Ainsi je démarrais la précédente journée de mon journal : "Dans la tête de l'observatrice LDH [...]elle lâche ses chiens.[...]nuit du 13 au 14 juin [...] commando [...] donner mon travail[...]d'échange, ni d'argent.[...]tout mon travail[...] la mole à Paris est remarquable à ce niveau".
Et je ne finissais pas, pas cette fois je pourrais prendre place dans sa tête. C'est compliqué et l'arithmétique de ce soir là me laisse à penser que je vais avoir du mal à gérer le mal-être d'une sociopathe se faisant du bien. Toute ma vie j'avais eu à faire à des gros allumés, pas spécialement que dans le milieu des drogues et de l'alcool. Je met l'alcool à part pourquoi ? parce que c'est autorisé. C'est à dire qu'ils ont interdit les drogues mais ils autorisent la pire, celle qui vous fera faire les pires choses. J'ai passé du temps avec des schizophrène, avec des dépressifs, des antifas, des bipolaires, des prostitués, des SM, des homos, des actrices, des nazis, des modifiés corporels, des hétéros, des trans etc... Mais le normal, celui qui se couche maximum à 23h, qui fait bien son travail, qui ne sort jamais, ne boit pas, ne fume pas, ne se change jamais les idées, a toujours raison, est le meilleur, ne fait pas de vagues et fait tout bien comme on le lui a demandé, à la vue de tous suRTOUT !? Il ne faut pas oublier que lui aussi se construit dans et avec ce système ou l'imposture y est plus que vénérée. Le normal n'improvise pas, très vite il a compris qu'il doit compter par manque d'ambition, par manque d'idéal, par soucis du par-être, absence de liberté, souffrance et incompréhension face aux bonheurs des autres. Se comparer, avoir la meilleure note, apparaitre aux autres obligatoirement.
Il ne sera jamais et ne prendra pas de risques mais il fait des coups tordus, il n'a pas le choix. Ce n'est pas jolie parce qu'il cherche à faire pitié pour continuer à toujours être admis par la majorité.
Ce système est féroce et pour s'y complaire faut être un beau salop.

Je crois que la vaccination se passe au mieux les premières mutations ne vont pas tarder à faire leur entrée. Il y a eu des moments de bonheurs quand j'ai vu que l'on prenait le taureau par les cornes essayant au mieux d'endiguer la maladie, c'était beau tout ces malades portant le masque pour ne pas se contaminer, se divisant, mourant seul. Que va donner une maladie de plus dans la maladie, c'est ça que j'attends la phase deux. Comment l'esprit trahit le poids.