Chapitre 6 - Et si c'était ça le vrai amour ?

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Hier, je me suis noyé dans l’océan de ses yeux. Aujourd’hui, je navigue sur les flots de ses iris. Lorsque nous nous sommes rencontrés, tout s’avouait pourtant chaotique. Une fille désagréable, mes remarques manquant de tact. Jamais, ô grand jamais, je n’aurais pu imaginer tel dénouement. Mon cœur bat la chamade. Mon esprit s’échappe. Léonie est décidément la meilleure invitation au voyage.

« Bon, Théo, ça fait 20 minutes que le cours a commencé et je ne t’ai toujours pas vu prendre la moindre note du cours (parfait en plus !) que je suis en train donner. Persiste sur cette voie, et c’est dans le bureau de la CPE que tu vas finir », s’insurgea la professeure de français.

Il fallait dire que son cours était d’un ennui et que les événements de la veille avaient le monopole dans ma tête.

Je me redressais aussitôt sur ma chaise et échangeais un regard complice avec Léonie avant de me recentrer sur le travail requis. Je remarquais que ma tendre Léonie ne semblait pas plus intéressée par le cours que moi. D’ailleurs son cerveau semblait tout entier en train de divaguer vers les récents événements.

La sonnerie retentit, annonçant la fin du cours tant attendue et la pause. Cela faisait si longtemps que je l’attendais pour me réfugier dans les bras de ma douce. Aussitôt j’attrapais mes affaires et allais la rejoindre. Sans un mot nous rejoignions la cour et comme si une force invisible nous attirais nous nous retrouvâmes enlacés l’un l’autre à nous embrasser sous le regard ébahis de nos camarades de classe.

Très vite, un brouhaha s’éleva. Certains prirent un malin plaisir à nous interpeler : « Oh les amoureux ! Oh les amoureux ! ». Indifférents, je pris la main de Léonie, et l’emmena hors de la vue des autres.

Le lycée était un établissement plutôt banal avec une architecture simple mais j’avais découvert un endroit derrière le lycée où les élèves n’étaient pas sensés aller. Cet endroit était magnifique, il s’agissait d’une pergola champêtre toujours fleurie et équipée d’un banc. Léonie et moi, nous nous y assîmes et elle posa sa tête sur mon épaule. Sa tête n’était pas lourde, mais qu’est-ce que c’était agréable ! Nous restâmes ici à regarder les nuages durant des heures quand soudain une idée subite me vint à l’esprit et spontanément je m’écriais :

« Léonie ! Veux tu être ma cavalière ce soir pour la fête de la musique ? »

Dès lors que ces mots étaient sortis de ma bouche je perçu un léger sursaut sur mon épaule, elle s’était lentement, presque imperceptiblement redressée.

« Euh … Si ça ne te plaît pas … On peut aller autre part aussi, tu sais, déclarai-je en tentant de désamorcer la bombe

- Oh ! Si j’adorerais venir avec toi ! », répondit-elle d’une traite avant d’enrouler ses bras autour des miens. Une longue accolade s’en suivit, accompagnée, par ci par là, de bécotages.

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