Chapitre 22

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Noah n’en revenait pas. La petite Princesse, cette jeune femme polie et innocente, se révélait être une femme avide de connaissance et dont la soif d’aventures la rendait encore plus érotique.

— Tu vas pas aimer Princesse, gronda-t-il, cherchant à se contenir avec difficultés, alors qu’il ne souhaitait que ça.

— Test tu verras bien. Mais je peux te dire que je n’apprécie pas de te voir te priver des mêmes sensations que moi, tout ça parce que tu veux y aller doucement. Je sais pourquoi tu le fais, mais je veux découvrir l’homme en plus du démon. Ne m’épargne pas parce que je suis fragile Noah. Laisse-moi découvrir qui tu es. S’il te plaît.

Noah la fit basculer sous lui, la surplombant de sa taille, son aura se déploya dans la pièce, aussi sombre que son désir pour elle. Taeliya distingua alors Kaelis à travers cette ombre noire et elle lui sourit. Elle n’avait pas peur, ni de lui ni du démon qui l’habitait. Elle était courageuse et l’aimait plus que tout. Noah y voyait là une forme de rédemption pour son âme noircie depuis l’enfance.

Alors, par amour pour sa belle, l’homme et le Mal se mélangèrent pour ne faire qu’un et possédèrent Taeliya qu’ils firent hurler de plaisir. Le premier coup était dur et dénué de tendresse. Elle avait voulu les connaître et elle allait être servie. L’un grondait tandis que l’autre s’agrippait à ce petit corps aussi fragile que les pétales d’une rose, pour mieux s’enfoncer en elle lui faisant tâter de cet être dont la douceur avait désertée l’âme. Ils se possédaient l’un l’autre pour engloutir la jeune femme dans cette brutalité qui était la leur.

Contre toutes attentes, Taeliya ne pleurait pas. Au lieu de leur dire d’arrêter, de les supplier qu’elle regrettait de leur avoir demandé, elle les implorait de continuer. Elle chercha la bouche de Noah, dévora ses lèvres d’un baiser fiévreux, heureuse d’avoir réussi à le faire céder. La jeune femme lui rendit coup pour coup, ondulant avec diablerie son corps contre le sien, déclenchant en lui une succession de frissons de plénitude qu’il regrettait amèrement de ressentir tandis qu’il lui déformait le corps de sa puissance.

— Désolé Princesse… Désolé, l’entendit-elle murmurer contre son oreille.

— Je t’aime… je vous aime tous les deux.

— Taeliya…

Dans un ultime cri de puissance, Noah explosa en même temps que la jeune femme d’un orgasme dévastateur qu’il n’avait encore jamais connu. Ce même moment de jouissance explosive qui lui ouvrit enfin les portes de ce paradis tant désiré mais impossible à visiter.

La lumière était tamisée, la chaleur y était douce et le chant de sa belle parvint jusqu’au tréfonds de son âme, berçant Kaelis qui ronronnait comme un petit chat. Noah ressentit un apaisement infini et quand il réintégra son corps, la jeune femme était à deux doigts de suffoquer à cause de son poids sur elle. Il s’en aperçut et la libéra en roulant sur le côté, l’embarquant avec lui, la calant contre son torse.

— Désolé Princesse, je…

— C’était magique, le coupa-t-elle le souffle court. Je… Je n’ai pas les mots pour décrire ce que je viens de vivre et c’est sûr que j’aurai des courbatures demain, mais c’était merveilleux.

— Tu as mal ?

— Un peu, mais ça va.

— Chérie…

— Tout va bien Noah. Je l’ai voulu. Je l’ai demandé et je ne regrette pas ! Ne va pas tout gâcher s’il te plaît.

Il l’attira plus proche de lui, l’enserrant d’un bras, déposant sa bouche sur sa tête, humant l’odeur de ses cheveux.

— Tu es une véritable sorcière doublée d’une guerrière redoutable.

— Et toi un démon dans toutes ses formes.

Il la sentit sourire contre son torse, son cœur battait déraisonnablement, ce qui l’inquiéta, jusqu’à ce qu’il entende un autre son précisant la faim de sa belle. Il ne put retenir un petit rire moqueur. Noah se releva, le corps luisant de sueur. Taeliya voulut l’imiter mais ses forces l’avaient totalement quittée.

— Tu veux manger dans le lit ?

— Hmm, pourquoi pas.

— Reste là, je vais nous préparer de quoi reprendre des forces.

Il lui embrassa la tempe, enfila un boxer, et descendit dans la cuisine. Pendant ce temps, Taeliya revivait sa première fois tel un souvenir indélébile, le sourire aux lèvres.

Oui elle avait mal, mais elle l’avait cherché. Seulement, son corps réclamait déjà à nouveau cette brutalité qui faisait la force de son amant. Il lui manquait et elle n’arrivait pas à respirer, cette sensation était encore plus intense, ce qui lui fit comprendre qu’il lui était encore plus indispensable qu’elle ne l’avait pensé.

Quand il revint une bonne demi-heure plus tard, elle lui renvoyait un regard perdu.

— Ça va pas ?

— Noah…

Il posa le plateau sur la table de chevet et grimpa sur le lit pour venir la prendre dans ses bras. Elle tremblait, ce qui l’inquiéta.

— Qu’est-ce qu’il y a ? 

— Noah… Je… Je ne sais pas ce qu’il m’arrive…

— Explique-moi.

— Je… J’ai ressenti un grand vide quand tu es descendu. Je n’arrivais plus à respirer ni à penser clairement. C’était comme si tout en moi était en manque de toi. Je… je ne sais pas comment l’expliquer. Je sais que tu n’étais pas loin, mais ce n’était pas pareil !

Noah comprit que leur lien, autant que leur relation, venait de prendre un tournant radical. Elle lui appartenait, voilà ce que cela signifiait. Il avait soumis son esprit autant que son corps mais pas son cœur. Elle le lui avait déjà offert, au contraire du reste qu’il était venu chercher de lui-même. Il se sentait esclave de la belle Princesse tout comme elle était soumise à cette même force d’attraction qu’ils les tiraient l’un vers l’autre, sans possibilité de se débattre. Ce qu’ils avaient créé était puissant les rendant dépendant l’un de l’autre, asservissant leurs esprits et corps au point qu’ils ne pouvaient plus rester loin sans en ressentir un manque et une douleur.

— C’est ce qu’on appelle l’amour fusionnel ma belle Princesse, murmura-t-il contre ses lèvres gonflées par ses assauts répétés.

— Alors je ne veux pas le perdre.

Surpris mais heureux, Noah la fit basculer sous lui et posséda à nouveau ce petit corps qui lui appartenait désormais et à tout jamais. Jusqu’à l’épuisement, délaissant le plateau tout près d’eux qui pourtant leur servirait plus tard au beau milieu de la nuit quand leurs corps seraient à court d’énergie.

Deux mois passèrent et Stein avait pu voir sa fille devenir plus mature, plus belle. Sa relation avec l’Oni avait tant évoluée qu’elle impactait sa façon de voir le monde. Noah avait été renvoyé en mission à l’étranger un mois après leur retour au manoir, laissant la jeune femme seule dans leur chambre, mais elle acceptait.

Bien malgré elle cependant, car l’absence de son démon la marquait beaucoup et la nuit elle se réveillait sans cesse pour le chercher sachant pertinemment qu’il n’était pas là. Elle pouvait se noyer dans les vêtements de ce dernier, respirant son odeur pour apaiser son esprit torturé. Son propre cœur lui jouait des tours, faisant croire à cette dernière qu’il ne reviendrait pas mais chaque jour il lui laissait un message codé lui indiquant qu’il allait bien et qu’il avait hâte de rentrer.

Le mois était passé si vite depuis son départ, mais pour Taeliya il avait également été très lent. Les démons avaient dû partir avec leur chef pour un autre pays en mission suicide, la laissant seule avec Jess et Marc qui la trouvaient changée.

Un jour, alors qu’ils venaient la récupérer après son atelier du jeudi soir, Jess lui posa la question fatidique dans la voiture :

— Taeliya, t’as quelque chose de changé.

— Tu trouves ? s’étonna-t-elle en cherchant sur elle ce qui avait bien pu lui faire dire une telle chose.

— T’es plus… éblouissante qu’avant. Qu’est-ce que l’Oni a bien pu te faire ?

La jeune femme se figea. Tout le monde semblait le savoir, alors pourquoi son ami le lui demandait avec autant de sérieux ? Même Marc tourna la tête vers lui, adressant au jeune homme un regard choqué..

— T’es pas sérieux quand même Jess ?! répliqua l’armoire à glace.

— Bah quoi ?

— Nan mais là c’est poussé quand même… soupira Marc reportant son attention sur la route.

Ne comprenant pas ce qu’il avait pu dire d’étrange, il jeta un coup d’œil à son amie qui regardait à travers la fenêtre, l’air complètement absorbé par un souvenir visiblement gênant, en vu des couleurs sur ses joues.

— T’en fais pas Princesse, Jess est encore ignorante de toutes ces choses, tenta le mafieux derrière son volant.

— Tout comme je l’étais, rétorqua-t-elle en soufflant.

— T’en fais pas pour lui ma belle, je pense qu’un bon briefe sur les bonnes manières et Jess sera de nouveau opérationnel.

La jeune femme pouffa doucement, mais son esprit était déjà retourné à cet instant magique qui n’avait pas duré longtemps, dans cette petite maison en pleine forêt. La brutalité avait remplacé la douceur mais cela n’avait pas retiré le plaisir de sa première fois. Son corps s’en souvenait encore et se mit à trembler de volupté au simple rappel de la puissance du démon en elle. Il fallait qu’elle se reprenne pour ne pas se retrouver dans une situation encore plus gênante.

— T’es vraiment con toi, murmura Marc à son acolyte. Comment tu fais pour être son ami sans savoir ce qu’elle peut bien faire dans sa vie ?

— Bah quoi ? Je suis pas H 24 avec elle non plus ! se défendit Jess de plus en plus curieux.

— Nan, mais tu cherches… tout le clan est au courant de ce qu’ils ont fait ce week-end-là, sauf toi visiblement…

— Qu-Quoi ? Ils ont fait quoi ?!

— Tais-toi, tu vas l’embarrasser encore plus. T’iras voir Sonia…

Jess se tourna une énième fois vers la belle perdue dans ses pensées quand soudain… Un camion les percuta violemment. Leur véhicule se fit projeter plus loin sur la route, l’habitacle complètement renversé.

Taeliya percuta le toit de pleins fouet et perdit connaissance. De petites flammes commencèrent à lécher le véhicule. Marc tenta de réveiller Jess retenu par sa ceinture de sécurité.

— Jess ! Jess ! Taeliya ! Taeliya !

Aucune réponse, il se dégagea mais tomba lourdement sur le toit de la voiture retournée. Le corps douloureux, il chercha à briser la vitre de toutes ses forces, il pouvait voir le camion non loin d’eux, complètement immobile le moteur tournant encore.

Il décrocha Jess et le bouscula pour le réveiller.

— Jess !

— Marc ?

— On a été percuté, il faut réveiller Taeliya et la faire sortir de là au plus vite !

Blessé aux côtes, Jess dû s’y reprendre à plusieurs fois pour s’extirper de la voiture, mais alors que les deux hommes sortirent enfin, une traînée s’alluma, courant rapidement vers la voiture où se trouvait encore la jeune femme.

Ils se dépêchèrent de tirer sur la portière arrière et firent tout ce qu’ils purent pour détacher Taeliya sans la blesser afin de la sortir avant que la voiture n’explose. Toutefois, alors qu’ils se pensaient en sécurité, ils s’effondrèrent sur la route et ce fut la dernière fois qu’ils la virent.

[…]

— He ! s’exclama un homme, He ! Vous m’entendez ?

Jess capta la voix et tenta de s’y raccrocher pour se réveiller mais avait terriblement mal au crâne. Quelqu’un toussa à côté de lui. Marc ?

Il ouvrit enfin les yeux pour trouver son ami, mais pas la jeune femme. Immédiatement il se redressa et s’empressa de demander aux gens attroupés autour d’eux pour savoir s’ils l’avaient vu, mais aucun d’eux ne semblait avoir assisté au désastre.

— J-Jess ?

— Taeliya a disparu.

— Qu-Quoi ?!

— Il faut appeler le chef, ça va pas lui plaire.

— L’Oni est pas censé rentrer dans quelques jours ?

— Si, mais lui aussi va pas être facile à maîtriser quand il l’apprendra.

Non loin d’eux, deux ombres observaient la scène, masquées pour ne pas être reconnu, la jeune femme évanouie dans leur fourgon.

Ils grimpèrent et quittèrent les lieux avec une information cruciale : c’était la femme de l’Oni du clan Carlington. Leur employeur avait décidément mis les pieds dans une histoire qui allait lui coûter la vie comme à eux. Mais les ordres étaient les ordres et ils s’appliquèrent à les exécuter. De plus, ils allaient être gracieusement payés pour ça.

Arrivés dans un hôtel particulier, un homme vint à leur rencontre pour s’exclamer :

— Vous l’avez ?

— Oui chef.

— Vite ! Descendez là dans la cage ! Elle devrait se réveiller dans quelques heures. Autant bien l’accueillir.

Se frottant les mains, son plan marchait à la perfection, mais l’information manquante risquait de tout gâcher.

Tandis que l’homme se frottait les mains, fier de son méfait, au manoir l’ambiance était toute autre.

— Jess ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

— On… On a été percuté par un camion alors qu’on rentrait. 

— Taeliya a été enlevée Boss, continua Marc.

— Je sais. 

— Il est prévenu ?

— Oui. Racontez-moi tout ! N’omettez aucun détail.

Stein était tendu, sombre et sa seule envie était de récupérer sa fille saine et sauve. Cependant, elle avait besoin de son traitement au risque d’en mourir.

Les minutes défilaient, rapprochant la jeune femme de sa dernière heure et Noah était encore trop loin pour qu’il puisse mettre au point un plan de secours. Mais il devait attendre également les retours d’une de ses équipes partie enquêter sur les lieux. 

Noah reçut le message alors que le groupe s’apprêtait à plier bagages.

— La Princesse a l’air pressée de vous retrouver chef, ironisa Carl.

Mais le visage mort de son chef alerta le groupe.

— Taeliya a été enlevée. 

— Quoi ?!

 Les hommes se levèrent d'un bond et se rapprochèrent de lui pour lire le message.

— Jess et Marc la ramenaient au manoir, lut-il. Ils ont été percutés par un camion et elle a été enlevée. Faut rentrer.

Noah serra les dents, son cœur se comprima. Kaelis tournait comme un lion en cage, enragé par le fait d’apprendre que leur Princesse venait de subir le plus impensable. Tous les deux se figèrent en se rappelant de sa maladie. Ni une ni deux, il engouffra ses affaires dans son sac, vérifia qu’il n’oubliait rien et le groupe quitta l’hôtel pour prendre le large afin de retrouver la jeune femme et d’éviter un massacre trop sanglant qui pourrait lui coûter la vie.

J’arrive chérie, pensa-t-il assis sur son siège de jet privé. J’arrive, tiens bon, je vais te retrouver.

Il serrait si fort l’accoudoir qu’il faillit le fracasser sous sa force brute. La noirceur de son âme déclencha en lui une crise de violence qu’il maîtrisait très mal à mesure qu’il se rapprochait du manoir. Plus la colère prenait place en lui, coulant dans ses veines et noircissant son cœur, le pourrissant d’un besoin pervers de tuerie, moins il était capable de maintenir cette sombre part de lui sous contrôle. 

Stein, je suis de retour. Envoya-t-il à son chef.

Je suis armé, je t’attends, répondit ce dernier aussi sombre que l’Oni.

Le clan courait à sa perte, les deux hommes étaient des tueurs expérimentés et des traqueurs d’hommes qui avaient toujours réussi là où la police échouait. Ils n’étaient pas connus pour être des tendres, bien au contraire ! Ils étaient tous les deux des monstres sanguinaires et violents. Si Stein était devenu un homme d’affaires hors pair, Noah lui n’avait jamais cessé d’être le démon qu’il prétendait être. L’image qui lui collait à la peau n’avait pas été altérée bien que la jeune femme l’ait rendu un peu plus doux à son contact.

Mais voilà, le père et le compagnon étaient privés de sa présence, pire même ! Elle leur avait été arrachée pour une raison qu’ils connaissaient et c’est d’ailleurs avec cette certitude qu’ils étaient motivés à traquer et retrouver la personne qui avait osé toucher leur Princesse.

Plusieurs heures plus tard, alors que le manoir était sens dessus dessous, les équipes fouillaient la ville, rendant celle-ci plus effrayée qu’un soir d’Halloween.

[…]

Quand Noah rentra au manoir, près de 12 h plus tard, fatigué par le trajet et le décalage horaire, les habitants prirent peur. Stein l’accueilli et explosa entre eux une colère sombre où le meurtre flottait comme un étendard.

— Boss.

— Stein, nous ne sommes plus à ce point là si étranger. le corrigea le chef de clan.

— Stein… Des nouvelles ?

— Oui, des gens ont vu un fourgon noir se stationner près de la scène avant de partir précipitamment. répondit-il en expliquant aux démons ce que Jess et Marc lui avaient expliqué.

— Mais pas de témoin pour remonter la plaque. souffla Noah.

— Non, ce serait trop simple sinon. Mais j’ai une piste.

— J’ai pu pirater le système de vidéo surveillance de la ville, expliqua un des hommes du clan. J’ai réussi à remonter son trajet, mais je l’ai perdu sur l’autoroute.

— Ils n’ont pas quitté la ville, intervint Noah sombrement.

— Comment ça ?

— C’est une technique de pro. Brouiller les pistes faisant croire qu’ils sont partis alors qu’ils sont encore là., expliqua Noah.

— Astucieux.

— C’est surtout un bon moyen pour nous emmerder, gronda Carl. Fais voir ce que t’as trouvé.

L’homme montra sur sa tablette le fourgon en question et Carl nota tout ce qui lui semblait important : la taille, la direction prise, celle que le conducteur évitait avec soin. N’ayant pas de plaque d’immatriculation, il ne pouvait s’aider de ça. Une fois tout expertisé, il montra le résultat à son Boss et les deux hommes froncèrent les sourcils.

— Stein… Je crois que l’on va devoir rendre une petite visite à une certaine personne.

Noah venait de confirmer les spéculations du chef de clan. Mais avant de se rendre chez cette personne, ils allaient devoir envoyer des équipes rôder et surveiller certaines zones stratégiques.

— Son temps est compté, on doit agir vite.

— Personne ne sait que ma fille est malade ni le genre de maladie qu’elle a, et encore moins son traitement. Joe, sans ses doses, combien de temps a-t-elle ?

— Je dirais pas plus de trois jours, elle n’est pas assez « en chaire » pour tenir longtemps sans son traitement. Elle va rapidement perdre connaissance, expliqua le médecin inquiet.

Noah gronda sourdement, frappant la table massive du billard. La colère explosa en lui telle une bombe mortelle, il s’en voulait de n’avoir su protéger sa belle, mais saurait faire payer à son ravisseur l’audace dont il venait de faire preuve.

— Ils sont morts ! gronda-t-il.

***

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