L'adolescente (Partie 1)

15 minutes de lecture

Le temps passe si lentement lorsqu'il ne se passe rien...

Comme suspendu...Je me souviens sentir mes pulsions meurtrières réapparaître.

Toutes ces pensées imagées dépourvues d'humanité !

Tout le monde a de mauvaises pensées !
À la différence de vous, moi je pourrais très bien les réaliser.

Imaginez donc quels sont mes songes les plus obscurs à 13 ans !

S'ils devaient devenir réalité , vous ne voudriez pas m'avoir derrière vous comme le gibier en forêt, ne demandant qu'une chose : la pitié pour sa vie !

Six mois que je n'ai pas entendue parler de l'homme mystère. Les choses de la vie me paraissent plus simple avec mon oncle et ma tante.

Du point de vue du sommeil, je suis crevée !

Je découvre une télé à usage illimité dans ma chambre si belle à l'ambiance bucolique . Le papier peint à l'imprimé coquelicots inspire mes créations de dessins.Le lit en baldaquin aux allures de vieille charrette et ce fauteuil à bascule sont confortables malgré leur aspect rustique. Ainsi que mon bureau en bois d'ébène.

Et tout cela rien que pour moi ! !

Ce décor champêtre, ces meubles en osier et les décorations florales m'offrent l'illusion d'être libre même enfermée. Bien loin de ce que j'ai pu connaître lors de mon passage au foyer.

Ma plus grande occupation sont ces longs moments magiques de lecture permettant à mon intellect de s'élever au firmament des étoiles afin d'atteindre un niveau de conscience divine.

Je dois bien avoir deux ans d'avance sur le programme de 4 ème . Je ne le montre jamais car j'ai décidé qu'il est important pour moi de ne plus brûler les étapes.

Comme lorsque mon père me forçait à être sa femme jusqu'à ce que je ne mette fin à ses démons .

Depuis peu je me renseigne et lis beaucoup de livres philosophiques, religieux et tout se qui touche à l'aspect spirituel. Oui, nous recherchons tous des réponses quelque part. J'éxplore cette voie dans l'idée de créer mon propre courant religieux et idéologique .

Une secte, Vous dites ?

Non , ca me rappelle une autre histoire,
mais pas celle-ci.

Continuons voulez-vous !

J'ai repris les cours dans mon école aux murs de briques rouges, qui me rappellent les rebords de la cheminée sur laquelle mon père m'a cogné la tête quand j'étais plus jeune. Bien que cela soit derrière moi, je me sens comme une collégienne qui fut battue, abusée qui n'a pas pu vraiment s'épanouir dans la.....

Arrête !

blabla blaba bla !

Ambre tu es plus forte !

Je suis plus forte !

Je ne me résume pas qu'à cela, mais bien plus !

Je vais donc devoir chercher ma rédemption là où seule l'innocence se cache , parmi mes camarades, mes congénères !

Beaucoup de questions fourmillent dans ma tête. Peut-être devrais-je en parler à ma tante ou bien à cette pauvre fille assise sur ma droite depuis plus de trois mois ?

C'est que je n'ai pas vraiment d'amies, mise à part, peut-être, je dois l'avouer, la pauvre fille en question . Elle parle vraiment beaucoup, ce qui ne me dérange pas.

Grâce à elle j'apprends énormément sur les comportements humains.
En plus d'être ma pauvre fille, elle zozzote de manière très prononcée.La raison qui créée en elle ce sentiment d'avoir ce démon oppressant l'empêchant d'exprimer son plein potentiel.

La bridant au point de dire :"je suis une nana plutôt banale sans grand intérêt ! Ni pour moi-même, ni pour les autres !".
Il n'y a rien de banal chez l'Homme en tant qu'individu à part entière !

Moi, j'ai décidé de vivre cette nouvelle vie de manière tout sauf banale ! Quitte à jouer un rôle à la perfection même s'il n'est pas fait pour moi.

Après tout, l'homme mystère m'a bien dit que j'avais l'habitude des caméras ! Donc avec ma classe naturelle d'actrice de télé-réalité et mon rôle phare quelques minutes avant que je ne tue mon père, je devrais pouvoir m'en sortir si je suis dans l'obligation de camoufler mes émotions.

Je vous entends : "mais pourquoi la pauvre fille ?".

Parce que comme j'ai pu l'être, elle me fait penser à une bête blessée à qui l'on aurait retiré la peau pour l'échanger avec celle d'une autre espèce bien plus forte .

Pourtant ce que dégage cette pauvre fille n'est pas aussi fort que ça le devrait !

J'ai le nez pour ces choses là !

Même si elle montre une aisance intellectuelle et une certaine assurance, c'est faux ! D'ailleurs personne n'y croit au collège.

Une souris dans la peau d'un félin ne fera jamais d'elle un chat.

Mais attention !

Un chat qui se repose trop peut s'encroûter comme du vieux fromage !

Peut-être que cette amitié sera l'instrument de ma rédemption !

Depuis peu j'ai créé un groupe de lecture, qui propose un petit journal sur les aléas de l'adolescence . Je ne suis pas du genre à faire les choses à moitié. Lorsque je me fixe un objectif, je fais tout, absolument tout pour que rien n'y personne ne puisse m'en éloigner. Je suis bonne élève et cela sans grande difficulté.

Vous m'avez dit hautaine ?

Je ne vous en veux pas !

Je sais que vous ne le faites que par égoïsme afin de cacher vos propres doutes sur les capacités qui sont les vôtres .

Puis le plus important c'est d'y croire d'abord sois même...

Comme moi !

Qui ai crû en lui !

J'étais prête à tout !

Pardon ce n'est pas le moment je me suis un peu enflammée.

Il fait beau ce jour là. La classe semble être calme et détendue. Aucune animosité ne pourrait perturber cette journée. Je suis assise au premier rang, à mes pieds, mon sac Eastpak gêne le passage, comme beaucoup d'autres d'ailleurs.

La professeure principale, une très belle femme toujours tirée à quatre épingles, hurle chaque jour avec une formule plus ou moins semblable.

Ce n'est pas compliqué de ranger vos sacs ! Tout de même ! J'ai déjà failli tomber vintg fois, vous cherchez quoi ! Ma mort !? Je vous préviens continuez ainsi et j'annule le séjour découverte à Athènes ! Je vous donne la main vous me prenez le pied, si vous voyez ce que je veux dire jeunes gens. Des questions ?

Madame c'est pas ça l'expression ! Lui répondis-je sans savoir qu'elle faisait-de l'humour en changeant cette métaphore comme bon lui semble.

Je fais des progrès dans mes interactions sociales, une chose est sûre, l'humour n'est vraiment pas mon fort. Sauf lorsque c'est moi qui en fait.

Je me suis enfermée derrière la porte de ces toilettes lugubres du collège. J'utilise un paquet de mouchoirs entier afin de recouvrir chaque rebord de la cuvette. La moitié des lumières clignotantes me laissent quelques minutes dans
l'obscurité.Le papier semble aux abonnés absents depuis toujours. Les savonnettes en forme de citron me donnent l'impression d'être dans cette vieille école sur laquelle j'ai fais un article dans le journal du collège.
Une conversation raisonne dans les toilettes, elle fini par occuper toute mes pensées.

La reine du zozotage ! Tu devrais pas traîner dans les toilettes toute seule, c'est pitoyable. Je vais vous raconter l'histoire des trois petites souris sournoises s'attaquant au fromage !

C'est pas sympa, je vous ai rien fait. Le fromage innocent plaida sa cause de manière pacifique.

Elle n'est pas là, ta petite copine ?lui dit la seconde souris toujours plus curieuse.

C'est pas un cheveux mais un poil de cul que ta sur la langue ! À force de lécher le derche de la prof principal. Cria la troisième souris bien plus vulgaire montre désormais les dents

c'est bon les filles je ne voulais pas vous attirer des ennuis . C'est que je n'arrivais pas à suivre le cour il y avait trop de bruit. Cette explication énerva un peu plus les souris qui se montraient impatientes d'en finir avec le morceau de fromage.

— Espèce de pute ! Tu crois plaire aux mecs parce que tu exhibes tes gros seins ?! Mais aucun gars ne veut sortir avec une idiote qui à un cheveu à la place d'une langue ! Le fromage mal à l'aise, devient coulant, semblant vouloir s'échapper, avant que les souris ne fondent sur lui !

— À ta place j'aurais déjà coupé ma propre langue ! Nargua la plus aggressive des souris. Elles ont désormais leurs dents de rongeurs sur la croûte saillante du gentil petit fromage...sans savoir que tapis dans l'ombre se cache un intrus.

Je sors naturellement des toilettes, avant d'embrasser à pleine bouche Lamia. Nos langues s'entremêlent, je sens immédiatement ça gêne alors je me retire. Sournois, le chat sans gêne pris soins de faire une entrée des plus féline, se pavanant devant les souris sous le choc, comme pour marquer son territoire.

Moi je trouve que sa langue lui va très bien ! Puis je m'y connais en langue ! Vous devriez demander à mon père ! Un jour, il a perdu la sienne alors que j'étais présente. Peu de temps après, il a fini par disparaître . Tu ne voudrais pas disparaître comme mon père ? Le matou pris rapidement la défense du fromage, faisant trembler le rongeur le plus téméraire.
Les souris ne répondent plus !
Elles sont comme pétrifiées de voir un prédateur bien plus fort et sournois surgir devant eux !

Oui c'est à toi que je parle mais vous devriez déjà être sorties ! À moins que vous ne soyez là pour que je vous scalpe les petits melons qui vous servent de tête ! L'adrénaline du chat commence à se décupler. La possibilité d'une attaque généralisée est à prévoir.

Vous sentez surtout pas obligées de vous laver les mains les crasseuses. Le chat pris même plaisir à jouer un peu avec ses nouvelles proies.

Vas-y on bouge ! Tranquille ! Pas de galère meuf. On rigolait, c'est tout. Bien que plus nombreuses, les folles souris prirent la fuite apeurées par le chat qui semblait bien plus fou.

Merci, Ambre ! Bien joué ! Tu les as terrorisé ! La puissance de se baiser était incroyable ! Même moi je ne m'y attendait pas . Le fromage plein de gratitude, ne cessa de complimenter le chat sournois.

pas de quoi. Il faut parfois savoir se serrer les coudes. Est-ce le début d'une belle amitié ?

Ou bien une manière pour le chat de ne pas avoir à partager le fromage !

La morale de l'histoire, seul l'avenir nous le dira mes petites étoiles !

Héé !!!

Au fait, je ne vous ai pas dit son prénom ?

Cette amie elle s'appelle Lamia !
À SUIVRE.....  

Comme suspendu...

Je me souviens sentir mes pulsions meurtrières réapparaître.

Toutes ces pensées imagées dépourvues d'humanité !

Tout le monde a de mauvaises pensées !

À la différence de vous, moi je pourrais très bien les réaliser.

Imaginez donc quels sont mes songes les plus obscurs à 13 ans !

S'ils devaient devenir réalité , vous ne voudriez pas m'avoir derrière vous comme le gibier en forêt, ne demandant qu'une chose : la pitié pour sa vie !

Six mois que je n'ai pas entendue parler de l'homme mystère.

Les choses de la vie me paraissent plus simple avec mon oncle et ma tante.

Du point de vue du sommeil, je suis crevée !

Je découvre une télé à usage illimité dans ma chambre si belle à l'ambiance bucolique .

Le papier peint à l'imprimé coquelicots inspire mes créations de dessins.Le lit en baldaquin aux allures de vieille charrette et ce fauteuil à bascule sont confortables malgré leur aspect rustique. Ainsi que mon bureau en bois d'ébène.

Et tout cela rien que pour moi ! !

Ce décor champêtre, ces meubles en osier et les décorations florales m'offrent l'illusion d'être libre même enfermée. Bien loin de ce que j'ai pu connaître lors de mon passage au foyer.

Ma plus grande occupation sont ces longs moments magiques de lecture permettant à mon intellect de s'élever au firmament des étoiles afin d'atteindre un niveau de conscience divine.

Je dois bien avoir 2 ans d'avance sur le programme de 4ème . Je ne le montre jamais car j'ai décidé qu'il est important pour moi de ne plus brûler les étapes. Comme lorsque mon père me forçait à être sa femme jusqu'à ce que je ne mette fin à ses démons .

Depuis peu je me renseigne et lis beaucoup de livres philosophiques, religieux et tout se qui touche à l'aspect spirituel.

Oui, nous recherchons tous des réponses quelque part. J'éxplore cette voie dans l'idée de créer mon propre courant religieux et idéologique .

Une secte, Vous dites ?

Non , ca me rappelle une autre histoire, mais pas celle-ci.

Continuons voulez-vous !

J'ai repris les cours dans mon école aux murs de briques rouges, qui me rappellent les rebords de la cheminée sur laquelle mon père m'a cogné la tête quand j'étais plus jeune.

Bien que cela soit derrière moi, je me sens comme une collégienne qui fut battue, abusée qui n'a pas pu vraiment s'épanouir dans la..... Arrête !

blabla blaba bla ! Ambre tu es plus forte ! Je suis plus forte !

Je ne me résume pas qu'à cela, mais bien plus !

Je vais donc devoir chercher ma rédemption là où seule l'innocence se cache , parmi mes camarades, mes congénères !

Beaucoup de questions fourmillent dans ma tête. Peut-être devrais-je en parler à ma tante ou bien à cette pauvre fille assise sur ma droite depuis plus de trois mois ?

C'est que je n'ai pas vraiment d'amies, mise à part, peut-être, je dois l'avouer, la pauvre fille en question .

Elle parle vraiment beaucoup, ce qui ne me dérange pas. Grâce à elle j'apprends énormément sur les comportements humains.

En plus d'être ma pauvre fille, elle zozzote de manière très prononcée.

La raison qui créée en elle ce sentiment d'avoir ce démon oppressant l'empêchant d'exprimer son plein potentiel. La bridant au point de dire :"je suis une nana plutôt banale sans grand intérêt ! Ni pour moi-même, ni pour les autres !".

Il n'y a rien de banal chez l'Homme en tant qu'individu à part entière !

Moi, j'ai décidé de vivre cette nouvelle vie de manière tout sauf banale ! Quitte à jouer un rôle à la perfection même s'il n'est pas fait pour moi.

Après tout, l'homme mystère m'a bien dit que j'avais l'habitude des caméras ! Donc avec ma classe naturelle d'actrice de télé-réalité et mon rôle phare quelques minutes avant que je ne tue mon père, je devrais pouvoir m'en sortir si je suis dans l'obligation de camoufler mes émotions.

Je vous entends : "mais pourquoi la pauvre fille ?".

Parce que comme j'ai pu l'être, elle me fait penser à une bête blessée à qui l'on aurait retiré la peau pour l'échanger avec celle d'une autre espèce bien plus forte .

Pourtant ce que dégage cette pauvre fille n'est pas aussi fort que ça le devrait ! J'ai le nez pour ces choses là ! Même si elle montre une aisance intellectuelle et une certaine assurance, c'est faux ! D'ailleurs personne n'y croit au collège.

Une souris dans la peau d'un félin ne fera jamais d'elle un chat.

Mais attention ! Un chat qui se repose trop peut s'encroûter comme du vieux fromage !

Peut-être que cette amitié sera l'instrument de ma rédemption !

Depuis peu j'ai créé un groupe de lecture, qui propose un petit journal sur les aléas de l'adolescence .

Je ne suis pas du genre à faire les choses à moitié. Lorsque je me fixe un objectif, je fais tout, absolument tout pour que rien n'y personne ne puisse m'en éloigner. Je suis bonne élève et cela sans grande difficulté.

Vous m'avez dit hautaine ?

Je ne vous en veux pas !

Je sais que vous ne le faites que par égoïsme afin de cacher vos propres doutes sur les capacités qui sont les vôtres .

Puis le plus important c'est d'y croire d'abord sois même...

Comme moi ! Qui ai crû en lui !

J'étais prête à tout !

Pardon ce n'est pas le moment je me suis un peu enflammée.

Il fait beau ce jour là. La classe semble être calme et détendue. Aucune animosité ne pourrait perturber cette journée. Je suis assise au premier rang, à mes pieds, mon sac Eastpak gêne le passage, comme beaucoup d'autres d'ailleurs.

La professeure principale, une très belle femme toujours tirée à quatre épingles, hurle chaque jour avec une formule plus ou moins semblable.

— Ce n'est pas compliqué de ranger vos sacs ! Tout de même ! J'ai déjà failli tomber vintg fois, vous cherchez quoi ! Ma mort !? Je vous préviens continuez ainsi et j'annule le séjour découverte à Athènes ! Je vous donne la main vous me prenez le pied, si vous voyez ce que je veux dire jeunes gens. Des questions ?

— Madame c'est pas ça l'expression !

Lui répondis-je sans savoir qu'elle faisait-de l'humour en changeant cette métaphore comme bon lui semble.

Je fais des progrès dans mes interactions sociales, une chose est sûre, l'humour n'est vraiment pas mon fort. Sauf lorsque c'est moi qui en fait.

Je me suis enfermée derrière la porte de ces toilettes lugubres du collège. J'utilise un paquet de mouchoirs entier afin de recouvrir chaque rebord de la cuvette. La moitié des lumières clignotantes me laissent quelques minutes dans l'obscurité.

Le papier semble aux abonnés absents depuis toujours. Les savonnettes en forme de citron me donnent l'impression d'être dans cette vieille école sur laquelle j'ai fais un article dans le journal du collège.

Une conversation raisonne dans les toilettes, elle fini par occuper toute mes pensées.

— La reine du zozotage ! Tu devrais pas traîner dans les toilettes toute seule, c'est pitoyable.

Je vais vous raconter l'histoire des trois petites souris sournoises s'attaquant au fromage !

— C'est pas sympa, je vous ai rien fait. Le fromage innocent plaida sa cause de manière pacifique.

— Elle n'est pas là, ta petite copine ?

lui dit la seconde souris toujours plus curieuse.

— C'est pas un cheveux mais un poil de cul que ta sur la langue ! À force de lécher le derche de la prof principal

cria la troisième souris bien plus vulgaire montre désormais les dents

— c'est bon les filles je ne voulais pas vous attirer des ennuis . C'est que je n'arrivais pas à suivre le cour il y avait trop de bruit.

Cette explication énerva un peu plus les souris qui se montraient impatientes d'en finir avec le morceau de fromage.

— Espèce de pute ! Tu crois plaire aux mecs parce que tu exhibes tes gros seins ?! Mais aucun gars ne veut sortir avec une idiote qui à un cheveu à la place d'une langue !

Le fromage mal à l'aise, devient coulant, semblant vouloir s'échapper, avant que les souris ne fondent sur lui !

— À ta place j'aurais déjà coupé ma propre langue ! Nargua la plus aggressive des souris.

Elles ont désormais leurs dents de rongeurs sur la croûte saillante du gentil petit fromage...sans savoir que tapis dans l'ombre se cache un intrus.

Je sors naturellement des toilettes, avant d'embrasser à pleine bouche Lamia. Nos langues s'entremêlent, je sens immédiatement ça gêne alors je je me retire.

Sournois, le chat sans gêne pris soins de faire une entrée des plus féline, se pavanant devant les souris sous le choc, comme pour marquer son territoire.

— Moi je trouve que sa langue lui va très bien ! Puis je m'y connais en langue ! Vous devriez demander à mon père ! Un jour, il a perdu la sienne alors que j'étais présente.

Peu de temps après, il a fini par disparaître .

Tu ne voudrais pas disparaître comme mon père ? Le matou pris rapidement la défense du fromage, faisant trembler le rongeur le plus téméraire.

Les souris ne répondent plus !

Elles sont comme pétrifiées de voir un prédateur bien plus fort et sournois surgir devant eux !

— Oui c'est à toi que je parle mais vous devriez déjà être sorties ! À moins que vous ne soyez là pour que je vous scalpe les petits melons qui vous servent de tête !

L'adrénaline du chat commence à se décupler. La possibilité d'une attaque généralisée est à prévoir.

— Vous sentez surtout pas obligées de vous laver les mains les crasseuses.

Le chat pris même plaisir à jouer un peu avec ses nouvelles proies.

— Vas-y on bouge ! Tranquille ! Pas de galère meuf. On rigolait, c'est tout.

Bien que plus nombreuses, les folles souris prirent la fuite apeurées par le chat qui semblait bien plus fou.

— Merci, Ambre ! Bien joué ! Tu les as terrorisé ! La puissance de se baiser était incroyable ! Même moi je ne m'y attendait pas . Le fromage plein de gratitude, ne cessa de complimenter le chat sournois.

— Y a pas de quoi. Il faut parfois savoir se serrer les coudes.

Est-ce le début d'une belle amitié ?

Ou bien une manière pour le chat de ne pas avoir à partager le fromage !

La morale de l'histoire, seul l'avenir nous le dira mes petites étoiles !

Héé !!!

Au fait, je ne vous ai pas dit son prénom ?

Cette amie elle s'appelle Lamia !

À SUIVRE.....

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