Chapitre 4 : Remise en question et stagnation

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Les jours défilaient et, petit à petit, je me réancrais dans la réalité, j’apprenais à connaître mes camarades de classe qui étaient tout à fait charmants. Il y avait Henri, garçon très réservé mais d’une gentillesse inouïe ou encore Marisa, Herschel, Hémeline et Lucas... Et puis il y avait Léonie. Cette fille était fascinante, je crois que je ne me suis jamais aussi bien entendu avec personne, d’un seul regard nous nous comprenions, nous passions notre temps à rire en classe ensemble si bien que notre nombre d’heures de colle avait augmenté de manière exponentielle.

Tout aurait pu être parfait, ma nouvelle vie me plaisait… Hélas le souvenir de cette voix me trottait encore dans la tête. Pour ne plus l’entendre je dormais avec des bouchons d’oreilles, hélas un jour n’y tenant plus je les enlevais et de nouveau, la merveilleuse mélodie résonna dans ma chambre. Ce soir-là mes parents s'étaient absentés alors je me mis à hurler « Qui est là ? Qui chante ? » et la voix se tut. Alors encore en transe, je sortis de ma maison, décidé à pénétrer dans cette demeure voisine de la mienne. Alors que j’étais dans le jardin de la maison abandonnée, j'aperçu Léonie. Que pouvait elle bien faire là ? Était-ce elle qui se cachait derrière tout ça ? Certainement... Alors je m’écriais : « Léonie c’était donc toi depuis le départ la mystérieuse chanteuse !! Comment as-tu pu me le cacher ? Espèce de traître !

- Mais de quoi parles-tu ?!, répondit-elle, je suis simplement venue te voir, je m’étais trompé de maison, voilà tout ! Je n’arrivais pas à faire mon devoir d’anglais et je sais que tu es super fort dans cette matière Théo ».

Oh c’était seulement ça, une histoire de devoir d’anglais, moi qui croyais avoir élucidé l’affaire, voilà que je m’étais fait de fausses idées et que mon enquête stagnait de nouveau. Je l’interrogeais alors « Tu n’as rien vu d’étrange ? ». Ses réponses étaient évasives du type : « Hum … non, non. Tout semble vide à l’intérieur ». Je me décidais alors à tout lui raconter, à lui raconter à quel malaise j’étais pris :

« Léonie, toutes les nuits dans ma chambre résonne une voix, la plus belle des voix, celle d’une sirène, d’une créature enchanteresse et je cherche à découvrir d’où elle provient mais c’est impossible. Mes recherches n’aboutissent à rien. La maison devrait être abandonnée mais je n’en crois mot, il y a forcément quelqu’un ! ».

Léonie sembla alors prise d’un malaise à la suite de ma révélation et tenta de sourire pour me le cacher mais je la connaissais trop bien pour ne pas le voir, aussi me suis-je dis à ce moment-là qu’elle devait me prendre pour un fou...

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