu ne sauras jamais ce qu’était le Louvre, dynamité il y a des années de cela.

- Mamie, réfléchis. On peut tout retrouver sur Internet, réplique la fillette.

- Internet, encore et toujours Internet, soupire Camille.

Il est désormais l’heure du goûter. C’est l’occasion pour Camille et sa petite-fille de souffler un peu avant de reprendre de plus belle la conversation. Alors qu’elle déguste son bol de compote de pommes, Ninon se demande bien d’où peuvent venir ces fruits s’il n’existe plus aucun espace naturel.

- Dis-moi, Mamie. Est-ce que les fruits viennent des usines comme les animaux ?

- Tout vient de l’usine, ma puce. Les animaux, les fruits, les légumes, les vêtements, les objets en tous genres. Tout, répond la grand-mère.

- C’est tout de même des vraies pommes que je mange, non ?

- Oui et non. Ta compote, par exemple, est réalisée à partir de fruits qu’on a fait grandir de manière accélérée. Aujourd’hui, il ne suffit plus que de quelques jours pour qu’un aliment soit prêt à la consommation. Dans ma jeunesse, les récoltes se faisaient à des périodes bien spécifiques de l’année. Malgré le fait qu’on utilisait déjà beaucoup de produits nocifs.

- Ma compote est majoritairement chimique, alors. C’est ce que tu veux dire, Mamie ? demande Ninon, qui touille son dessert avec un léger dégoût soudain.

- Tout est chimique, aujourd’hui. Tout et encore tout, Ninon. Dans le mot « naturel », il y a « nature ». Hors, de nos jours, nous n’avons pas le temps de faire en fonction du rythme de la nature pour répondre à nos besoins, toujours plus importants. Et puis quelle nature, ma puce ? Je ne sais pas si ce mot peut encore avoir un sens dans notre société actuelle.

Elles continuent de manger en papotant, puis Camille décide de sortir un jeu de son enfance, un puzzle. Ninon n’a jamais fait de puzzle manuellement, seulement sur appareils numériques. C’est avec plaisir que la grand-mère et sa petite-fille partagent ce moment complice et amusant.

- Et pour finir, la trente-sixième pièce. En voilà, un joli paysage, dit la fillette.

- Je suis contente que ça t’ait plu, ma puce. Tu vois que c’est aussi agréable de se déconnecter de temps en temps, non ? répond Camille, heureuse de faire découvrir de nouvelles choses à sa petite-fille.

- Ahah, se déconnecter ? Mais Mamie, être connecté dans notre vie quotidienne, c’est vital, non ?

- Tous tes appareils, ils dépendent de quoi ?

- De l’électricité.

- Sais-tu que pendant des siècles et des siècles, l’homme a vécu sans électricité ?

- Mamie ! Tu as mangé trop de compote chimique, hein ! Ce n’est pas possible un monde sans électricité ou énergie ! dit la fillette en taquinant sa grand-mère.

- Il existait d’autres formes d’énergie. On utilisait la puissance du vent, de l’eau, la force des animaux et aussi tout simplement la force humaine.

- Mais, ils n’avaient aucune machine, Mamie ?

- Bien sûr que si ! Ne t’inquiète pas, l’homme n’a pas tout inventé récemment. Mais, même s’ils possédaient des machines, il fallait bien les déplacer. Rien que cela demandait énormément d’hommes. Auparavant, beaucoup de personnes mourraient sur les chantiers. C’était très dur, très épuisant.

- Tu veux dire, Mamie, qu’on construisait sa maison sans aucune machine électrique ?

- Voilà. Il n’y a que quelques siècles que l’électricité existe. Avant, les gens devaient tout faire eux-mêmes.

- Tu sous-entends, par exemple, qu’ils devaient s’éclairer avec l’objet inutile que tu as au fond des tiroirs de la cuisine ?

- Cet objet se nomme une bougie, ma puce. Et pendant très longtemps le feu était l’unique source de lumière quand il faisait sombre ou nuit. On ne sait jamais, elle pourrait servir un jour, en cas de panne de courant.

Une panne d’électricité ? Depuis sa naissance, Ninon n’a jamais vécu une seule panne de quoi que ce soit. Aucune machine, aucun robot, aucun objet n’a été défaillant. C’est avec humour qu’elle s’imagine dans sa chambre, seule avec une bougie, si un jour il devait y avoir une immense panne qui plongerait tout le monde dans l’obscurité.

- Mais comment vivre sans les machines, Mamie ? demande-t-elle. Nous sommes dépendants d’elles.

- Ma puce, tu es déjà si intelligente pour ton jeune âge. En effet, le monde est esclave de la technologie. L'homme va à sa propre perte en créant lui-même tous ces programmes, toutes ces machines... Tout cela nous permet un grand confort de vie mais malheureusement, aujourd'hui, nous sommes entièrement tributaires de tous ces systèmes. Je saurai encore me débrouiller mais ta génération sera incapable de vivre sans cette technologie suprême. Tu crois qu'elle t'aide, mais en fait, un jour sans elle et tu te rendras vite compte que tu es empotée, incapable de faire quoi que ce soit par toi-même, de tes propres mains.

Camille sent qu'elle s'est emportée et regrette très vite ses paroles. Après tout, rien de cela n'est la faute de sa petite puce. Elle est juste une victime du monde moderne, comme tous les autres.

C’est alors qu’on sonne à la porte.

- Cela doit être ta maman, Ninon. Je vais chercher ta veste. Enfile tes chaussures.

- Je n’ai pas vu la journée passer, Mamie. J’en ai appris des choses, aujourd’hui.

La grand-mère ouvre la porte d’entrée, embrasse sa fille et appelle sa petite-fille.

- Ninon, ta maman t’attend.

- J’arrive, j’arrive !

- Bonsoir, mon ange ! dit la mère de Ninon.

- Bonsoir, Maman ! Oh, si tu savais tout ce que j’ai pu encore apprendre aujourd’hui grâce à Mamie !

- Merci encore de l’avoir gardée, aujourd’hui, Maman.

- Pas de soucis, tu sais bien que c’est un plaisir de passer la journée avec ma petite puce.

Sur ces mots, la mère et la fille embrassent tendrement Camille puis montent dans la voiture. Durant le trajet, la fillette ne peut pas rester silencieuse. Elle assomme sa mère avec toutes ses connaissances.

- Tu savais que quand Mamie était jeune, ils devaient avoir un papier officiel et conduire eux-mêmes leur voiture ? Le per… quelque chose.

- Le permis, mon ange. Et oui, la génération de Mamie conduisait encore. Aujourd’hui il suffit juste de démarrer le véhicule et d’indiquer l’itinéraire, répond la mère.

- Tu trouves ça crédible un papier tout rose comme document officiel ? s’exclame Ninon, morte de rire.

La mère et sa fille arrivent à destination. Quelle journée, encore. Après avoir diné, Ninon retrouve avec grand plaisir son lit. Elle s’endort en pensant aux prochaines histoires de Mamie Camille.

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