Me voilà une nouvelle fois au doux crépuscule, ce qui semblait être mon moment journalier préféré était devenus banal suite à ma routine infernale.

Je prenais moins de plaisirs à regarder des séries, filmes ou anime japonais.

Cela devenait plus un passe-temps qu’un réel plaisir, l’effet de surprise et de satisfaction une fois poser face à la TV n’y était plus.

D’un côté, je ne trouvais pas de série attrayante qui me pousser à enchaîner des épisodes jusqu’à plus d’heures.

Le jour suivant, je venais d’apprendre que le confinement s’élargissait jusqu’à prendre mes vacances scolaires.

Heureusement que le Bac se déroule officiellement en contrôle continue puisque ce qui me servait de motivation était néant.

En effet, j’ai ce besoin de m’aérer l’esprit.

‘’DILING’’

Puis d’un coup, j’ai reçu le mail d’un certain professeur nous donnant du travail à faire tout en nous disant que ‘’les vacances approchent, courage’’.

TU PARLES DE VACANCES, ON A JUSTE GAGNÉ LA LIBERTÉ DE GLANDER !!!

Cette ironie, j’ai apprécié, j’avoue.

Les prochains jours, je l’est ai vecus moins bien.

En effet, cette semaine, je n’avais pas de nouveaux jeux vidéo, n’y nouvelle série attrayante et ne pouvait pas non plus continuer mon programme à la guitare à fin de m’apaiser.

J’avais d’autre objectifs, mais pour m’y attaquais, il me fallait de la motivation ce que je n’avais plus.

Autrement dit je ne pouvais plus que vapoter pour oublier et laisser le temps se dérouler devant mes yeux.

Je perdais la notion du temps, je devenais réellement un mannequin sans vie cloîtré sur son lit.

Perdre ce qui nous fait vibrer est en soi la pire chose qui peut nous arriver. Plus rien ne pouvait me stabiliser, la haine contre tous reprenait sa place d'auparavant.

Mon côté anarchiste reprenait de sa grandeur d’ancien temps.

J’ai toujours voulu être satisfait une fois mort, profiter de tout ce qui m’entoure le plus possible.

Ce savoir-vivre, je l'ai appris il y a deux ans, quand l’anarchiste que j’étais sombrait dans la haine et cette envie d’adrénaline.