Chapitre 9 – Le musée et le parc animalier

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Jour 6 (samedi)

### Amina ###

Je me réveillais de bonne heure, je repensai à mon rêve de la nuit ; je ne pouvais pas continuer dans cette voie. À qui parler de ceci ? Maman ? non ce n’était pas possible ! Était-ce de l’amour ou rien qu’une frustration sexuelle, parce que mon corps appelait un désir de sexe alors que je n’avais encore jamais eu de rapport intime avec un homme.

Après ma toilette matinale, je descendais saluer ma maman, qui préparait le petit-déjeuner. Je la questionnais pour les suggestions des choses à visiter mais elle fit la moue en disant :

- À la radio ils ont annoncé de la pluie pour toute la matinée, ce ne sera pas très amusant pour visiter. Par contre cet après-midi, il ne pleuvra plus. Alors vous avez de la chance, hier j’avais la visite à l’atelier d’une cliente importante dont le mari est un des gestionnaires du parc de la Nsele. En parlant de toi et de ton visiteur important, elle m’a suggéré de vous donner l’autorisation spéciale de visite privée safari avec la voiture au lieu du bus. Si ça t’intéresse, je n’ai qu’un coup de fil à donner et vous pourrez y aller vers 14 heures.

- Génial maman !

- Comment te remercier ?

- Mais non cela me permettra de montrer ma gratitude à ton patron. Et pour le matin elle suggère de visiter le musée national, ce n’est pas terrible mais il y a quelques pièces d’art traditionnel. Le nouveau musée n’est pas encore prêt, ce ne sera pas pour cette année !

- Parfait, je mange et je m’habille, car Joseph sera bientôt là !

Je mis le débardeur gris clair, un pantalon blanc et un des deux bombers wax. Heureusement le Bomber recouvrait un peu mes seins même en étant ouvert, car comme dans le magasin lors de l’essayage les tétons de mes seins pointaient dans le tissu du débardeur. Houla ! pourquoi maintenant ? je mis des convers et rejoignis maman et Joseph qui se turent à mon approche et maman me regardait en admirant ma métamorphose !

- De quoi parlez-vous ?

- Je donnais les instructions pour la visite du parc, c’est d’accord, vous êtes attendus vers 14 heures, soyez à l’heure car il faut compter une heure et demie pour arriver là-bas.

- Fantastique ! Que prépares-tu pour ce soir ?

- Secret d’État, tu le sauras ce soir ! prends un vêtement de pluie pour ne pas abîmer tes vêtements. Il y a des manteaux en plastique léger dans la penderie. À ce soir ma chérie, bonne journée !

Et nous voilà partis, Pierre ne devra pas attendre.

### Pierre ###

Je me réveillais avec une tension extrême de ma verge, Je regrettais d’être encore à l’hôtel, j’aurais bien contacté une de mes amies hôtesses pour voir si une ne se trouvait pas sur une destination Kinshasa.

Je devais absolument abaisser ce désir de baiser une jolie femme et pourtant la femme qui hantait mon esprit et mon corps était noire de peau ! Alors que toutes mes relations étaient blanches…

Je décidai donc pour une douche froide et longue en pensant à la villa qu’on avait visitée hier et malheureusement cela ne calmait rien du tout ! Car je pensais aux deux peintures qui nous avaient troublés tous les deux. Mordieu, qui pouvait s’endormir tous les soirs devant de telles images ? à moins que ce fût pour émoustiller son mental dans ses rapports avec une femelle locale !

Non, je n’avais jamais baisé une noire, pourquoi Amina m’excitait tant ? déjà lundi au bar j’avais flashé sur elle et pas sur Thérèse qui faisait tout pour m’accrocher. Était-ce la vue de son corps pendant les essayages dans le magasin, elle ne portait pas de soutien et sous ses boubous cela ne se voyait pas trop mais quand elle enfilait son débardeur, le rideau entrouvert montrait ses seins. C’était pire qu’un film porno, toute cette innocence qui s’affichait devant moi…

Non Pierre, arrête ne commets pas l’irréparable ! tu ne vas pas la violer quand même ! tu terminerais devant les tribunaux pour beaucoup moins. Non, je la trouvais belle, mais je garderai mes distances, je la respectais de trop. Ma raison eut le dessus et je pus aller petit-déjeuner sans trop de problèmes.

À l’heure convenue je vis arriver la voiture de Joseph sous une pluie battante. Heureusement l’entrée de l’hôtel avait un large auvent qui m’évitait d’être trempé jusqu’aux os malgré mon imper avec capuche !

Je plongeais dans la voiture, saluais Joseph qui se marrait et reçus une bise d’Amina que je rendis. Je ne pouvais pas détacher mon regard de ses yeux qui pétillaient de plaisir.

- Bonjour Amina, tu es belle comme un mannequin de mode !

- Bonjour Pierre, maman m’a déjà proposé de défiler à son prochain défilé pour son atelier !

- Alors, je viendrai te voir parader et défiler ! cela vaudra la peine. Alors quel est le programme.

- Tu as de la chance Pierre, je ne sais pas ce que tu as fait à maman mais elle nous décroché une visite VIP au parc animalier de la Nsele cet après-midi et elle a suggéré ce matin de visiter le musée de Kinshasa. Il ne pleuvra que ce matin, à la Nsele on pourra rentrer en voiture et un guide nous accompagnera.

- Quel honneur ! Comment est-ce possible ?

- « Monsieur », maman a des relations haut placées qui sont clientes de son atelier.

- Joseph, en partant je voudrais que tu passes par la villa qu’on a visitée hier, merci !

- Pourquoi Pierre ?

- Je veux revoir l’environnement, hier soir à l’hôtel j’ai croisé une vague connaissance qui m’a averti que beaucoup de hauts dignitaires s’étaient établis à la Raquette et que les contrôles réguliers étaient fréquents. Ce qui est à la fois un gage de sécurité et un risque de harcèlement. Or hier on n’a rien vu !

À l’approche de la villa, Joseph prit une des avenues le long du fleuve et effectivement il y avait un barrage de contrôle mais qui nous laissait passer sans qu’on doive s’arrêter. L’avenue du Roi Baudouin était calme et ce n’est qu’à proximité de Palais de la Nation (résidence du Président) qu’il y avait assez bien de militaires qui nous faisaient signe de passer notre chemin sans autre commentaire.

Bon, restait toujours le risque en cas de troubles, mais je ne me faisais pas trop de soucis. Le climat politique était plutôt calme malgré le report des élections.

Et donc j’indiquais à Joseph de reprendre la route vers le musée.

Le musée était petit, je réglais le prix de l’entrée pour nous trois, c’était inutile de laisser Joseph dehors, autant qu’il en profite. Une fois à l’intérieur, il n’y avait que deux salles. Le préposé du musée avait dit qu’il y avait un nouveau musée en construction, mais il n’était pas encore prêt.

Les vitrines étaient bien rangées avec des masques rituels, des statuettes, des petits vases et des instruments de musique. On eut vite fait le tour et comme il ne pleuvait plus, on fit le tour dehors, où il y avait quelques statues récupérées comme une statue équestre de Léopold II et la statue de Stanley qui se trouvait sur la butte du mont Ngaliema.

On reprit la voiture pour longer le fleuve jusqu’aux rapides. C’était impressionnant, le fleuve grondait en passant sur les rochers, dans un bruit impressionnant. Sur le retour en ville on achetait quelques sandwiches dans un café au boulevard du 30 juin et burent des Cocas. Puis on se dirigeait vers l’aéroport, le parc de la Nsele était encore plus loin mais on était dans les temps, de Kinshasa on avait un peu plus de 50 km à rouler.

Amina et moi à l’arrière on regardait le paysage et on bavardait de choses sans importance. Je ne pouvais pas m’empêcher de regarder Amina, de temps à autre avec les cahots je voyais ses seins bouger légèrement et devinais donc qu’elle avait les seins libres sous son débardeur. À un moment, elle devait comprendre que je la regardais intensément et elle planta ses yeux dans les miens avec un regard interrogatif. Je ne détournais pas mon regard et continuais de la fixer, elle fit de même. Sans une parole, presque comme un jeu à savoir qui baisserait les yeux le premier.

- À quoi tu penses en me regardant ? dit-elle en finale.

Je devais éclaircir ma voix pour pouvoir parler. Et d’une voix un peu rogue je répondis :

- Amina, je te regarde et je ne pense à rien.

- Pierre, tu ne dis pas la vérité ! je le vois dans tes yeux.

- Oui, et que vois-tu dans mes yeux ? Que je suis relax, sans penser à mon travail. Et que tu es la plus belle fille de Kinshasa ? et j’éclatais de rire pour dissiper le sérieux de mon affirmation.

- Pierre, tu n’es pas sérieux du tout !

Son regard se troubla et je tournais la tête pour regarder défiler l’aéroport. Joseph interrompit notre rêverie en disant qu’on approchait.

À l’entrée du parc on dut attendre un peu car on était en avance, et le guide qui nous était dédié n’était pas encore arrivé. Comme la température était encore clémente après la pluie de ce matin, je sortis de la voiture pour faire quelque pas. Amina fit de même et s’approcha de moi en prenant mon bras :

- Pierre, maintenant que Joseph ne nous entend pas, sois gentil, dis-moi…

- Non Amina, j’ai juste un peu le blues, je suis un peu mélancolique. Excuse-moi cela passera.

- Tu es triste à cause de moi ?

Je n’eus pas à répondre car le guide très jovial venait d’arriver… il se lança tout de suite dans son discours de guide en nous expliquant l’origine du parc, les animaux qu’on allait voir, la superficie etc.

Je ne l’écoutais pas, je pensais à la jeune fille assise à côté de moi et j’essayais de me raisonner. Pierre, non tu ne peux pas tomber amoureux ! Tu dois la respecter, tu es ici depuis 6 jours seulement, profite de cette journée ! sans penser à ce que tu ferais si elle était dans ton lit !

La voix d’Amina à la vue des girafes me sortit de ma mélancolie, ces animaux étaient très marrants et Amina avait vraiment du plaisir. Elle aussi pensait à autre chose que notre dernier dialogue.

Plus loin il y avait des rhinocéros, ces bêtes étaient impressionnantes, mais elles bougeaient à peine à notre approche. Soudain nous entendîmes le rugissement de plusieurs lions, Amina prit peur, se jetait dans mes bras en cachant sa tête contre mon torse et sa main gauche serrait le haut de ma cuisse juste en dessous de l’aine. J’étais abasourdi, son odeur sensuelle et sa main à côté de mon sexe, me donnèrent des vibrations totalement nouvelles. Puis sans doute réalisant l’incongruité de son attitude se redressa pour regarder les fauves, nous vîmes un énorme lion couché sur une femelle et qui lui faisait une copulation ponctuée de grognements, de rugissements pendant que la lionne totalement impassible se laissait faire. Amina regardait la scène la bouche ouverte, sans qu’un son ne sorte et puis elle posa ses mains sur sa poitrine en serrant ses seins. Cela ne durait que quelques secondes et j’étais le seul à voir ce geste mais la combinaison de la vue de la copulation de ces animaux et la compression des seins d’Amina firent réagir ma verge au-delà de la normale. Mon pantalon montrait un pic de tente sous la toile, Amina avait les yeux grands ouverts qui allaient alternativement des lions vers mon sexe. Heureusement Joseph continuait d’avancer vers un petit troupeau d’éléphants et ni le guide ni Joseph n’eurent conscience de ce qui s’était passé à l’arrière du véhicule. Amina serrait les jambes et mis ses mains à son entrecuisse mon regard suivait ses mains et je perçus une tache minuscule sur son pantalon de toile entre ses jambes.

Je réalisais qu’Amina mouillait ! La cyprine faisait une petite tâche mais était un sérieux indice de son excitation sexuelle. Elle regardait les animaux et nous vîmes encore des antilopes, des zèbres, des crocodiles des buffles et des hippopotames. Nous terminâmes par un arrêt désaltérant au club house et je donnai aussi un royal pourboire à notre guide. Et donc avec les images plein la tête que nous retournions à Kinshasa où nous arrivâmes après la tombée de la nuit.

### Amina ###

Pierre était bizarre aujourd’hui, on dirait un animal en rut, à notre arrivée à son hôtel il me regardait déjà avec insistance et me complimentait sur ma tenue. Je lui annonçais le programme et fus enthousiasmé par le fait qu’on verrait le parc animalier en tour safari privé ! (merci maman !).

Avant d’aller au musée, il demanda à joseph de faire un crochet par la villa qu’on avait visité la veille – voulait-il revoir les peintures érotiques ? – Non Amina, tu as l’esprit tordu ; c’était pour voir la sécurité du quartier !

Le musée national était quelconque, quelques masques, poteries, petites statuettes rien de bien intéressant à mes yeux, à part quelques statuettes de couples faisant l’amour. Les hommes pointaient un sexe immense vers les femmes soit couchées sur le dos soit présentant leur dos au mâle.

En partant vers la Nsele, on mangeait encore en vitesse quelques sandwiches en ville, mais il ne détachait pas ses yeux de moi, j’avais l’impression qu’il me regardait comme s’il m’avait jamais vue.

En cours de route, je finis par être un peu irrité par son regard et je le fixai droit dans les yeux, il fit de même sans parler pendant ce qui me semblait une éternité. Finalement je lui posai d’une voix douce et juste pour ses oreilles la question « A quoi penses-tu en me regardant ? » d’abord il ne répondit pas, puis après avoir dégluti il répondit : « je te regarde et je ne pense à rien ». Je lui répondis que je ne le croyais pas, puis il éclata de rire en disant un truc comme quoi j’étais la plus belle file de Kinshasa…

Je répliquai qu’il n’était vraiment pas sérieux, il avait le regard troublé et Pierre fut sauvé par Joseph qui interrompit notre « duel » en annonçant l’approche du Parc.

À l’entrée du parc, comme on était en avance, nous sortîmes de la voiture et je voulais reprendre la conversation interrompue mais malgré mon regard intense dans le fond de ses yeux, je n’obtins que des réponses évasives. Il avait le regard triste mais ne voulait pas me dire la cause !

J’étais certaine que Pierre avait le vague à l’âme comme il disait et je l’aurais bien pris dans mes bras pour lui offrir une consolation, mais l’arrivée du guide mettait fin à notre échange.

Que se passait-il dans sa tête ? est-ce que comme moi il ressentait quelque chose de plus puissant qu’il ne voulait pas exprimer de peur de me froisser ? Moi je n’étais pas insensible à sa présence et son regard. On dirait vraiment qu’il me déshabillait de son regard et je sentais des frissons me parcourir.

La visite du parc se passait très bien sauf les lions ! J’ai eu très peur, ils étaient tout près de la voiture et le rugissement d’un grand mâle m’effraya tellement que je me réfugiai dans les bras de Pierre et je mis malencontreusement ma main sur sa cuisse. Je jure que ce n’était pas intentionnel, en même temps je vis que le lion copulait intensément une lionne qui se laissait faire comme si de rien n’était. La vue créa une tension inconnue dans mes seins que je dus évacuer en les serrant très fort et j’étouffais un gémissement. Devant Joseph et le guide rigolaient doucement alors que moi, je regardais effrayée le lion qui besognait sa femelle. Du coin de l’œil je voyais à ma gauche le pantalon de Pierre qui était soudainement gonflé au niveau du sexe, qui pointait contre le tissu. J’étais choquée, en même temps je sentais un peu d’humidité entre mes jambes. J’étais hypnotisée par le lion d’une part et l’érection de Pierre d’autre part. Il fallut plusieurs minutes pour que son pantalon reprît une forme normale et j’eus longtemps la vue du lion devant mes yeux jusqu’à ce qu’il se retirât montrant son sexe tout humide.

Heureusement, il n’y eut pas d’autre incident et après un rafraîchissement au Club House nous retournions vers Kinshasa à la tombée de la nuit. Le trajet retour se fit en silence, je suppose que chacun se repassait les images en mémoire, moi je restais sur le choc de la vue du lion et de l’entrejambe de Pierre cela ne sortit de ma tête qu’à l’approche de la maison.

Arrivé à la maison, j’embrasse maman et je la remercie pour son intervention pour le safari-tour privé et je sens une odeur caractéristique. Je sais ce que maman a préparé.

Maman salue Joseph et lui propose de manger avec nous et invite aussi sa petite sœur Marguerite que je n’avais pas revue depuis lundi. J’espère qu’elle ne va pas me trahir. Maman n’est pas au courant de notre sortie en boîte !

Maman salue Pierre en l’appelant « Monsieur », mais Pierre demande très gentiment en la remerciant pour l’invitation de l’appeler simplement « Pierre » et de laisser tomber « Monsieur ». Contrairement à mon attente elle acquiesce. Et ajoute :

- Oui Pierre, vous êtes le bienvenu dans ma maison et je vous ai préparé un repas authentique et comme c’est de grandes quantités j’ai invité également Joseph et sa petite sœur qui sont quasi voisins !

Je profitai de la conversation pour me changer et revins avec le boubou blanc aux croisettes et je vis immédiatement le visage de Pierre s’éclaircir d’un grand sourire. Je captais son regard et le fixai pendant quelques instants en lui rendant son sourire.

- Madame, à l’odeur qui s’échappe de votre cuisine, je crois savoir que vous avez préparé une moambe, qui est un de mes plats favoris.

- Oui Pierre, mais ce n’est pas avec une « sauce graine » achetée en boîte mais bien préparée à partir des noix de palme. Si la maison entière sent c’est parce que j’ai commencé ce matin car la cuisson de la sauce graine est très longue.

- En effet, c’est la même technique que l’on utilise dans les huileries que je vais devoir visiter bientôt. Madame vous me mettez l’eau à la bouche.

- Pierre, je vois que j’ai affaire à un connaisseur, mais tout comme vous m’avez demandé de vous appeler « Pierre » je voudrais que vous m’appeliez « Lysa »

- C’est entendu Lysa, je vous remercie.

- Non Pierre, je voudrais profiter que Joseph est parti chercher sa petite sœur pour vous remercier pour Amina, elle est tellement fière de travailler pour vous et cette promotion lui donnera aussi un peu plus d’indépendance financière.

- Maman, le boni c’est pour toi et moi, tu pourras relâcher un peu la pression avec l’atelier !

- Oh non Amina, l’atelier c’est ma vie, il n’a jamais fonctionné aussi bien et j’ai hier encore engagé une ouvrière supplémentaire parce que les commandes affluent.

- Je suis contente, maman d’autant plus qu’hier j’ai encore refilé ton adresse à deux collègues qui admirent mes robes.

- Lysa, la promotion d’Amina est plus que méritée, dit Pierre, elle est vive d’esprit, intelligente, agréable dans sa fonction et encore d’autres qualités que je ne nommerai pas en sa présence car elle risque de demander une augmentation de salaire supplémentaire.

### Pierre ###

En disant ça, je vis les yeux d’Amina briller et son visage rougir légèrement. Comme Joseph revint avec Marguerite, Amina fit les présentations comme si c’était la première fois que je voyais Marguerite. Marguerite saisit aussitôt le message sous-jacent et moi aussi. Ainsi pas de quiproquo au sujet de la soirée de lundi passé.

- Pierre désires-tu boire quelque chose, je suppose que je ne dois pas vous offrir une limonade. J’ai de la bière…

- Merci beaucoup, Lysa je veux bien une bière !

- Je vais la servir, maman ne te dérange pas.

Amina vint se placer devant moi et me versa la bière, je ne pouvais pas quitter ses épaules des yeux. Heureusement sa maman était retournée en cuisine donc je ne devais donc pas refréner mon plaisir de la regarder. Quelle beauté cette fille ! Le faisait-elle intentionnellement mais en me servant la bière elle se penchait vers moi dévoilant le haut de ses seins dans l’échancrure de sa robe. C’était une vision merveilleuse !

On passait à table et je me délectais d’avance pour le délicieux repas. Amina était vraiment heureuse, en s’asseyant à côté de moi, Joseph et Marguerite prirent place en face et Lysa en tête de table à côté de moi.

Le repas était somptueux soir en plus du poulet moambe il y avait du saka-saka, la sauce pili-pili, le riz traditionnel et le foufou (farine de manioc). J’en repris plusieurs fois, Amina se contenta d’une portion.

Il était fort tard quand la table fut débarrassée. J’entendais Lysa et Amina discuter dans la cuisine et la conversation était ponctuée de rires cristallins.

Finalement elles revinrent avec du thé et Lysa fit une proposition étonnante :

- Pierre, il est fort tard et Joseph m’a l’air fatigué de sa journée, vous n’allez pas retourner en ville pour revenir demain. Je propose donc que vous restiez dormir dans la chambre d’Amina qui dormira avec moi. Cela fait longtemps que ma fille n’a pas dormi dans mon lit mais ce sera amusant !

- Lysa, je n’ose accepter, je ne veux pas vous déranger…

- Certainement pas Pierre vous pourrez dormir plus longtemps demain !

- J’ai encore quelques t-shirts de mon mari et un short, qui vous permettront de dormir à votre aise.

Ainsi fut fait.

NDA : Que va-t-il se passer cette nuit ? Amina si proche de Pierre …

Suite dans le prochain chapitre !!!

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