Chapitre 7

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Quelques jours après l'incident des hybrides, Ela avait décidé que nous étions suffisamment prêts pour commencer les "vraies" missions. Pendant la première année de formation de koelien, on confiait souvent aux aspirants des missions sans vrai danger, à effectuer avec la totalité du groupe. Parmi les plus fréquentes, il y avait les escortes, la récupération d'ingrédients dans des lieux... inhospitaliers, ou encore l'élimination de créatures. Cela leur permettait de se familiariser avec les missions telles qu'on pouvait les confier aux koeliens, sans pour autant prendre de risque. Vers la fin de l'année, ils pouvaient même intégrer une mission en dehors du groupe, avec un koelien.

La veille du départ, Ela nous avait expliqué la mission : dans un village voisin, une horde de gobelins faisaient des ravages dans les champs et les prairies en tout détruisant et en tuant des animaux. Le chef du village, impuissant, avait fait appel aux koeliens pour “régler le problème rapidement”.

C’est ainsi que nous nous retrouvions sur la route en direction dudit village.

Je repensais à nos leçons sur les gobelins : il s'agissait de créatures humanoïdes ne dépassant pas les soixante centimètres. Bien que je n'en avais jamais vu en vrai, j’avais eu l'occasion de voir plusieurs illustrations : avec une tête en forme d’œuf et de longues oreilles pointues, ils étaient plutôt laids.
Les gobelins n'étaient pas vraiment dangereux : entre le fait qu'ils ne maîtrisent pas la magie et qu'ils ne possèdent pas d’aptitudes particulières, ils s'attaquaient principalement aux animaux domestiques ou d'élevages. Ils semblaient également trouver très divertissant d’importuner les humains, en détruisant tout sur leur passage. Ils ne s’attaquaient jamais directement à eux, à moins d'y être absolument obligés. Cela dit, bien que les gobelins soient d’une stupidité à toute épreuve, ils étaient également vicieux et rapides. Et je pressentais que cette mission allait être fatigante.

Le chemin vers notre destination fut bref, et en arrivant au village, je fus surprise de constater que les rues étaient vides. Nous traversions ce que je supposais être une rue commerçante lorsque des ricanements nous parvinrent, de loin. Juste après, un cri animal se fit entendre.

En arrivant sur place, nous découvrîmes une douzaine de gobelins qui se mouvaient autour de la bête blessée, une pauvre vache sans défense. Ils sautillaient, tournant autour d'elle en la griffant de temps en temps. Je fis une grimace de dégoût en les voyant lécher le sang sur leurs doigts ou directement sur l'animal lui-même. J'entendis quelqu'un déglutir de dégoût à côté de moi.

Alors qu’Ela s’installait tranquillement sur la clôture avec un sourire sadique, Zelen fut le premier à dégainer son épée et à se jeter dans la bataille, suivi de près par nous autres.

Au départ, je ne pensais pas qu'il fallait être huit pour s'occuper d'une douzaine de gobelins. J'étais loin de la réalité... Ela n’avait pas exagéré pendant ses leçons : ils étaient vraiment insupportables ! Impossible de les toucher tant ils étaient rapides ! Ils ne cessaient de bouger dans tous les sens, nous griffant et nous mordillant. Mais le pire, c'étaient leurs rires ! Il me tapait sur le système, rajoutant une couche au fait que je n’arrivais pas à les toucher malgré tous mes efforts.

Lorsqu'ils firent tomber Nayru à genoux, il y eu un énorme brouhaha de moqueries qui m'énerva encore plus ! Amali l'aida à se relever et ils se remirent à combattre.

Il fallait adopter un autre plan que l’attaque frontale. Me battre avec mon épée me ralentissait, mais je couvrais plus de surface, les empêchant de me toucher la plupart du temps. Je tentais d’atteindre l’un d’eux avec un coup de pied, mais il esquiva sans le moindre problème. Ce dernier me rit au nez, ce qui accentua fortement mon agacement.

— Bordel de merde ! jurai-je entre mes dents.

Il me fallait une autre idée, parce que j’en avais vraiment marre de taper dans le vide.

— J’en ai eu un ! s’exclama Zelen.

Il brandissait fièrement son épée au bout de laquelle un gobelin reposait, embroché. Il ne semblait pas s'inquiéter de son autre adversaire, accroché à sa cheville, ce qui me fit rire.

— Mais tu vas crever, oui ? s’énerva Enriel en tentant un nouvel assaut, qui se termina en un échec cuisant.

— Un problème, Enriel ? C’est trop dur pour toi ? me moquais-je.

— Tu peux parler… marmonna-t-il.

C’est à ce moment-là qu’un des gobelins, plus habile que les autres, réussi à me toucher au poignet. C’était une blessure superficielle, mais elle posa un gros problème : mon épée était tombée à terre, trop loin pour que je puisse la récupérer rapidement.

C’est alors que je remarquais quelque chose : aucun de leurs coups ne semblait réellement destiné à nous blesser. Était-ce parce qu’ils n’étaient pas assez forts ou parce qu’ils préféraient jouer plutôt que de se battre pour de vrai ? Cette dernière hypothèse eu raison de ce qui restait de ma patience, d’autant plus qu’ils semblaient vraiment s’amuser. Tout comme Ela, que j’entendis rire à plusieurs reprises.

Alors que j'esquivais de justesse un assaut de deux gobelins, je trébuchai et tombai lourdement au sol. Le sable que je reçus dans les yeux me fis jurer de nouveau mais me donna une idée géniale. Je saisis du sable dans ma main avant de la balancer à la figure de l’un d'entre eux. Désorienté sans son sens de la vue et crachotant, il me laissa une ouverture. Je saisis l'un de mes couteaux et lui plantais dans le bas du ventre, avant de remonter pour l’ouvrir jusqu’à la gorge.Ce que je n’avais pas prévu et que j’esquivai de justesse, c’était l’intérieur de son ventre qui se déversa sur le sol. Une odeur nauséabonde s’en échappa et je manquais de vomir. Pourquoi ne l’avais-je pas tout seulement planté dans la tête ? Stupide idiote.

— Le sable ! hurlai-je à mes camarades. Utilisez le sable pour les aveugler !

Pourvu que les gobelins ne comprennent pas. Étaient-ils capables de parler ?

Je crachais les restes de poussière que j’avais dans la bouche et je vis Nayru se jeter au sol avec la grâce d’un éléphant. Comme je l’avais fait, il se saisit du sable et le jeta à la figure de la créature, ce qui lui donna l’occasion de le transpercer de son épée.

Delnan, lui, s’agenouilla avec précaution, la main posée au sol, et attendit que son ennemi approche. Ce dernier, surpris, le fixa avec interrogation avant de se jeter sur lui sans réfléchir davantage. Le combat se finit exactement comme le précédent.

Malheureusement, l’un des gobelins cria des paroles incompréhensibles à ses camarades, et nos adversaires changèrent leur façon de combattre. Pour commencer, la technique du sable ne marcha plus. Ensuite, ils arrêtèrent de jouer : ils attaquaient pour blesser.

En jetant un œil autour de nous, je comptais encore six gobelins.

— On va les rassembler au même endroit, indiquai-je.

Cela prit beaucoup trop de temps, mais nous réussîmes finalement à les encercler. Il ne fallut alors plus que quelques minutes pour tuer les derniers.

Tous en sueur et particulièrement agacés, nous nous retournions vers une Ela amusée.

— Ce n’est pas trop tôt ! râla-t-elle pour la forme.

— Quoi ! Mais c’était super chiant ! s’indigna Nayru.

— C'est vrai que ces gobelins sont redoutables, dans leur genre, ajouta Amali.

— Moi, ils m’ont énervé ces pu…

Enriel ne put finir sa phrase car Zelen posa sa main sur son épaule avec un regard réprobateur. Enriel soupira de fatigue.

— Tout va bien, on s’en est sorti, rit Lanelle.

— C’était une bonne idée, le sable, dit Delnan.

— Pendant trente secondes, oui, se moqua Enriel.

Je le gratifiai de mon plus beau sourire signifiant « je vais te tuer ».

Un homme s’approcha alors que nous étions en train de nous chamailler (pour changer). Il se racla la gorge pour signaler son arrivée, et nous nous tournâmes vers lui.

— Bien le bonjour, je suis Syldun, le chef de ce village. Je tiens, au nom de tous les habitants, à vous remercier de nous avoir sauvés de ces horribles créatures. Transmettez mes remerciements au Drezen surtout.

Il s’entretint avec Ela plusieurs minutes avant que nous ne reprenions la route.

***

De retour au domaine, Ela refusa de nous laisser rentrer chez nous. Nous étions dans un état pathétique : nos tenues d'aspirants étaient pleines de sable et de sang, et étaient déchirés de partout. Et je ne parlais même pas de l'odeur !

— Il y a un sujet dont nous devons parler, avait-elle expliqué. Il est encore tôt, nous avons le temps.

Ainsi, nous nous installâmes sur les chaises de la salle d’entraînement, à l’écoute. Je ne sais pas pourquoi mais j'appréhendais ce qu’elle allait nous dire. Je m’étais souvent fait la réflexion qu’Ela manquait d’empathie, mais le plus terrifiant avec elle, ce n’était pas quand elle nous faisait un entraînement à la limite de la torture et qu’elle souriait avec sadisme. Non, c’était bien quand son visage n’exprimait aucune émotion. J’avais déjà vu cette expression sur des koeliens en retour de mission... C’était annonciateur d’emmerdes.

C'est cette expression qu'elle affichait à ce moment-là. Et pire que cela, elle se saisit d’une des chaises et s’assit en face de nous. Amali et moi nous jetâmes un regard inquiet.

— Bien… commença-t-elle. Cela fait maintenant plusieurs mois que je vous entraîne, et vous n’êtes pas sans savoir que la première partie de la formation se termine au bout d'un an. Dites-moi, est-ce que vous savez ce qui vous attend, après ?

— Heu… non.

— Nayru, alias l’éternel idiot ! commenta Enriel.

— Moi non plus je ne sais pas, précisa Zelen.

— Tu viens d’un autre clan Koe si je me souviens bien, dit Ela.

— C’est exact : le clan Koedas, situé dans la ville de Jodd. Nous n’avons pas le même système de formation des koeliens.

J’avais lu quelques trucs sur Jodd et le clan Koedas par le passé, car nous ne nous étions pas attardé sur le sujet pendant la leçon d’Ela sur les différents clans Koe du Royaume de Shei.

Le clan avait été créé plus d’un siècle plus tôt. Après la mort du Drezen de l’époque, deux hommes souhaitaient prendre sa place. De nombreuses tensions venant de l'extérieur du clan attisaient les tensions internes. Chaque prétendant au titre avait sa propre vision pour gérer la situation. L’un voulait conserver les enseignements et les pratiques des débuts du clan, ayant déjà prouvés leur efficacité. Tandis que l’autre voulait révolutionner le système, le moderniser. Ils étaient tous deux soutenus par la moitié du clan, et seul un combat pouvait désigner le nouveau Drezen.

Le conservateur vaincu le révolutionnaire, mais ce dernier, convaincu de courir à la perte du clan, décida de s’en aller. Suivi par ceux qui le soutenaient, ils allèrent à l’ouest pour fonder le troisième clan Koe. Les tensions entre les deux clans continuèrent plusieurs décennies jusqu’à s’effacer complètement.

— Cela peut être très intéressant de comparer nos deux méthodes, Zelen. Veux-tu bien nous en parler un peu ?

— A Jodd, tous les meolans sont formés au combat et à la survie, sauf cas particuliers, à partir de leurs dix ans. La formation dure quatre ans et ressemble un peu à la formation du clan Koelio. Puis, le choix est laissé aux enfants. Ceux qui souhaitent devenir koelien vont être intégrés à une équipe existante, s’entraîner et partir en mission avec eux pendant deux ans. Il y a moins de koeliens qu’à Helloï, mais ils sont, je pense, mieux formés.

— Tu as donc passé une première formation là bas, devina Enriel. Je comprend mieux pourquoi tu t’en sors aussi bien.

— Merci pour ces explications Zelen, je n’en savais pas tant. Et du coup, qui sait comment cela se passe chez nous ? demanda de nouveau Ela.

— La seconde année de formation se fait en individuel. Ceux qui ont passé correctement la première année et souhaitent continuer doivent se trouver un maître, commença Shann.

— Ensuite, ajoutais-je, ils l’accompagnent en mission et s'entraîne avec lui pendant une année.

— Il me semble que cette année peut-être recommencée plusieurs fois, dit Enriel. Jusqu’à ce que l’on trouve sa voie.

— En effet, il y a plusieurs métiers possibles, le terme de “koelien” est très large, compléta Ela.

— Récolte d’informations, diplomatie, espionnage, guerre... énuméra Delnan d’un air ennuyé.

— Et qu’est-ce qui vient après cette seconde année ?

— On a fini, non ? demanda Amali.

— Au contraire, corrigea Ela, vous commencez. Il vous reste encore beaucoup de chemin avant de devenir koelien, mais il est important que vous commenciez déjà à réfléchir à ce que vous voudrez faire. Voilà le sujet dont j'aimerai discuter avec vous. Y en a-t-il parmi vous qui savent déjà ce qu'ils souhaitent faire ?

Personne ne prit la parole dans un premier temps, réfléchissant.

— Allons, vous n’allez pas me dire que vous n’y avez pas réfléchi !

— J’aimerai être stratège, commença Shann, incertain.

— C'est-à-dire ?

Il réfléchi quelques secondes avant de répondre :

— Un stratège pour le clan ? De guerre, dans des batailles.

— C’est très précis comme métier. D'autant plus que nous ne sommes pas en guerre si régulièrement. Et quelle genre de stratégie veux-tu mettre en place ?

— Pas forcément que de guerre... Je voudrais travailler pour le clan, faire partie des décisionnaires. Définir quelle est la bonne stratégie pour gagner. Pour survivre !

— C'est un but qui t’honore, répondit Ela. Mais sais-tu ce que cela implique d'être stratège ? De diriger ? T'es-tu déjà posé la question ?

Il réfléchit, incertain. Je l’avais rarement vu si démunis.

— Des décisions ? essaya Zelen à sa place.

— Quels genres de décisions ?

De nouveau, Shann ne su quoi répondre, ce qui agaça Ela.

— Pourquoi ne pas nous dire directement ce à quoi vous voulez en venir, lança Delnan, las.

— J’essai de vous pousser à réfléchir ! s’agaça-t-elle. Mais très bien : Shann, travailler parmi les décideurs implique beaucoup de responsabilités. Pourrais-tu supporter de donner des ordres à tes coéquipiers tels que d'éradiquer tout un peuple ? De tuer un enfant ? Supporterais-tu de causer la mort de centaines de personnes, juste pour en sauver une ? Que se passerait-il si tes choix conduisaient à la mort de tes camarades ? Pourrais-tu envoyer un homme à une mort certaine si cela impliquait la réussite d’une mission ?

Il ne put répondre, il n'avait visiblement jamais vu les choses sous cet angle. La tête baissée, les épaules rentrées, il semblait réfléchir à ce qu’elle venait de lui faire comprendre.

— Quelqu’un d’autre veut se lancer ? Personne ?

— J'aimerais diriger une équipe de SAP. Ou du moins, en faire partie, affirma Enriel.

La SAP (soit Section d'Aide et de Protection) est une branche spéciale du clan, chargée des missions les plus dangereuses. Elle assure la pérennité du village. Il y a cinq équipes composées des meilleurs koeliens. Ce sont les seules équipes stables du clan.

Il existe trois unités spéciales : la SAP, la DRIE et la GRI. Pour la seconde, il s'agit de la Division de Récolte d'Informations et d'Espionnage. On parle plus ouvertement des espions, mais elle comprend également des « interrogateurs » (parler de torture aurait pu déranger, mais tout le monde savait la vérité, sans se l'avouer).

La dernière unité traitait de la Gestion des Relations Interraciales. Comme leur nom l'indique, ils sont chargés des relations avec les autres races et autres clans. Autant dire que cela n'est pas une mince affaire. Tous les communiqués importants passent par eux.

— Intéressant… mais plus ou moins la même question, tu te verrais assassiner un innocent ? Un enfant ? Obéir aux ordres, quoiqu'il arrive, sans prendre en compte ton propre avis ?

Lui non plus, ne répondit pas, et il détourna les yeux, la mâchoire serrée. Je voyais bien qu’il se retenait de lui dire ce qu’il pensait. Probablement pour éviter la confrontation. Peut-être avait-il un peu murit depuis le début de la formation !

Amali hésita quelques instants, puis prit la parole :

— J'aimerais enseigner, transmettre mon savoir à la nouvelle génération.

— Juste après la formation ? demanda Ela. Tu ne veux pas être koelien avant ?

— Si ! Mais pas forcément longtemps, juste assez pour avoir l'expérience nécessaire pour pouvoir enseigner.

— Et si tu n'es pas assez forte pour protéger tes élèves, parce que tu as quitté trop tôt le terrain ? Et si tu ne leur apprenais pas les bonnes choses et qu’ils se faisaient tuer en mission, tu le supporterais ?

Par moment, comme ce jour, j’avais envie d’étrangler Ela. Je savais que ses intentions étaient bonnes, mais ses manières étaient déplorables ! Elle voulait nous décourager ? N’était-elle pas censé nous motiver pour que l’on donne le meilleur de nous-même ?

Je croisais les bras et me laissait tomber sur le dos de ma chaise. Je n’aimais pas ses méthodes.

— Personne d’autre ?

— Pour que vous brisiez nos espoirs ? demanda Delnan, impertinent. Je ne vois pas l’intérêt.

— Être koelien n’a rien d’un rêve, et c’est exactement la raison pour laquelle je fais cet exercice avec vous. De l’extérieur, nous avons l’air de fiers combattants pour le bien, capable de tout endurer. Mais ce n’est pas vrai, nous sommes toujours humains. Ce que je veux, c’est vous préparer à la réalité de notre monde. La vie de koelien n’est pas une vie de rêve, vous n’aurez pas toujours à sauver la veuve et l’orphelin ou à tuer des monstres mangeurs d’hommes. Parfois, on vous demandera de faire quelque chose d’horrible, ou qui va à l’encontre de vos valeurs.

Ela soupira, pas forcément agacée mais… comme fatiguée. Soudainement, elle me sembla plus vieille qu’à l’accoutumé.

— N’est-ce pas justement l’objectif de la deuxième année de formation ? Voir si l’on est capable de supporter le travail ? demanda Enriel.

— Et savoir s'il nous convient, ajouta Shann.

— Si, ça l’est… répondit Ela. Je veux simplement vous y préparer. Ce n’est pas à moi de vous dire ce que vous devez faire ou ne pas faire. Ni à personne d’autre que vous-même. C’est à vous, et uniquement à vous, de décider quelle voie vous allez emprunter. Méditez sur ce que je vous ai dit, on en reparlera.

Et sur ces mots, elle nous libéra.

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