plaisir aqueux,

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Généralement il n’y a pas plus d’une douzaine de personnes présente dans l’eau, principalement des mamies ou des ménagères venues entre copines, c’est l’heure creuse d’un début d’après-midi de semaine, la plupart des gens travaillent, étudient, digèrent ou sont occupés encore autrement. 13.30h à 15.00h ,sauf le mercredi où la marmaille envahit les lieux en braillant, c’est le moment idéal pour s’accaparer d’un couloir et se détendre du stress en entretenant joliment ses muscles.

Les matinées étant accaparées par les écoles et après 15.30h la foule et les clubs se partagent à nouveau l’espace jusqu’à la fermeture à 19.30h.

Ce mardi le couloir où je pratique habituellement mon break -l’avantage de travailler de chez soi et à son rythme- quasi journalier était déjà occupé par un nageur alignant les longueurs d’un crawl fluide et puissant.

J’étais à m’étirer que le bonnet de bain bleu foncé revenait dans ma direction. Arrivé au bord son propriétaire sorti du bassin, d'une poussée sur les bras. devant moi dans un speedo bleu électrique bien rempli, retirant bonnet et lunettes, m’apparaissait un ange. Siméon était grand, pas loin d'1,85m, une peau parfaitement lisse, très légèrement halée, des yeux bleus à couper le souffle, azur pale, et des cheveux blonds, presque blancs, coupés sagement au-dessus de ses oreilles. Il était athlétique, sportif de longue date très certainement. J’apprendrais plus tard qu’il avait 19 ans, soit 6 ans de moins que moi et 6 centimètres de plus en taille.

Un sublime sourire ornât son visage, au moment où son regard croisa le mien en prenant quelques gorgées d’eau d’une bouteille qui était posée à proximité.

Etant métis, ma peau couleur café au lait contrastait énormément avec le blanc crème de Siméon. Mais, avant tout, camoufla avantageusement le feu qui me vint au visage et se serait vu assurément.

Enfin pour terminer ma présentation, Ludovico est mon prénom, il parait que je ne suis pas trop vilain à regarder, il est vrai que je prends soin de moi à tous les niveaux, et je suis gay, ceci explique mon attirance qui fut instantanée. pour autant je fis un gros effort pour ne pas montrer mon admiration -je ne connaissais pas l'orientation de ce splendide spécimen- et trahir le choc visuel dû au bonhomme. Je plongeais aussitôt que mon cerveau cria danger, un début d'érection se manifestant dans mon moule-bite couleur de "bouton d'or".

Et, pour garder contenance ainsi que reprendre mes esprits, revenant à mon but premier, j’entamais une longueur en nage papillon et retour en brasse.

Il replonge dans le même couloir, nage, entame la discussion entre deux longueurs. Tutoiement immédiat, nouveau dans le quartier, reprenant ses habitudes ici… Le feeling passe incroyablement, l’accroche parait réciproque, avec ce petit plus, magnétisme animal qui agite tout gaydar digne du nom. Bientôt 15.00h, j’allais devoir sortir, une manipulation informatique de quelques secondes m’attendait impérativement, le client en avait besoin, afin de lui l’utiliser et le renvoyer dans ses services pour 16.00h au plus tard !

J’informait Siméon de mon départ. Il me dit qu’il sort également et le temps de récupérer ses affaires il me rejoindra dans deux trois minutes aux douches.

Le mur d’accès au couloir desservant la section homme : vestiaire, salle d’eau et la piscine était constitué de panneaux en verre sablé qui permettent à la luminosité naturelle d’éclairer les douches avec l’avantage de prévenir, en ombres chinoise, la venue d’autres personnes, sans la possibilité de vue inverse.

À ce moment-là, quand j’entre dans la pièce, je revois toujours la scène :

Un homme, d'une bonne trentaine d'années se savonne, nu, dans le fond. C’était l’autre seul représentant mâle des nageurs présents ce jour. Je choisis un endroit un peu mieux situé. D'où je suis, je peux voir arriver les gens et observer toute la salle. Positon stratégique idéale !

L’ homme laisse couler l'eau sur sa tête, renversée en arrière. Il se rince, les yeux fermés.

J’ôte mon maillot, libérant ma queue qui prenant ses aises, tressaute de joie ! Et nu, je commence à me savonner avec mon gel-douche aux senteurs « agrumes ».

L’homme part alors que Siméon arrive ! Bonne nouvelle, nous voilà seuls.

Il se met sous une douche, à mon côté, me regarde de haut en bas, sourit en faisant un clin d’œil, se retourne innocemment et baisse son slip, m'offrant à voir des fesses lisses, blanches, magnifiques !

– Tu veux que je te savonne le dos, Siméon ?

– Si tu veux, bien volontiers.

Je ne me le fais pas dire deux fois, avec mon gel je lui savonne le dos, insistant bien sur les épaules, le savonne sous les bras et les flancs. Il se laisse faire, ne dit rien, mais respire plus fort et frémit doucement sous mes doigts. Je passe aux fesses, elles sont fermes comme je le subodorais. Je les masse doucement, mon index glisse dans la raie, je touche sa rondelle, il se cambre et écarte un peu les jambes. Un coup d’œil en biais me montre un beau manche d’albâtre prépucé de 17*4, -contrairement au mien qui est circoncis, casque rosâtre sur hampe large et foncée- ... Son souffle s'accélère, moi aussi je me sens très excité. De temps à autre, je guigne vers l'entrée, personne ne vient, tant mieux !

– C'est bon, c'est bon !!! souffle-t-il pendant ma manœuvre.

Mon érection est totale et je frôle de mon gland l’arrière de sa hanche, j'aimerais le prendre tout de suite ce mignon viking !

– Tu veux que je te savonne devant aussi ? Tourne-toi !

– Oh la vache ! Ludo, ce qu’elle est grosse ! lâche-t-il au visu de mon gourdin au maximum de sa forme.

– La tienne est pas mal non plus, tu sais que tu es sacrément mignon… des deux côtés !

Tout en discutant je lui savonne la poitrine, le ventre et je commence à le caresser en branlant doucement sa jolie trique, jouant de la mousse sur son gland décalotté. Il tient maintenant ma bite dans ses mains, comme s'il en prenait mesures et consistance ! (18*5)

Ses mains alternent sur moi et me caressent, quasi en miroir aux miennes. Elles vont sur tout mon corps, de ma poitrine à mes couilles, en passant par mes fesses. Il glisse et s’agenouille devant moi puis commence à lécher mon mandrin, d’abord avec des petits coups de langue, avant de l'avaler et de me sucer en expert. Je suis tellement excité que j’ai envie de jouir en quelques minutes, je lui pousse la tête pour le prévenir. Il s’agrippe à mon fessier pour me garder en bouche et j’explose dans son gosier. Il avale toute ma production, sans en laisser une goutte. Quand il m’a bien nettoyé de la langue, il se relève et, accroché à mon cou, m’embrasse à pleine bouche. Je sens le goût de mon sperme dans notre baiser fougueux. J’en profite pour le branler car je sens sa queue gonflée palpiter d'impatience contre la mienne.

A mon tour, je me baisse et prends cette belle asperge, à la pointe violine-rosé toute décalottée sous l'effet de l’excitation, entre mes lèvres. Je dois m’y prendre tout aussi bien j’imagine, car deux minutes après je sens qu’il va jouir. Les yeux fermés, il pousse sur ma tête pour que je continue à le sucer, mais j’ai un peu peur, je ne vois plus l'entrée et lui non plus. Je réfléchis très vite et me dis que je n’ai vu aucune ombre prendre l'accès au bassin... je vais jusqu’au bout de son plaisir. Je sens son sperme qui envahi ma bouche, alors que j'ai entré mon index dans son pertuis et sollicite sa prostate. J’en avale un bon peu mais je recrache le reste, tant il m'a envoyé de giclées dans la gorge.

Je lèche sa queue pour la nettoyer nickel et je me relève. Nous nous embrassons de nouveau et restons une minute collés l’un à l’autre sous les jets d'eaux, ensuite nous prenons la direction des vestiaires.

Nous sommes sortis ensemble de la piscine et ayant acquiescé -le regard lubrique- à mon invitation de venir à la maison, ce fut rapidement que nous en primes le chemin. Ce prélude cérébral aux grandes manœuvres à venir fit que je bandais comme un âne tout le trajet…

…/…

Aujourd’hui, presque deux ans plus tard, nous sommes en plein préparatifs de mariage…

Puis, il y a peu, nous avons aussi rejoint une équipe de water-polo gay, "Les Crevettes Pailletées", mais ça…

… on devrait en faire un film pour tout vous raconter !

fin

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