Chapitre 6

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Les jours qui suivirent furent de plus en plus passionnants, bien que de plus en plus difficiles. Le niveau demandé augmenta en flèche, et ni Enriel ni Delnan ne s'étaient plaint de nouveau. Mon corps criait de douleur et s’entraîner dans ces conditions étaient de plus en plus dur. J’accueillais notre jour de repos chaque semaine avec joie, passant la journée à dormir ou à traîner au parc.

Deux mois s’écoulèrent, et je commençais enfin à prendre le rythme. Je n’avais vraiment pas hâte que l’on passe à de l’entraînement toute la journée ! Je n’étais pas sûre que mon corps le supporterait. Mais à aucun moment je n’avais eu envie d’arrêter.

J’étais bien contente d’avoir commencé à étudier et à travailler mon physique avant le début de la formation, car en voyant Amali et Nayru commencer de zéro, je les plaignais beaucoup. Ils avaient beaucoup de mal à tenir la cadence. Au début, je pensais qu’Ela allait être encore plus dure avec eux, mais j’avais tord. Nous avions découvert que, avec elle, le plus important n’était pas de réussir, mais de tout donner pour y arriver. Parce qu’à force d’essayer et avec suffisamment de persévérance, ce n’était qu’une question de temps pour y arriver. Et elle avait raison, ces deux-là étaient ceux qui avaient le plus progressés depuis le début.

Cette semaine-là de nouveau, j'attendais le jour de repos avec impatience. J'avais adoré la leçon de la semaine sur les covens de sorciers (comme la plupart des leçons d'ailleurs), mais les entraînements me tuaient !

Nous étions en pleine conversation en sortant du bâtiment lorsqu’une explosion se fit entendre. Une nouvelle attaque de vampire ! Encore...

Plusieurs d'entre nous soupirèrent. Ils ne prenaient jamais de repos ces satanés monstres ? Je détestais ces vampires !

— Ce n'est pas juste ! s'écria Amali. Ils détruisent notre ville, tuent les nôtres et se nourrissent sur les habitants d’Helloï ! Les koeliens font tout ce qui est en leur pouvoir pour les éliminer mais cela prend tellement de temps.

— Si c’était si simple de s’en débarrasser, ils seraient tous morts depuis longtemps, crois-moi, commenta Enriel avec la mâchoire serrée.

— Mais à cause de ça, tout le monde nous déteste en ville… Déjà qu’ils ne nous portaient pas dans leur cœur avant. Comme si on était responsables !

— On ne peut pas vraiment les blâmer… dit Zelen. Pour eux, nous ne sommes pas si différents des créatures magiques qui leur posent autant de problèmes.

— Nous ne sommes pas des créatures magiques ! s’indigna-t-elle.

— Nous ne sommes pas complètement humains non plus. Enfin, nous ne sommes pas des humains "classiques". Plus depuis des générations, ajouta Shann.

— Parfois, je ne les comprends pas… me plaignis-je. Le rôle des koeliens est de protéger ceux qui ne peuvent pas se défendre contre les oppresseurs. Ça a été notre objectif depuis la création même du clan ! Les humains sont souvent impuissants face aux créatures magiques, et c’est vers nous qu’ils se tournent pour les aider. Et comment on est remerciés ? Avec des regards effrayés et des personnes qui détournent leur chemin en nous apercevant.

— Ils ne sont pas tous comme ça, défendit Nayru.

— Ce n'est pas comme si on le faisait gratuitement, précisa Delnan.

— Un clan comme le nôtre a besoin d’argent. Les armes, les bâtiments, les voyages… tout ça coûte cher, répondis-je. Le clan ne serait pas aussi efficace si nous travaillions gratuitement.

— Et on risque nos vies pour le faire !

— Ce qu'il veut dire, rajouta Shann, c’est qu’ils ne nous voient pas comme des héros. On fait “juste” le travail pour lequel on est payé.

— Ne généralisons pas, dit Zelen, Nayru a raison. Tout le monde ne pense pas comme ça. C’est…

Un cri d’effroi l'interrompit et nous glaça le sang. Impossible de déterminer avec précision s'il venait de notre domaine ou du village, mais il venait définitivement de près. Le silence s’installa un instant, puis cette fois ce fut la cloche de notre clan qui se mit à sonner.

C’était mauvais : généralement, cela signifiait que quelqu'un s'était introduit dans le domaine. En conséquence, tous les koeliens présents en état de se battre se retrouvaient je ne sais où, et les meolans avait pour obligation d'aller se cacher dans les souterrains.

Il ne nous fallut que quelques secondes pour nous mettre en route. Soudain, un bruissement d'ailes nous fit lever la tête : passait au-dessus de nous une créature moitié humaine, moitié oiseau. Elle ressemblait à un oiseau géant dont le corps ressemblait plus ou moins à celui d’un humain. La silhouette se mit à hurler. Ce n'était pas des mots mais plutôt un grognement de volatile en colère.

— Un hybride, m’écriais-je pour prévenir les autres.

L'hybride nous jeta un coup d’œil, mais se désintéressa de nous très rapidement.

— C'est étrange, la plupart des hybrides se baladent en groupe… fit remarquer Shann.

Nous pressâmes le pas, ne quittant pas la créature des yeux. Elle se dirigeait étrangement dans la même direction que nous. Elle échappa à notre vue lorsqu'elle plongeât vivement vers le sol, plus loin. Quelqu’un hurla.

Pas une seconde de réflexion, chacun de nous se mit à courir vers le cri.

Au détour d’une maison, nous vîmes un homme debout, luttant difficilement contre l'homme oiseau qui s'accrochait à lui avec des mains et des pieds griffus, le bec planté dans son bras. De longs filets de sang coulaient le long de ses habits déchirés, et de la bouche du monstre.

Nous nous stoppâmes, horrifiés par la scène. L'homme hurla de nouveau, et c'est alors que nous retrouvâmes nos esprits. Je me jetai sur lui la première, suivie de près par les autres. Sans arme. C’est un exercice qui aurait plu à Ela !

Mais nous étions plus nombreux, et j’avais pris l'habitude de mettre quelques couteaux dans ma sacoche. Ils ne m'avaient servis que très rarement lors de nos entraînements, tout comme mon kit de premiers secours. Mais j'avais eu l'intuition qu'ils me seraient utiles, un jour. Et j'avais bien fait.

Je tendis un couteau à Enriel et envoyais le deuxième à Delnan. Je gardais le dernier pour moi.

Première priorité : détacher la victime de son agresseur. Je plantais ma dague dans l’épaule de l’hybride tandis que Delnan lui trancha les veines du poignet, et l’hybride lâcha prise. Cependant, il déploya ses ailes qui firent tomber Zelen et Nayru à la renverse. Enriel trancha l’aile de son centre jusqu’en bas, et la créature hurla. Lanelle lui attrapa le bras pour l’immobiliser et Zelen l'immita de l'autre côté. Ainsi, il ne pouvait plus s’envoler. Mais cela ne l’empêchait pas de se débattre violemment, et ses ailes étaient vraiment imposantes. Enriel termina son oeuvre en tranchant le reste de l’aile qui tenait encore, et c’est un cri de désespoir qui sortit de la gorge de la créature.

Lanelle aida Amali à maintenir le bras de l’hybride, car il s'agitait de plus en plus fort. Je lui donnais un coup derrière le genou, le forçant à mettre un genou à terre. Delnan trancha sa seconde aile avec peine, et alors que la bête était démunie, incapable de se sortir de cette situation, Enriel lui trancha la gorge.

— Tu n’avais pas à le tuer, m’énervais-je. Il aurait pu nous donner des informations ! On ne sait même pas s’il est seul ni pourquoi il nous a attaqué !

— C’est plus sûr ainsi, le défendit Delnan.

Il restait cependant le problème du blessé. Je lui jetais un œil. Il était la priorité désormais, nous aurions toujours le temps de nous disputer plus tard.

— Je vais l'emmener dans les souterrains ! prévint Lanelle, en voyant mon regard. De là, j'espère trouver quelqu’un qui pourra l'aider.

— Je viens avec toi ! s'exclama Amali. Tu ne pourras pas le porter toute seule ! Allez voir si d'autres ne sont pas en danger !

Il n’y eu aucune protestation. Elles partirent alors avec difficulté, supportant l'homme comme elles le pouvaient. Je savais que nous devions nous rendre aux souterrains avec les autres mais d’autres hybrides étaient probablement en chemin et il n’y avait aucun koeliens aux alentours pour s’en occuper. Cet homme serait probablement mort si nous n’étions pas venu le secourir !

— Il nous faut des armes ! dit Enriel.

— La salle d'entraînement ! indiqua Shann.

Elle était très proche, en effet. Nous nous y précipitâmes rapidement pour récupérer quelques épées, seule arme que nous avions appris à manier pour le moment. Elles n'étaient pas très tranchantes, mais, il faudrait s'en contenter. Seul Delnan ne prit pas d’épée. Il garda mon couteau, contrairement à Enriel qui me le rendit.

— Je préfère me battre à mains nues, de toute façon, avait-il simplement expliqué.

Nous n'eûmes pas besoin de chercher longtemps d’autres personnes en danger, et de nouveaux des cris difformes et battements d'ailes parvinrent à nos oreilles. Nous dirigeant vers le bruit, les yeux tournés vers le ciel, une poignée d’hybrides apparue dans notre champs de vision. Et ils se dirigeaient vers nous, beaucoup trop rapidement à mon goût. Il ne nous en fallait pas plus pour nous savoir dans la merde.

— Ils sont nombreux, commenta Nayru, de l‘incertitude dans la voix.

J’aurais voulu être moins effrayée que lui, mais ce n’était pas le cas. Il avait fallu huit d’entre nous pour abattre l’un d’entre eux sans être blessé. Là, ils étaient au moins sept contre nous...

Nous nous alignâmes d'un même mouvement, prêts à nous battre. En une seconde, les monstres furent sur nous.

La scène se passa si vite que je ne compris pas tout. Nous avions été séparés, et je ne pouvais voir que Nayru et Shann, qui se battaient non loin de moi. Le blond balançait hasardeusement son épée au-dessus de sa tête, espérant tenir à distance les deux créatures qui l'assaillaient. Le plus étonnant était que cela semblait marcher. Shann, lui, gardait son adversaire éloigné grâce à de précis coups d'épée.

Je me désintéressai de mes compagnons en recevant un coup sur la hanche. Je tombai sous la douleur, mais me relevai très vite en poussant un juron. La concentration, Kaely !

Soudain, j'entendis Shann jurer, et je me tournais instinctivement vers lui. Trois choses me sautèrent aux yeux. La première, son épée était à terre, quelques mètres plus loin. La seconde, sa main était posée sur son torse, pleine de sang. La dernière, son adversaire était dans un trop bon état à mon goût. Visiblement, son aile cassée et sa balafre au visage ne lui avait pas permis de garder l’avantage qu’il avait lorsqu'il était encore armé.

Je devais l'aider, mais comment ? Je ne pouvais pas attraper son épée, et lui ne pourrait jamais l'atteindre. Il était bien trop occupé à éviter de se faire tuer. Il fallait que je termine très vite mon combat pour lui venir en aide. Je n'avais pas le choix. Vite ! Il me fallait un plan !

Puis, comme pour répondre à mes prières, je me pris le pied dans une racine qui dépassait et tombais à terre. Ma tête cogna sur le sol et le choc m'étourdit une seconde. Une masse noire passa sur moi, tandis que je voyais encore flou. Mon épée toujours en main, je la levai de toutes mes forces et je réussi à frapper mon adversaire à la tête.

Il tomba au sol, me laissant le temps de me relever et de reprendre mes esprits. Je m’assurais qu’il était bien inconscient et tournai la tête vers Shann. Il semblait toujours en grande difficulté, et je n'attendais pas un instant de plus : je me saisis de nouveau d’un de mes couteaux et visai. Heureusement que j'adorais travailler le lancer de couteau !

L’arme se planta dans la clavicule de l’homme-bête, qui poussa un cri de douleur. Ce n’était pas si mal ! C'était la première fois que je visais quelque chose en mouvement. Puis, je m'approchais et lui plantais mon épée dans l'abdomen. Shann en profita pour récupérer son arme.

Une sorte de « non » pas tout à fait humain sorti de nulle part, et une femme apparue pour foncer sur le corps à côté de moi. Il n’était pas mort, mais il était bien blessé.

Shann vint se mettre à côté de moi, tandis que les deux hommes-oiseaux regardaient le corps de leur ami mourant. J’attrapais mon camarade par le bras pour nous rapprocher de Nayru.

— Vous feriez mieux de partir ! Vous vous êtes jetés sur les mauvaises proies ! m’écriais-je, l’air plus sûr de moi que je ne l’étais en réalité.

Les hybrides grognèrent, puis poussèrent un hurlement.

— Et merde ! marmonnais-je difficilement. Il va nous en ramener d'autres ! Comme si on avait besoin de ça…

— Avec un peu de chance, ce cri va attirer nos alliés ! fit Shann, avec espoir.

Trois autres hybrides apparurent devant nous, suivis de près par Zelen et Enriel. Le premier n'avait pas la moindre égratignure, et le second semblait en avoir bavé, mais sans être vraiment blessé.

À ce moment, deux groupes distincts se faisaient face : nous étions cinq, eux six. Nous n'avions pas l'avantage du nombre, alors je décidai de jouer la persuasion. Nous n'étions pas de taille.

— Voyez-vous même, vous ne faites pas le poids contre nous. Partez ! Et avec un peu de chance vous n'aurez pas de représailles ! tentais-je.

C’était un mensonge : personne n’attaquait les koeliens sans en payer le prix fort. Mais, à situation désespérée...

— Mon Eriott ! s’écria la femme oiseau en tenant toujours le corps inanimé de l’hybride. Jamais je ne vous laisserai... ! Tu vas mourir la première, gamine !

Jusque-là, je les avais presque considéré comme des animaux. Mais la voix de la femme, bien que déformée, semblait si... humaine. J'avalais difficilement ma salive.

Lorsque j'avais parlé, je m'étais tenue en tête du groupe, et donc j'étais plus vulnérable. Je fis un pas en arrière lorsqu’elle se jeta sur moi, levant mon épée, prête à en découvre.

Mais une ombre apparut devant moi pour tordre le coup de la femme-oiseau d’un seul geste. Elle tomba au sol, raide morte.

— Pas touche à ma petite sœur, compris ? lança mon frère, sortit de nulle part, dégageant le cadavre d’un coup de pied.

— Helian ! m'écriais-je.

Je n’avais jamais été aussi heureuse de le voir.

— Qu’est-ce que tu fous là, Kaely ? s'énerva-t-il. Tu devrais être dans les souterrains avec les autres ! Maman est folle d'inquiétude de ne pas t'avoir vue arriver avec les filles.

— Ce n’est pas comme si on avait vraiment eu le choix, ils nous sont tombés dessus… me défendis-je tant bien que mal.

Ce n’était pas exactement ce qu’il s’était passé. Mais passons sous silence cette vérité. Pour mon propre bien.

— Allez-vous mettre à l’abri, je m'occupe d'eux.

— Tout seul !? m’étonnais-je.

Il me fit un clin d’œil et un grand sourire.

— Ce n’est pas de pauvres oiseaux qui vont me faire peur ! Allez, dégagez.

Zelen me saisit par le poignet et m’entraîna de force. Et, alors que nous nous dirigions vers l'endroit voulu, j'eus un déclic :

— Attendez ! Où est Delnan ?

Nous regardâmes tout autour de nous. Aucune trace. Il ne s'était même pas joint à nous lorsque nos ennemis s'étaient rassemblés.

— On va le chercher ! s'écria Nayru. Il est peut-être blessé !

— C’est risqué… fit remarquer Zelen.

— Pas question de le laisser là-bas ! lançais-je. Rentrez ou suivez-moi, je m'en moque.

— Je viens avec toi ! affirma Shann.

— Pas question ! Tu es blessé ! Toi, tu rentres !

— Je vais l’accompagner, fit Zelen, je préfère m’assurer qu’il rentre en un seul morceau. Vous trois, allez chercher Delnan.

Si mon frère apprenait que je ne rentrais pas directement, il me tuerait lui-même. Il fallait faire vite !

Heureusement pour nous, Delnan n’était pas très loin. Il gisait au sol, inconscient, son ennemi mort à côté de lui.

Le retour se passa sans encombre, et Delnan fut pris en charge sans attendre. J’allais ensuite vérifier l’état de Shann : celui-ci était étendu sur un lit, le torse bandé de part et d’autre, mais il allait bien. Lanelle était là, à son chevet, l'air follement inquiet.

Finalement, moins d'une heure plus tard, tout était terminé. Les garçons allaient bien, l'homme que nous avions aidé était en vie, et mon frère avait botté le cul de ces oiseaux de malheur.

Décidément, nous la méritions notre journée de repos. Mais quelque chose me disait qu'Ela allait nous passer un sacré savon pour ne pas avoir respecté les règles. J'en frissonnai d'avance.

***

— Mais à quoi pouviez-vous bien penser ? s'énervait Ela.

Nous étions plus ou moins habitués aux hurlements d’Ela, bien qu’ils nous glaçaient toujours le sang. Mais, le lendemain de l'attaque, elle était véritablement en colère. Pendant un moment, je cru qu’elle allait tous nous renvoyer. Ou nous tuer.

— Les règles ont été créées pour vous protéger ! Vous pensez que ce que vous avez fait est courageux ?

Delnan pris une inspiration comme s’il allait répondre, mais Ela ne lui en laissa pas le temps.

— Ça ne l’est pas ! C’est stupide ! Et dangereux ! Vous n’êtes pas des koeliens ! Vous êtes encore des enfants !

— Mai… tenta Enriel.

— N’essaie même pas de justifier vos actions, Enriel, menaça-t-elle.

Je vous jure que je vis Enriel blanchir. Ela pouvait vraiment être terrifiante quand elle le voulait. Pour ma part, j’étais incapable de parler, de bouger, et je doutais presque de ma capacité à respirer.

— Vous allez sérieusement devoir réfléchir à ce que vous avez fait. Regardez Delnan et Shann ! L’un de vous aurait pu mourir ! Comment réagiriez-vous si aujourd’hui, seulement sept d’entre vous étaient venus ? Et que le huitième était mort parce que vous aviez décidés que vous étiez suffisamment forts. Qu’est-ce que vous ressentiriez ?

J’avalais difficilement ma salive. Je ne pensais pas être capable de supporter la mort d’un de mes amis, notamment si j’avais ma part de responsabilité. Je ne préférais même pas émettre cette possibilité.

Le sermon d’Ela dura une bonne heure, et elle répéta au moins dix fois que nous étions des idiots. Puis, elle décida que la semaine prochaine, nous allions “regretter de ne pas avoir suivi les règles”. Elle transforma les cours du matin en entraînements physiques et l’après-midi en entraînements au combat. Si j’avais su qu’un corps humain était capable d’endurer autant…

Mais, ce qui est certain, c’était que nous avions retenu la leçon !

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