Dieux, travail et liberté

3 minutes de lecture

Je m’isolais et ignorais les demandes de mes amis. Je sais qu’il ne faut pas faire cela, mais je ne sais pas un état d'indifférence et d’irritabilité prenait de plus en plus de place à l’intérieur de moi.

Suite à cela, je décide de commencer la série très réputée '’VIKINGS’’, car cette culture lointaine me passionnait de plus en plus.

J’enchaîne alors les épisodes et remarque au fil du temps que les croyances et religions sont très mises en avant dans la série, les personnages principaux remettent en question leur foi ou sont en quête de rédemptions.

C’est en regardant cela que je me suis alors posé des questions sur ma croyance aux divinités qui était pour moi une évidence.

En effet pour moi, les dieux existent juste pour rassurer l’homme après sa mort, ces croyants ne profitent pas assez de leurs vies, car ils ne pensent plus qu'à la mort et délaissent leur propre existence pourtant dieux à créer la vie. Ils se mettent alors trop de contraintes et ils y loupent l'essence même de celle-ci.

Mais des religions comme la religion polythéiste est en contradiction avec cela, car pour accéder à leurs paradis Vikings (Valhalla) il faut avoir la vie la plus glorieuse possible aux combats.

J’ai alors trouvé cette religion intéressante et différente des autres.

Après de multiples journées à ne pas bouger de mon lit, je remarquais rapidement que de simples détails m'étaient devenu affligeants.

Par exemple, la simple action quotidienne d'ouvrir les volets de ma chambre et d'apercevoir le soleil du plus rayonnants était aux premiers instants apaisants.

Puis quand je sais que je ne peux sortir en profiter, cela me rend tout simplement blasé. Je trouvais la situation assez drôle, car le soleil n'apparaît en Normandie que lorsque nous ne pouvons plus en profiter.

Savoir qu’on est confiné et que nous ne pouvons rien y faire installait en moi une routine, mais j’avoue que l’accoutumance me rendait indifférent à la situation.

Je me dis inconsciemment que ‘’même si je pouvais sortir, je n’ai pas d’argent donc ça n’a plus d’intérêt’’ un processus s’installait essayant de tromper mon esprit.

Le Conjonctivius est dangereux pour les personnes avec une santé fragile, mais le confinement l’est tout autant pour le mental des autres.

Cependant, je me sens assez bien, musique aux oreilles, je pense à des sujets auxquels je ne pense plus vraiment. Cela me travaillait d’un côté et me fait du bien d’y penser avec recul.

Je pense alors à mon avenir après le bac ainsi que celui de la société actuelle.

Je me suis alors dis qu’au final la liberté n’existait pas vraiment, enfin pas complétement, je m’explique.

Pour avoir la liberté de faire presque ce que l’on veut, il faut de l’argent pour cela, il faut trouver un métier qui est à la fois accessible, qui recrute et qui paye.

On travaille alors dans un métier simple où nous passons alors une grande partie de notre vie à faire quelque chose qui ne nous plaît pas vraiment.

Mais nous sommes payés alors nous pouvons faire ce que l’on veut de notre vie sociale et non-professionnelle.

Nous avons alors la moitié de la liberté.

Soit on peut essayer de survivre avec des métiers passionnants soit il faut se démarquer et avoir beaucoup de chance (monteurs de vidéo, infographiste, auteur, musicien…)

Tout en essayant alors d’être indépendant.

Mais cette fois-ci, ils auront à peine de quoi vivre paisiblement.

La liberté n’est qu’une idéologie presque impossible.

Bon qui lira cela déjà, je crois que le confinement me fait trop réfléchir…

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 8 versions.

Vous aimez lire Isaac BL ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0