La clé dépend de l'âme seule

Une minute de lecture

La clé a un goût de philosophie, pour le moment encore indigeste qui ne saurait tarder pourtant à ouvrir le palais si longtemps interdit. La mort ne sait se faire oublier, amie présente à chaque instant serrant la gorge et entravant chaque action, rappelant son imminence, son hasard, sa cruauté. Elle aspire, elle recrache, elle est à la fois symbole et puissance réelle. Immatérielle et plate. Pleine et vide. Moteur de toute action, elle pousse à bien des stupidités.

J'agissais comme deux personnes, comme une personne et ne parvenait pas à sortir de cette boucle infinie. S'il m'aimait à nouveau, un train pour rentrer à la maison surgirait, et tout serait terminé. Voleur de feu, imposteur qui n'a pas sa place, ton absence te rend odieusement plus présent et moins je te vois, plus je te regarde.

Le 28 Juin 2018

Annotations

Vous aimez lire Na Oras ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0