3 - Mon destin, le mien et non celui des autres.

14 minutes de lecture

J'ai en ma possession un item légendaire classé "S" dans le jeu. Le simple fait de le posséder est un exploit. Il est la récompense d’une quête fastidieuse qui m’avait demandé toute une soirée qui a été rythmée par une lourde tension. Mais j’ai finalement réussi obtenir cette arme et ce fut ma plus belle prise de tout le jeu : le bâton du sceptre est composé d’un tube métallique couleur doré avec des gravures noires représentant des dragons tout le long, le bout est constitué de cinq embranchements chacun représenté par une bille de verre de différentes couleurs symbolisant un élément phare du jeu :

une bille couleur pourpre qui représente l’élément du feu. De puissantes boules de feu en sont invoquées et, en surchargent le mana, il est possible de provoquer une explosion faisant des dégâts de zone considérables.

une bille couleur vert clair symbolisant la forêt qui sont les majeurs environnements du jeu (d’où le nom "Forest Adventures" abrégé en "FA"), différents effets en découlent comme un empoisonnement de l’ennemi, une invocation d’esprit de la forêt pouvant nous aider durant le combat ou bien simplement un sort de soin mais il en existe tellement d’autres...

une bille couleur dorée, symbole des foudres célestes, un effet de paralysie en est la principale utilisation car les autres sorts à base de foudre sont très coûteux en mana bien que diablement efficace ! Certains peuvent tuer des monstres assez costauds d'un seul coup !

Il y a une bille couleur indigo qui symbolise, par esprit de déduction, les océans. Cela permet l’invocation de sortes de monstres marins possédants énormément de point de vie mais très faibles en attaque : de bons tanks qui permettent la recharge de mana par exemple, c’est là encore la principale utilisation dans cette classe, bien que l’on peux modéliser des armes avec l’eau pour permettre des attaques rapides mais relativement faibles en puissance là encore, la classe "mage d’eau" est donc concentré sur la défense.

Enfin, une bille transparente désignant les cieux. De puissantes rafales de vent et la possibilité de voler lorsque cette classe est suffisamment maîtrisée sont ce qui la caractérise. C’est la classe la plus populaire du jeu grâce à cela. Sur le sceptre cependant, seules des rafales peuvent être invoquées.

La particularité de cette arme est qu’elle peux être retourné pour se changer en épée, chose normalement impossible pour une arme de mage, l’autre bout est en effet acéré et a l’allure d’une épée. Cette arme peut être utilisé pour des attaques à distance et au corps-à-corps la rendant ainsi extrêmement utile ainsi que très convoité par les joueurs.

Mais bon sang, l’acheter sur le site officiel du jeu a été un véritable calvaire à cause de son prix : quatre vingt euros ! J’ai dû économiser un bon moment avant de pouvoir me le procurer, j’ai lavé tellement de vitres, servi tellement de gens en espérant avoir un généreux pourboire que j'en devenais malade. Ça a été si long puisque les gens sont ne sont pas tous riche et généreux, mes pourboires dépassaient rarement un euro sans parler des gens qui n’en donnaient pas du tout. J'aurais moi aussi tendance à ne rien donner alors je les comprends malgré tout. Mais j'attendais tellement ce sceptre, ce fut une torture de voir sa cagnotte grimper aussi lentement. Rah ! Ce n'est pas avec des réfléxions de pourri gâté que je vais m'en sortir dans la vie...

Enfin bref, c’est du passé maintenant. J’ai pu me l’acheter au bout de deux semaines de travail acharné et j’en suis vraiment fier car il est magnifique ! C’est devenu mon symbole de mage et un objet très important pour moi.

À ce que je viens d’entendre, deux nouvelles du nom de "Céleste" et "Mayolia" étaient devenus orphelines il y a de ça très peu de temps à en croire la voix douloureuse d’une des filles que je pouvais qualifier comme étant la grande sœur. Elle a l’air de prendre l’initiative en parlant au nom des deux. L'autre ne parle pas, je n’ai pas entendu une seule fois le son de sa voix, seule ses petits sanglots signalent sa présence. Je ne peux pas m’empêcher de ressentir un peu de compassion : devenir orphelin à la naissance ou très peu de temps après est une épreuve extrêmement difficile à supporter et à vivre mais je n’ose pas imaginer lorsqu'on a mon âge… ça serait insurmontable pour moi je pense.

Bon, je ne vais pas rester là plus longtemps, je vais me faire choper sinon. J’ai donc rebroussé chemin en direction de ma chambre pour commencer ma lecture tant attendue.

« Psst ! Eh ! Sorel ! »

Un chuchotement m’interpella, intrigué, j'ai tourné la tête en direction de la voix :

« C'est qui ? »

— Ben Bill, tu me reconnais pas ? »

Ah oui, lui.

Bill est un de mes voisins de chambre, un de ces gars qui est l'exact opposé de moi : il est légèrement plus petit mais est très sociable, c’est une personne qui va naturellement vers les autres et qui sait surtout choisir ses amis, il peut changer de sujet comme de paire de lentilles de contact ou de couleur. En effet, il a tendance à toujours modifier la couleur de ses yeux ce qui est sujet à pas mal de blagues de la part de ceux qui le remarquent (bien que ce soit difficile de faire semblant que non). Certains le surnomment Alter-eyes en référence, bien sûr, à sa manie particulière. En plus d’être agréable dans les conversations, il est également très populaire auprès des filles, grâce, entre autres, à son visage de tombeur. Le bon cliché pourrait s’arrêter là et faire de ce type un de ces beaux parleurs qui collectionne les conquêtes seulement voilà : il a le même état d’esprit que moi. Il cherche vraiment une relation très sérieuse avec une fille qui ne prendrait pas ça à la légère sauf que la tâche pour lui est bien plus aisée, il a reçu pas mal de propositions mais les a toutes rejetées car "pas honnête" d’après lui ce que je peux comprendre d’ailleurs, c’est rare de voir des filles de nos jours qui ont cette façon de penser, avec ce que je peux voir devant mon lycée. Pour plaisanter, j’avais dit que nous pensions de la manière "une fille ou rien" : grosso modo, ça résume plutôt bien. Mais je n’ai jamais cherché, à vrai dire, j’avais perdu l’espoir de trouver une copine qui correspond à mes critères bien que je sois mal placé pour en imposer au vu de mon caractère. Ce n'est cependant pas le cas de Bill qui cherche toujours. Je suppose qu’il finira par trouver.

« Ah désolé, j’avais pas vu, tu traînes dans le coin ? »

Question stupide mais bon, c’est histoire d’engager la conversation qu’il avait démarrée :

« Ouais on peut dire ça, pas vraiment envie de sortir aujourd’hui, une grave maladie m’impose de rester aux alentours.

— Grave maladie ? C’est pour rigoler ou… ?

— Une maladie qui touche énormément de gens tu sais, sans celle-ci, notre monde se porterai beaucoup mieux !

— Oh, je n’en peux plus, tant de suspens Monsieur Bill ! Qu’est-ce donc ? dis-je d’un ton ironique évident.

— La flemme.

— Donc… t’as la flemme de me dire ce que tu as ? Non mais franchement !

— Non mais t’as mal compris.

— Hein ? »

Je dois avoir un air profondément stupide car il s'est mit à rigoler avant de finalement me donner sa réponse :

« C’est ça la maladie ! C’est la flemme ! »

Soudain, je me mis à comprendre et je me rendis compte qu’en plus d’avoir l’air idiot, je le suis également pour ne pas avoir compris un message aussi évident.

« Ah… » fut ma réponse tant je ne savais pas quoi dire.

Son sourire s’accentua un peu plus :

« Petite boutade tu vois. »

Rire de la part de Bill.

« Je vois… hilarant. On s'amuse tellement ! »

Rire de ma part bien que je fis exprès de le forcer.

« Bon bref, si tu m’as appelé pour me faire cette blague, je me tiendrai pour témoin en vue de ta future carrière de comédien ! »

J’adore plaisanter sur ça, Bill a souvent tendance à foirer ses blagues.

« Haha, très drôle Sorel vraiment, en plus c’est toi qui as engagé le sujet !

— Bon dis-moi juste pourquoi tu m’as appelé finis-je par dire excédé.

— T’es au courant qu’il y a deux nouvelles hein ?

— Déjà intéressé ? T’es un rapide toi… Pour te répondre, oui, je suis au courant. »

Bill s’approcha de moi, l’air innocent :

« Elles sont comment ? me demanda-t-il l’air de rien comme si son visage disait "c’est pas moi !"

— Je sais pas, je ne les ai pas vu.

— Alors comment tu sais qu’elles sont là ?

— Je passais devant le bureau de Mama quand je l’ai entendu parler à propos de leur intégration à l’orphelinat, on dirait qu’elles sont deux. Mais minute, comment TOI tu sais qu’elles sont là ?

— Mama nous a prévenus , tout à l’heure quand t’étais parti, que deux nouvelles allaient arriver.

— Ah, tout s’explique alors…

— Bon je vais aller voir, tu viens histoire de te présenter et de faire bonne impression ? me dit-il tout en me faisant un clin d’oeil.

— Très peu pour moi, je verrais ça demain peut être…

— Hmmm… C’est pas comme ça que tu vas t’intégrer Sorel.

— Comme si j’en avais envie, je suis sûr qu’elles sont comme les filles du lycée en plus… »

Bill soupira :

« Tu vois ? T’es encore en train de jouer le pessimiste, faut changer ce côté-là… Je suis sûr que les filles s’intéresseraient à toi si tu y mettais du tien. »

J’avoue que je n’ai pas répondu sur le coup, et en effet, il n’a pas spécialement tort mais j’ai tendance à faire des amalgames quand il s’agit de ce sujet et ça a énervé Bill plus d’une fois mais je pense qu’il est habitué maintenant.

« Sûrement… pas. J’ai pas envie d’être déçu c’est tout. »

Nouveau soupir de Bill plus profond cette fois :

« Comme tu voudras… Bon bah je pense que je te revois demain alors vu que tu bosses ce soir ?

— Affirmatif !

— Ben salut alors !

— Ouaip ! »

Tout en lui disant "au revoir" de la main, j'ai grimpé les escaliers qui menent à ma chambre, faut dire que j’ai pas grand-chose à faire de mes journées, soit je sors acheter des mangas, soit je vais travailler ou bien je suis le chemin menant au lycée, trois routes et pas une seule complémentaire. Je pense que je vais dormir un peu vu que je suis encore un peu fatigué de la soirée jeu d’hier, bah, c’est devenu une habitude après tout.

Toujours ce même grincement sinistre digne d’un film d’horreur, faut que je pense à demander d'huiler ma porte un jour quand même…

« Tiens, Valya n’est pas là. Sûrement pas loin… Ça tombe bien, je vais pouvoir me reposer ! »

Bien évidemment, je n’ai pas oublié ma lecture donc ce fut en m’allongeant sur mon lit que j'ai commencé mon activité tant attendue.

C'est au bout d'une petite heure que j'ai tourné la dernière page. Et la vendeuse ne m’a pas menti : le héros qui découvre que sa sœur est toujours vivante alors qu’il se rendait sur sa tombe chaque jour, franchement, j’en suis tout émoustillé et j’ai hâte de voir la suite car la relation entre le personnage principal et celle de la fille s’améliorent (je ne parle pas de la sœur). J’ai sur mon visage cette espèce de sourire idiot rêveur : voir des relations s’améliorer et se concrétiser m’a toujours fait cet effet, faut croire que je vais devoir attendre quelques semaines avant de connaître la suite…

Bon, il est temps de se coucher maintenant. Rapide coup d’oeil à ma montre : quatorze heures déjà ? Enfin… "déjà" n’est pas vraiment approprié, le temps n’est pas à votre merci de toute façon et on ne peut pas le remonter bien que ce serait marrant et utile pour, par exemple, connaître les chiffres d’une loterie quelconque histoire de s’enrichir un peu.

Enfin, trêve de bavardages internes futiles, il faut que je dorme un peu ou je ne tiendrai pas ce soir. Tout en écoutant le doux chant des oiseaux qui me parviennent de ma fenêtre, j'ai lentement fermé les yeux me laissant calmement emporter dans le sombre et mystérieux monde des rêves…

Bip Bip

Mon alarme me fit sursauter, péniblement, je me suis levé histoire de l’éteindre et de regarder l’heure : dix-sept-heures. Je dois être au restaurant à quarante-cinq et celui-ci se situe à quinze minutes de marche donc j’ai une avance considérable. Bon je vais quand même me lever car me connaissant, je suis bon pour me rendormir…

« Bien dormi ? »

La voix de Valya me fit faire un second sursaut car elle est juste à côté de moi ! Elle me regardait dormir ou bien ?!

« Tu sais que tu ressembles à un enfant quand tu dors ? Hahaha ! C'est trop mignon ! »

J’ai déjà entendu cette remarque de Bill, on était dans le bus quand je me suis endormi à cause d'une de mes soirées de jeux prolongés, il m'a réveillé quand on est arrivé au lycée pour me faire cette même réflexion, plus à sa manière : « Tu ressembles à un gamin quand tu dors ! » tout en éclatant de rire. Faut croire que c’est vrai alors…

« Merci ? Je… suppose ? Bon, il est temps que je parte au travail.

— Oh mais je viens d’arriver, tu veux pas rester un peu ?

— Nan, il faut que j’y aille, désolé… On se voit tout à l’heure de toute façon. »

Son regard montre son mécontentement, que je n’aime pas voir, mais je suis bien malheureusement obligé de partir.

« À tout à l’heure !

— Juste une question avant. »

Son regard est passé du mécontentement à l’interrogation.

« Oui ?

— T’as pas dormi avec moi quand même ? »

Valya éclata de rire puis, tout en me faisant un clin d’oeil, répondit simplement :

« Qui sait… »

Soupir de ma part.

« Bon j’y vais. »

Ayant parlé un peu, le temps lui ne s’était pas accordé une pause discussion et il était déjà dix-sept -heures dix.

« Bye Bye ! » lança-t-elle tout en faisant le geste avec la main.

— Ouais ! À tout à l’heure ! »

Je me suis retrouvé en pleine course à peine arrivé dans la rue, je déteste être en retard et ce depuis tout petit : soit je suis absent, soit je suis là mais jamais d’entre deux… chose que Mama aime bien d'ailleurs.

Bon faut que je ralentisse un peu, j’ai encore du temps devant moi. Contrairement à hier où le temps s’était un peu amélioré lors de ma sortie pour le travail, là, il est de mauvaise humeur si je puis dire : il pleut des cordes. Il n’y a pas énormément de vent mais la pluie est glacé. Mais peu m'importe car j’ai pris un parapluie !

Hop déploiement ! Heureusement que j’y ai pensé parce que j’aurais été trempé jusqu’aux os…

Une marche plus rapide que d’habitude due au mauvais temps a finit par m'amener à mon lieu de travail, je suis arrivé très en avance mais mon patron m'a fait remarquer que c’est mieux que je sois là plus tôt. Ben oui, de son point de vue, ça se tient après tout.

Finalement, la soirée se passa sans encombre bien qu’il y avait beaucoup moins de clients que d’habitude. Au vu du temps, c’est plutôt normal après tout. J’ai enfin terminé mon service vers vingt trois heures trente. Encore une soirée de travail inintéressante mais cette fois, ce fut éprouvant dans le sens où peu de gens sont venus, j’ai passé la plupart de mon temps assis dans le restaurant en attente de clientèle donc rien à redire là-dessus…

Ah enfin ! Mon patron vient de me dire qu’il ferme en raison du temps qui empire beaucoup trop et c’est vrai, la pluie s’intensifie à vue d’oeil. Après avoir rapidement salué mes collègues, j’ai commencé le chemin pour rentrer à la maison. En plus de l’obscurité de la nuit, la tempête qui se prépare met en place un paysage digne d’une catastrophe naturelle. Même mon parapluie a du mal à supporter tant le déluge est puissant. Je n’ai qu’une seule idée en tête, rentrer dans ma chambre, me mettre au chaud et jouer avec Valya qui est en train de m'attendre, je me dois de ne pas l’inquiéter.

« Monsieur ! Aidez-moi, je vous en prie ! »

Un cri retint mon attention, un homme d’environ une tête de plus que moi me fait désormais face, il a vraiment une allure de gorille mais son visage est au bord des larmes.

« Il fait un arrêt cardiaque ! Je n’ai plus de batterie et personne n’est aux alentours ! Sa vie est en grand danger ! » continua-t-il d’un air apeuré.

Sa voix est plaintive, il a parlé très rapidement, tellement que je pensais que c’était une mauvaise blague mais à la vue d’un homme à terre, j’ai très vite retiré cette idée de mon esprit. Je me suis dit, au début, que je ne devais pas aller le voir, après tout, ce n’est pas mon problème ! Mais j’aurais eu une mort certaine sur la conscience et si je devais juste appeler les secours, je n’étais pas obligé de faire grand-chose.

Même si je ne le veux pas vraiment, je me suis approché de l’homme en question, un homme assez mince est allongé sur le sol, son visage crispé par la douleur, c'est pas beau à voir…

« C’est déjà arrivé avant ? ai-je demandé d’un air un peu inquiet.

— Il a souvent eu des problèmes mais là, c’est plus grave que je ne le pensais, s’il vous plaît ! C’est mon meilleur ami...

— Je vois. »

Je me suis mis à toucher son cou avec mes deux doigts pour vérifier son pouls, étrangement, il est parfaitement normal.

C’est là que j'ai compris que je venais de faire une énorme erreur, l’erreur qui allait changer radicalement ma vie par la suite. L’homme à terre s’est redressé l’air de rien avec un sourire malsain, je n’arrive pas bien à distinguer son visage mais une chose de sûre, il sourit. Je suis tombé dans le piège le plus débile et prévisible qui soit car je suis dans une rue qui est déserte à cause de la pluie et de l’heure.

« Attendez une min- »

Je n’ai même pas eu le temps de finir ma phrase que j'ai sentis quelque chose me piquer le cou suivi du rire du faux malade.

Je viens d’être piqué par une seringue ! Une grosse en plus ! Très vite, les effets du produit qu’ils m’ont injecté ont fait effet et ma tête a commencé à fortement tourner.

« Qui ê-êtes v-vous ?! Qu-qu’est ce que v-vous me vou-voulez ?! »

Tels sont les mots que j'ai réussi à prononcer. Évidemment, aucune réponse des deux, seul le rire résonne dans ma tête, c’est terriblement insupportable.

Je me suis effondré par terre, la tête me tourne beaucoup trop et j’ai fini par perdre l’équilibre. Je suis au sol mais toujours pas inconscient bien que je sens mon esprit me quitter peu à peu. Leurs voix (ou plutôt leurs rires) deviennent à peine audibles pour moi.

L’un d’eux s’est approché de moi puis s’est agenouillé, il finit par mettre sa tête près de mon oreille pour me chuchoter d’une voix très dérangeante et qui fut d’ailleurs la dernière chose que j’ai entendu avant de sombrer dans l’inconscience :

« Que la partie commence. »

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