Daryl Coll, un esclave emprisonné dans un centre de détention baptisé Expérience, était chargé de sélectionner des familles pour le compte d'un réseau criminel international spécialisé dans le trafic des êtres humains. Ce prisonnier contrôlé depuis de nombreuses années par une société secrète, avait été forcé de suivre un programme de formation le jour de son arrivée au centre, puis avait été formé pour devenir un maître geôlier. Aujourd'hui responsable des nouvelles familles placées dans cette prison qui transformait les prisonniers en futurs esclaves « larbins », il en était devenu un des meilleurs éléments que le Conseil de cette organisation possédée.

Surnommaient "les hommes de l'ombre" ces malfrats l'obligeaient à choisir plusieurs personnes issues de la même famille sur une liste composée de plusieurs noms d'inconnus, anonymes qui feraient bientôt partie intégrante d'un programme de conditionnement d'êtres humains, destinés à devenir des futurs esclaves, des marchandises que les mafieux loueraient ou vendraient aux plus offrants, comme des simples outils de travail à des marchands d'esclaves sans scrupules.

Choisies et enlevées par des professionnels étant à la solde du crime organisé, nommé "les traqueurs", les familles étaient ensuite emmenées dans un bâtiment pour commencer leur éducation dans la structure qui allait les asservir, puis ces prisonniers fraîchement arrivés au centre allaient donc devoir commencer leur lavage de cerveau et débuterait le tout nouveau programme de conditionnement, puis serait obligé d'apprendre par cœur les règles strictes du complexe, qu'ils allaient devoir respecter à la lettre sous peine de recevoir de sévères sanctions.

Si un des prisonniers osait se rebeller et refusait d'obéir aux hommes chargés de la discipline, ces derniers frappaient l'insoumis à l'aide d'une matraque électrique télescopique mesurant cinquante centimètres, puis lui envoyaient plusieurs décharges pour l'obliger à coopérer. Dès que les captifs les plus récalcitrants furent violemment réduits au silence de force, puis emmenés brutalement ailleurs par les matons qui assuraient le confinement et domptait les détenus ingérables, les autres prisonniers devenus dociles se retrouvèrent tous rassemblés et placés en groupes de plusieurs rangées, afin d'être tour à tour marqués d'un code d'identification, constitué de la première initiale du prénom de chacun, ensuite la lettre était encerclée d'une couleur unique, correspondant à un identifiant personnel attribué aux membres d'une même famille, puis un tatouage de ce code était gravé sur le revers de leurs mains droites et pour finir un bracelet électronique était installé sur une de leurs chevilles pour pouvoir les pister à tout moment depuis une salle de contrôle située dans une zone qui était interdite d'accès aux détenus.

Bien entendu les captifs fraîchement arrivés dans cette prison, ignoraient l'existence de cette pièce et ne se doutaient pas que des écrans électroniques, ainsi que les commendes du panneau de contrôle des opérations étaient gardées de jours comme de nuit dans un lieu qui était protégé par un système d'ouverture à carte magnétique. Mesures de prudence Prise par le Conseil de l'autorité pour pouvoir surveiller et contrôler les moindres faits et gestes des familles en toute sécurité à l'intérieur même des murs de l'enceinte rendue inviolable par un périmètre entouré avec du fil barbelé électrifié. Propriété qui était envahie par plusieurs caméras de surveillance équiper d'un système d'alarme à infrarouge, ainsi que de plusieurs détecteurs de mouvements sans-fil, installer et cacher dans toute la propriété invisible aux yeux du monde.

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Nommé maître geôlier, Daryl qui avait été informé par le messager du conseil de l'autorité, qu'une nouvelle famille de larbin "le nom donné aux esclaves", venait d'être placé dans le centre et désigné pour s'occuper de leur éducation, l'homme attrapa la poignée avant de tirer dessus, afin de descendre du véhicule garé sur l'un des emplacements réservés aux esclaves ayant une autorisation de sortie exceptionnelle. Méfiant, il scruta les alentours et déambula dans le parking privé extérieur qui était équipé d'une barrière de sécurité automatique, il passa devant plusieurs caméras, puis il donna son formulaire de sortie et son laissez-passer à un gardien armé qui vérifia son identité sur le registre, avant de lui ouvrir les grilles électrifiées de la propriété pour le laissait pénétrer dans le vaste domaine du centre "expérience", gardé par des agents de sécurité et isolés au beau milieu des bois entourés de grands murs en béton, délimité par un dangereux fil de fer barbelés électrifiés, une clôture empêchant toute intrusion ainsi que toute évasion de l'exploitation. Le responsable des nouveaux larbins, mandater par le Conseil commença à marcher sur le sentier caché par une rangée d'immenses arbres, puis au bout d'une dizaine de minutes, il aperçut le jardin qui était entretenu par des femmes cultivant la terre, tout en surveillant les enfants qui jouaient autour d'elle, tandis que les hommes chargés des gros travaux s'occuper activement des tâches pénibles. Lorsqu'il se rapprocha des esclaves actifs et déjà dressés, il les vit subitement baisser les yeux devant lui, mais faisant mine de les ignorer sans même se retourner, il continua de marcher sur le gravier afin d'atteindre le fond de l'enceinte. Puis il pénétra dans un petit espace sombre pour descendre dans le sous-sol, afin d'aller voir le père de famille rebelle placé de force à l'isolement, par des larbins transformait en matons et qui étaient chargés de faire respecter la discipline aux prisonniers perturbateurs, agitateurs fraîchement débarqués au sein du centre et qui débuteraient bientôt leur reprogrammation mentale afin de devenir des esclaves dociles.