Réchauffement climatique,

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Chaud, chaud à être malade, chaud à en crever, chaud à vouloir vivre à poils !

Nous sommes en 2046. Le mois de juin commence seulement et les températures sont déjà caniculaires. Malgré les rares vêtements que je porte -un bermuda et une chemisette de cotonnade- en sortant du bureau, une chape de plomb m’enveloppe instantanément. Les badauds que je croise sont tous en sueurs, accablés par cette fin de journée moite et étouffante.

Des gamins jouent, nus ou quasi, dans les fontaines. Les autorités ferment les yeux sur la nudité dans les parcs et jardins, fussent-ils privés ou publics, tant que le comportement n’est pas répréhensible. (bien que quelques érections intempestives -et souvent contagieuses en groupe- soient parfois visibles chez de jeunes males, aux plaisirs des curieux) Leur uniforme étant lui-même réduit à sa plus simple expression.

Avec des températures avoisinant les 35 degrés, la population ne se vêt plus qu’au minimum et de tissus les plus léger possibles, souvent en voile ou à mailles, ayant la faculté d’être traversés par le peu de vent tiède soufflant par moments. Je presse le pas, j’ai hâte de rentrer prendre une douche et retrouver une fraicheur relative, la plupart des climatiseurs ne pouvant gagner, de leurs réglages basse consommation, que dix degrés de moins sur la température extérieure.

En passant la porte d’entrée le bruit d’une machine à coudre m’amène à découvrir mon homme nu et en pleine création de recyclage, notre pauvre toutou cherchant la fraicheur du carrelage sous sa chaise. Toutes, à peu de chose près, nos fringues en jeans sont sorties des armoires prêtent à perdre jambes, bras ou tout autre morceau afin de s’alléger et ainsi reprendre vie d’une nouvelle manière.

Il est beau mon chéri, mon double, je ne résiste pas à le prendre en photo, à l’instant même où il se rend compte que je suis rentré. Il abandonne sur le champ ses travaux de coutures et vient me faire un de ces câlin dont il a le secret.

La lippe gourmande et l’œil égrillard, c’est de sa voix sensuellement rauque qu’il me déclara.

― Je t’attendais pour passer sous la douche ! dit-il, en terminant de me déshabiller.

Son érection appuyée contre la raie de mes fesses, n’avait rien de climatique… mais, celui-là, quel agréable réchauffement !!!

fin

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