Le manque de l'être aimer 

Une minute de lecture


Ce matin, je me réveille de bonne humeur. J’inspire une grande bouffée d’air. La vie est belle.
Le vétérinaire est encore là pour moi. Il dit que j’ai repris du poil de la bête. Que je vais déjà mieux qu’hier. Il est gentil ce monsieur, patient et doux avec moi. Il dit que la nourriture et une bonne nuit, on fait de moi un chien en pleine forme.
Je me repose dans ma cage quand une enfant et sa grand-mère se retrouve face à moi.
J’ai une pensée pour Zoé, J’aimerais tellement qu’elle me retrouve.
La fillette sort un gros os de son sac. Avec sa petite voix toute douce, elle me dit.
-C’est de la part de Zoé. Tu lui manques beaucoup, mais sa maman ne veut pas qu’elle vienne te voir. Elle m’a donné ça pour toi. Tiens.
Elle dépose l’os devant moi. Je suis tellement content. Je tourne en rond dans ma cage, aboie et remue la queue. La petite ne m’a donc pas oubliée.
L’os est énorme, en caoutchouc. C’est un gros jouet qui couine quand on le mâchouille.
Après une caresse sur le museau, la gamine et sa grand-mère repartent.
Cette après-midi, c’est sortie au parc entre chiens.
Les chats eux, préfèrent se prélasser au soleil.
La sortie se fait avec des bénévoles. Ils s’amusent avec nous. Nous lancent des balles, nous caresses. Cela fait un bien fou.
Le soir venu, tout le monde retourne dans sa cage. Une bonne nuit de sommeil, car demain, ces journées porte ouverte et certains d’entre nous partirons dans une famille aimante.

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