Fin du Journal, Monde en péril

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...

Des mois plus tard…

Après avoir enfin accepté mon échec au Bac ainsi que l’admission à mon BTS.

Sans oublier tout le temps perdu…

Je me mis alors a trouver du positif à travers toutes ces années écoulées.

En effet malgré l’échec d’orientation en troisième, les remises en question, la frustration et la haine qui faisaient partie de mon quotidien, cela laissait dorénavant place à une maturité nouvelle.

C’est l’échec qui nous fait évoluer et pas la réussite.

Même si bon, j’aimerais bien connaître un peu plus ce terme.

Qu’est-ce que j’aimerais avoir un talent quelconque, être capable de réussite sans grand effort.

Non, car pour cela il faudrait déjà que je me rende compte de mes torts, car en réalité, l’erreur ne vient que de moi de n'avoir pas fournis les efforts attendus, d’être en réalité qu’un frustré balançant la faute sur les autres, n’assumant pas ses malheurs.

Un véritable déchet de société, le chômeur parfait me diraient certains.

Celui qui n’arrive même pas à se faire une place dans celle-ci qu’il critique tant pour se rassurer.

Je devrais plutôt remercier certaines personnes de ma famille, de mes amis et de mes professeurs qui ont su voir une lueur d’espoir, croyant peut-être que je pourrais devenir le caricatural citoyen écorché qui réussirait peut-être à faire quelque chose de sa vie.

Ou même, comme certains de mes proches disaient, certainement pour me faire plaisir que, je serais le dénonciateur rebelle, maudit de la société.

Mais ils savaient que je n’en avais aucunement le talent, juste la frustration.

Et même si c’était le cas je ne souhaiterais pas l’être, car cela serait du suicide. Puisqu'être dénonciateur, c’est avoir une vie pourrie, les plus connus ne dérobent pas à la règle, pauvre, alcoolique ou même dépressif. Bon, je pense surtout qu’ils essayaient de me diriger vers la bonne direction, mais je n’ai eu que faire de leurs instructions.

Il fallait que choisisse une route, j’ai alors choisi la pluie…

J’aurais aimé être normal, avoir une personnalité optimiste, me satisfaire de mon futur petit quotidien d’esclave moderne, travail, épouse, enfants et puis cercueil, mais ce n’était malheureusement pas le cas.

Ah oui... Il faut aussi que je vous décrive l’étendue de la situation extérieure.

Il semblerait que le monde se détériore à mes côtés…

En effet, cela fait maintenant des mois que le confinement perdure.

C’est alors qu’à travers la France des mouvements envers l’֤État reprennent naissance.

La France était déjà en péril avec le mouvement gilets jaunes, il y a maintenant de nombreux mois.

Mais il y avait encore une raison valable à cela.

Suite a ces plaintes envers l’État sans réponse, maintenant la population a perdu confiance à leur propre pays. Ils crient alors foutaise par rapport à la propagation du virus, voyant le nombre de morts qui ne faisait que croître tout en ne mettant pas en pratique les conseils des autres pays.

Resultat, de nouveaux groupes de séditieux ont alors vu le jour s’attaquant alors aux grandes enseignes encore ouvertes, aux commissariats et tout le reste sans pudeur et morale.

L’État ne savant plus comment apaiser la situation entre les manifestations et le virus.

D’un côté, les manifestations propageaient le virus tout en essayant de mettre la pression à l’État afin de trouver une solution pour mettre à cette situation.

Certaines personnes persistaient à s’éterniser chez eux même si parmi eux se mettent aux fils du temps à croire les théories complotistes qui se propageaient.

Suite à la population qui ressort certains magasins prennent le risque d’ouvrir de nouveaux, la propagation du Conjonctivius n’a jamais été aussi grande à travers le monde.

Les gens comme dits précédemment deviennent fous, ne sachant plus faire la différence entre le vrai et le faux.

Le terrorisme n’était en réalité pas le plus grand danger de la France, mais bien sa propre nation.

Le feu était devenu le nouveau langage de la France.

Ça devait être Liberté , Égalité , Fratérnité c'était maintenant Domination, Agnotisme et Désunion.

À travers ce journal de bord, j’essaye de faire paraître que je vais bien, mais en réalité, je suis paummé comme personne ne l'a jamais été.

En bref la dernière activité que je vais écrire à travers ce journal de bord ça sera d’aller chercher mon deuxième paquet de chips afin de pouvoir contempler l’humanité.

Tandis que j'allais enfin bouger mon cul, un putain d'enfoiré ne cesse pas de faire sonner mon interphone, à tous les coups, c'est l'ami du voisin d'en bas. Lire le nom de famille semble être très compliqué pour lui. Mais attendez, il ne s'est pas fait arrêter lui, il y a un bon bout de temps par la police...

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