Chapitre 23

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Quelques heures étaient passées depuis l’enlèvement et le clan était en pleine effervescence. Kim avait été chargé de retrouver le fourgon et de déterminer sa destination grâce aux caméras de surveillance de la ville, ce qui lui prit peu de temps.

Et son sang ne fit qu’un tour quand il découvrit le lieu exact.

— Chef ! s’exclama-t-il, venez voir !

Noah se précipita vers son bras droit, suivit de près par Stein et se figea.

— Tu avais dit que tu savais qui l’avait enlevé, souffla Stein en s’adressant à son bras droit, le regard fixé sur l’écran.

— Oui et il semble que j’avais raison.

— Boss ?

— Kingsley… grondèrent Noah et Stein en chœur.

Jess se leva brusquement pour venir voir à son tour et fulmina.

— Je vais leur faire la peau s’ils l’ont touché ou blessé !

— Du calme Jess, fit Carl, posant une main sur son épaule.

Jess se retint de couiner sous la force brute de ce dernier.

— Il faut un plan bien établi pour aller la récupérer ! intervint Tristan. On ne peut pas y aller comme ça, Chef. Ils vont se douter de quelque chose et lui feront du mal.

— Tu as raison, on va devoir être prudent, concéda Stein. Tu as une idée ?

Noah fit mine de réfléchir.

— Carl ! Toi et Tristan vous allez installer les détecteurs dans le quartier, et ne vous faites pas repérer !

— Tu penses qu’ils vont surveiller nos allées et venues ?

— Oui. À mon avis, ils sont déjà tout près, attendant qu’on bouge. On doit leur faire croire que c’est pas le cas.

— Ils n’y croiront pas. Ma fille est comme la prunelle de mes yeux.

— Quand bien même, on doit leur laisser une marge de manœuvre le temps de pouvoir trouver où elle est détenue précisément avant d’y débarquer. Rassure-toi. S’ils la touchent, ils seront morts une fois que j’irai la chercher.

Noah était formel : ils allaient mourir.

La famille Kingsley n’allait pas survivre à son passage. Noah allait encore une fois prouver au monde entier qui IL était : l’Oni du clan Carlington.

Le géant gronda si fort de colère que tous eurent la sensation que la maison elle-même se mettait à trembler de panique. Sa colère n’avait plus de filet de sécurité, elle se savait libre d’éclater. Il tentait de se maîtriser pour la belle Princesse qui devait attendre qu’on vienne la chercher.
Oui, il se retiendrait autant que possible avant d’arriver à la récupérer. Une fois sauvée, il pourrait enfin laisser aller sa fureur, réduire en poussière cette famille et montrer à qui appartenait la jeune femme.

[…]

Taeliya mit trois bonnes heures avant de pouvoir se réveiller et de réaliser qu’elle n’était ni dans la voiture avec Jess et Marc ni au manoir avec sa famille. Elle dut cligner au moins une bonne dizaine de fois les paupières afin de laisser ses yeux s’habituer à la luminosité trop faible de l’endroit où elle se trouvait.

Elle entendait un faible bruit non loin d’elle. Probablement des gens ? De la circulation ? Elle ferma les yeux à nouveau pour tendre l’oreille, mais ses sens étaient bien trop brouillés pour qu’elle puisse capter quoi que ce soit.

Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Souviens-toi Taeliya, souviens-toi… Tu étais dans la voiture avec Jess et Marc. Tu rentrais de l’université et…

Une vive douleur lui vrilla le crâne. Elle se prit la tête entre les mains et gémit de douleur.

Continue de te souvenir ! Continue ! Vous étiez dans la voiture, Jess n’avait pas compris que toi et Noah avaient fait l’amour pour la première fois durant le week-end de ton anniversaire, Marc lui avait dit qu’il devait en parler à Sonia pour savoir et ensuite… AH ! Le camion ! Un camion nous a percuté et la voiture s’est retournée, on m’a sortie et puis plus rien. Est-ce que j’ai été enlevée ? Depuis combien de temps je suis là ? Où je suis ? Quelle heure il est ?

Tant de questions fusaient dans son esprit, lui donnant une sacrée migraine. Mais elle continuait à faire travailler sa mémoire, quand soudain une porte s’ouvrit. Elle ne pouvait pas donner l’opportunité à son ou ses agresseurs de la questionner. Elle reprit sa place et fit semblant d’être encore endormie.

Son corps faible lui facilita la tâche. Elle resta là, étendue et fatiguée.

— Elle s’est réveillée ? entendit-elle.

Taeliya reconnut la voix. Son sang ne fit qu’un tour : Monsieur Kingsley ! C’était donc lui qui avait commandité son enlèvement ? Quelle en était la raison ? Peut-être allait-il en parler, ce qui répondrait à sa question…

— Non, pas encore, répondit un homme en ouvrant la porte.

Des pas raisonnèrent devant une porte qui claqua contre un mur, puis s’avancèrent vers elle.

— Qu’elle est belle. 

Rien que l’entendre le dire lui donna la nausée, mais quand il se pencha plus près d’elle pour la renifler, Taeliya dû retenir son corps de la trahir.

— Quand elle sera réveillée, il faudra la réduire au silence.

— Monsieur, Carlington va chercher à la récupérer.

— Il peut toujours essayer ! pouffa Kingsley. Vous avez brouillé les pistes. Il ne saura jamais qu’elle est ici. Mais il sera surpris quand je la présenterai comme étant ma favorite.

— Vous ne craignez pas que Madame soit jalouse ?

— Oh elle le sera ! Depuis le temps que je ne la touche plus et qu’elle a des vues sur Carlington.

— C’est quand même dangereux de l’avoir enlevé.

— Qu’est-ce que tu veux qu’ils fassent ?! Ils ne savent pas où elle est, ni qui l’a enlevé ! Elle est ici entre mes murs et y restera jusqu’à ce que je décide de la vendre.

Taeliya vivait l’horreur.

Tout ce qu’ils se disaient lui donnait vraiment envie de vomir. Elle savait que les Kinglsey n’étaient pas des gens respectables, mais au point de vouloir enlever la fille de son ennemi pour en faire une prostituée et vouloir la revendre comme un vulgaire bout de viande ?! Jamais elle ne s’était attendue à vivre ça, et encore moins de la part de cet homme immonde. Elle savait que sa femme rêvait de vouloir mettre la main sur son père. Dommage pour elle, ce dernier venait d’entamer une relation avec Alya.

Ô quelle sera sa grande colère quand Madame Kingsley l’apprendra. Rien que d’imaginer la réaction de cette dernière découvrant Alya pendue au bras de Stein Carlington, Taeliya jubilait, y voyant là une forme de vengeance aussi violente qu’un coup d’estoc.

Elle devait rester concentrée. Gardant les yeux fermés, la respiration calme et lente, elle tenta de contrôler son corps pour ne pas réagir à ce que l’homme tentait de faire.

— Il faudra la laver, déclara Kinglsey en se redressant. Pour qu’elle soit présentable ce soir au dîner.

— Si elle se réveille.

Si elle se réveille, en effet…

— Faudra la forcer dans ce cas. Laissons-lui encore jusqu’à 19 h et en suite il faudra la réveiller pour la préparer, j’enverrai Natalia.

— Bien, Monsieur.

Elle les entendit fermer la porte et partir. Une fois assurée d’être seule dans la pièce, elle rouvrit les yeux et pu enfin étudier l’endroit dans lequel elle était retenue captive.

La salle ressemblait à une chambre dans laquelle elle était attachée à une cage en fer. Aucune fenêtre, il y faisait froid. Elle tâta son corps à la recherche de l’un de ses effets personnels. Sa montre était cassée, probablement à cause de l’accident. Ses bijoux étaient encore sur elle, mais son téléphone…

Elle resta figée, ne bougeant pas d’un pouce, restant à l’affût du moindre bruit puis souleva son vêtement pour prendre ce dernier dans la poche arrière du short qu’elle portait sous sa robe.

Grâce à Dieu il était plus ou moins intact. Hormis quelques éclats par-ci par-là, il fonctionnait encore, mais indiquait qu’il n’y avait aucun réseau, l’empêchant de contacter Noah ou son père.

Elle tenta tout de même d’envoyer un message codé à son compagnon, espérant qu’à un moment ou un autre, il arrive à l’intercepter. Elle esseya de bouger dans le peu d’espace qu’elle avait pour trouver un peu de réseau.

Son bras gracile passa entre les barreaux pour atteindre un recoin de la pièce proche de la porte, et… Eurêka !
Elle avait une barre ! C’était peu, mais c’était assez pour que son message, dans lequel elle disait que Kingsley l’avait enlevée et qu’elle se trouvait chez lui, puisse s’envoyer. Cependant, elle précisa ne pas être sûre de pouvoir garder son téléphone. Dans son message, elle ajoute qu’il n’était pas au courant de sa maladie et qu’elle se sentait affreusement faible. Elle indiqua le peu de choses qu’elle avait réussi à entendre. Si Noah ou son père recevaient son message, elle espérait qu’ils se viennent vite la chercher. Elle fermerait les yeux sur les agissements du démon, tant qu’il venait la récupérer.

Le message fut envoyé, il lui aura pris quelques secondes et elle fit ce que son père lui avait enseigné pour ce genre de cas : elle ouvrit son téléphone, retira la carte sim, la brisa et planqua le téléphone quelque part, priant pour que Noah comprenne son message et vienne rapidement la chercher. Mais elle savait que ça lui prendrait un peu de temps pour monter un plan.

Alors qu’elle s’allongea à nouveau, des pas résonnèrent dans le couloir. Vite, elle ferma les yeux mais que ne fut pas sa surprise quand elle entendit la voix de la femme de son kidnappeur retentir contre les barreaux de la cage.

— Mais qui voilà ?! s’exclama la femme dédaigneuse. La fameuse « fille » de Carlington ! Te voilà enfin dans mes mains, petite garce ! Ton « père » n’aura plus de choix que de vouloir négocier avec nous pour te récupérer et tu sais ce que je vais lui demander, n’est-ce pas ? Oh oui tu le sais !

Taeliya l’entendit ricaner. Cette femme était aussi cinglée que son mari. S’ils s’imaginaient qu’il suffisait de menacer son père pour le faire flipper, c’était se mettre le doigt dans l’œil, jusqu ‘au coude.

Elle laissa alors la femme déverser sa haine le temps de faire passer un léger malaise. L’heure de son traitement arrivait et elle ne l’avait toujours pas pris. Elle connaissait les risques et ce que ça pouvait faire à son corps si elle avait du retard. Combien de temps prendraient son père et Noah pour venir la chercher ? Joe sera-t-il avec eux pour la sauver ? Devrait-elle leur faire ses adieux ?

Elle ne pouvait pas se permettre d’être défaitiste. Il fallait qu’elle tienne jusqu’à ce que son démon vienne la sauver. Elle avait confiance en sa famille et elle devait croire en la capacité des siens. Il fallait qu’elle leur laisse le temps de recevoir le message, le décoder et monter un plan pour venir la tirer de là.

En attendant, elle tiendrait le coup. Elle ferait ce qu’il faut pour faire face à cette horrible femme et son ignoble mari.

La femme Kingsley continua de verser son sel sur elle tandis qu’elle faisait mine d’être encore dans les vapes.

Noah, Kaelis… Papa, dépêchez-vous…

[…]

L’Oni sursauta.

Son portable venait de sonner. Sa belle avait réussi à le contacter ! Son message était codé, comme il le lui avait appris. La procédure voulait qu’elle détruise les preuves une fois son message envoyé, aussi Noah n’y répondit pas. Elle n’avait plus aucun moyen de le contacter mais le contenu du message serait suffisant pour eux.

— C’est Taeliya ! s’exclama-t-il.

Stein se précipita vers lui. Cependant, le regard sombre du démon ne lui plût guère.

— Qu’est-ce qu’elle dit ?

— Que l’on avait vu juste : Kingsley l’a bien enlevé. Le pire c’est qu’elle m’autorise à tout mettre à feu et à sang.

Il passa son téléphone au chef de famille qui frappa un grand coup dans le mur, s’entamant les phalanges.
Alya tenta de l’empêcher de tout casser et lui soigna la main.

— Tendre femme… soupira-t-il en la regardant faire

— Qu’est-ce qu’elle dit ?

— Qu’il veut la prostituer et la vendre.

Alya se figea. L’horreur tinta son regard, brisant un peu plus le cœur de ce père déjà en colère.
Le reste de la famille se réunit autour du trio et le plan fut mis en place : y aller pour tout casser. Rien de plus, rien de moins.

Mais elle y avait noté une petite chose que seule Sonia compris.

— Je crois que je sais quand le mettre à exécution. Regardez, elle dit que demain soir il voudra l’exposer et nous y invite.

— Elle sera trop faible d’ici là pour participer à ce genre de soirée… déclara Joe inquiet.

Ils savaient que, le meilleur moyen d’exterminer ce couple immonde était d’en faire un exemple en les détruisant de façon spectaculaire.

Le clan Carlington ne se laissera jamais marcher dessus. Tous ceux qui s’y étaient déjà essayé n’étaient désormais plus là pour en parler.

Stein et Noah se jetèrent un regard meurtrier, plus personne ne pourrait les arrêter.

— Je veux en être ! s’exclama Alya.

— Non ! gronda Stein. C’est trop dangereux !

— Taeliya est mon amie, je ne peux pas rester là sans rien faire alors qu’elle vit un enfer là-bas !

— Alya, vous allez vous mettre en danger inutilement. Taeliya se sentirait coupable que vous participiez et qu’il vous arrive quelque chose, dit Sonia avec douceur, berçant Stanislas dans ses bras.

Alya refusait de laisser la jeune femme sans tenter quelque chose. Elle comprenait les angoisses du clan. Pourtant, sa place était aux côtés de Stein. Elle ne voulait abandonner ni le père ni la fille.

Un regard vers l’Oni lui indiquait clairement que lui n’en avait plus rien à faire, l’humain n’était plus présent, seul le démon dangereux se trouvait là. Il venait de pénétrer dans un monde de chaos où seule la destruction existait, ce qui donna des frissons glacés à Alya. Un coup d’œil à Stein pour le trouver dans le même état que l’Oni. Tous les deux n’avaient plus rien d’humain, les monstres se dévoilaient. Elle savait bien que, au moment où ils trouveraient la jeune femme, la monstruosité qui se cachait en eux exploserait pour tout détruire. 

En son for intérieur, elle était persuadée qu’elle devait y aller. Au moins pour permettre à Joe d’avoir de l’assistance afin de l’aider à administrer les soins de secours à la jeune femme. Sonia ne pouvait pas quitter le manoir à cause de son fils, Alya savait qu’elle s’en voulait de ne pouvoir être la première auprès de Taeliya afin de lui apporter ce réconfort maternelle pour la rassurer. On lui avait déjà parlé de ce couple, mais jamais elle ne se serait attendu à ce qu’il soit aussi néfastes et qu’ils aillent aussi loin.

— Ta fille est courageuse, elle a su quoi faire. Mais laisse-moi y aller, au moins pour remplacer Sonia auprès d’elle quand Joe la soignera ! l’implora Alya.

Stein planta un regard vide en elle.

— Boss, fit le médecin. Laisse-la venir avec moi. On restera en retrait avec les gars en attendant que vous la sortiez de là, j’aurai besoin d’aide.

— Je ne veux pas risquer de…

— Tout ira bien, fit Alya en lui prenant le visage entre ses mains. Tu m’as protégée jusque-là, laisse-moi te rendre la pareille en m’occupant de ta fille pendant que vous deux… vous faites ce que vous avez à faire. Taeliya a dit qu’elle fermerait les yeux sur le massacre que l’Oni compte bien faire. Évitons lui un nouveau traumatisme. Je prendrais soin d’elle, ne t’en fait pas. D’accord ?

— Je ne peux pas vous accompagner et Taeliya aura besoin d’une présence féminine près d’elle pour la calmer, intervint Sonia. Si les gars ne vont pas tous au front, ils resteront avec Joe et Alya pour les protéger le temps que vous la sortiez de là et qu’ils puissent la soigner. Alya doit faire ses preuves.

Cette phrase fit tiquer Stein. « Alya doit faire ses preuves », elle avait raison et il détestait Sonia pour ça. Il n’avait aucune raison de ne pas lui faire confiance, mais leur relation naissante devait suivre des règles imposées par le clan, qu’il avait lui-même érigées. L’une d’elles voulait que, si quelqu’un entrait dans le clan, il ou elle devrait prouver sa loyauté envers la famille et son chef. Sonia avait raison, Alya devait prouver qu’elle voulait cette relation et faire partie de la vie de sa fille au sein du clan.

Il regarda les deux femmes, puis son clan et poussa un long soupir de résignation.

— S’il t’arrive la moindre chose, Taeliya m’en voudra et moi également… dit-il.

— Il ne m’arrivera rien. Je veux juste qu’elle rentre saine et sauve. L’Oni a besoin de sa femme et toi de ta fille. Ton clan a besoin de retrouver sa Princesse et moi mon amie. En vie si possible. Je sais que tu feras ce qu’il faut pour ne rien laisser au hasard, pareil pour lui. Le clan Carlington a une réputation des plus sanglantes à tenir, alors je sais que rien ne m’arrivera. Ramenez-la, c’est tout ce que l’on veut.

Noah gronda si fort sur ce plaidoyer.

Oui il voulait récupérer sa femme. Sa Princesse avait dit qu’il pouvait tout détruire du moment qu’il venait la sauver, et il entendait bien le faire.

— Demain soir, dit-il sombrement, la famille Kingsley n’existera plus.

Il quitta les lieux pour se diriger vers le sous-sol où se trouvait un grand terrain de jeu dans lequel on pouvait le voir frapper dans un sac de box… sans gants. Il avait besoin de se défouler pour être sûr que le lendemain il serait assez concentré pour réduire cette famille de dépravés en charpies. Il les tuerait tous jusqu’au dernier pour récupérer sa belle. Kaelis rugissait en lui, son besoin de cadavres se faisait de plus en plus oppressant et le mafieux se sentait être englouti dans une noirceur qu’il connaissait beaucoup trop bien.

— Je ne l’avais jamais vu comme ça, dit Carl devant la vitre qui donnait sur la salle.

— J’ai beau le connaître depuis longtemps, c’est aussi une première pour moi, fit Stein.

— Vous allez vraiment le laisser faire ce que la petite lui a autorisé de faire ?

— Non seulement je vais le laisser faire, mais je vais y participer. Je les ai laissé trop longtemps faire ce qu’ils voulaient. Pas cette fois. Je ne peux plus faire l’ignorant alors que mon propre sang est à deux doigts d’être vendu tel un morceau de viande juteux.

Alya ne savait pas encore à quel point le chef du clan le plus sanguinaire allait être à l’image de sa réputation.

Son test commençait maintenant.

***

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