Chapitre 10 : Un dimanche mémorable

16 minutes de lecture

NDA : accrochez-vous, ce chapitre est chaud comme les nuits africaines, de plus la nuit tous les chats sont… non ?

Jour 6 (samedi) – suite

### Pierre ###

Amina me montra sa chambre, elle était un peu gênée et me dit :

- Pierre, je n’ai rien changé dans cette chambre, elle est dans le même état d’avant mon départ en France pour mes études.

- Amina, c’est normal, je vois beaucoup de photos de toi et tes parents. Ton père était un bel homme !

- Oui, répondit-elle avec de l’émotion dans sa voix, je ne parviens pas à l’oublier.

Je voyais ses yeux devenir humides et je la pris par les épaules pour la serrer amicalement dans mes bras. Mais à ma grande surprise, elle se blottit fermement contre moi et mit son visage baigné de larmes contre mon torse. C’était inattendu, je ne pouvais pas la maintenir ainsi :

- Courage Amina, ne pleure pas, disais-je en me séparant d’elle.

Elle essuya ses larmes et me fit un grand sourire quoique encore un peu triste, me montrant ses dents blanches impeccablement rangées, et m’embrassa furtivement sur la bouche ! et sortit de sa chambre sans une parole…

Oups ! je n’eus aucune réaction, j’étais sidéré et je pris le parti de ne rien dire à ce sujet. Était-ce un acte manqué, une expression de tendresse ? sans attendre je me dévêtis et me couchai dans son lit. Je fus instantanément envahi par son odeur sensuelle banane-coco que j’avais déjà eu l’occasion de sentir lorsqu’elle s’était laissé aller dans mes bras. Comment dormir dans son lit ? Mais ma grande amie Morphée eut pitié de moi et je m’endormis apaisé.

Elle se tenait devant moi nue, embrasse-moi ! Pierre prends moi ! Je tendais mes mains vers son corps merveilleux, mais elle s’enfuyait… me laissant frustré

### Amina ###

Qu’est-ce qui m’a pris de l’embrasser sur la bouche ? Mon Dieu ! Je suis folle ! Mais il n’a rien dit… Que va-t-il penser de moi ?

Je rejoignis maman dans sa chambre, me déshabillais en mettant mon pyjama et me blottis dans les bras de ma maman chérie.

- Merci maman pour cette bonne soirée, tu as vraiment mis les petits plats dans les grands, c’était délicieux.

- Tu crois que cela lui a plu ? demanda maman.

- Je pense, il s’est quand même resservi une deuxième portion ; c’est qu’il aimait non ? Que penses-tu de lui ?

Maman hésita un moment puis dit :

- Il est charmant, intelligent, il connaît bien l’Afrique et il semble soucieux de toi. J’ai vu plusieurs fois son regard se poser sur toi avec, comment dire ? avec fierté, ou tendresse ou les deux ! « Keba na yo » ma fille (fais attention) ne te laisse pas séduire ! tu es son employée pas sa copine ! Je t’en prie garde tes distances !

- Oui, maman, mais j’aime travailler avec lui et j’ai le sentiment qu’il veut me protéger contre les envieux, les jaloux, les méchants au bureau. Maman je sais que ce n’est pas bien mais je suis attirée par lui. Il m’a dit qu’il avait des amies européennes et qu’il ne fréquentait pas des femmes de couleur. Mais…

- Chérie, interrompit ma mère, prie le Seigneur ne te laisse pas aller à des pensées impures. C’est un blanc et tôt ou tard il retournera dans son pays ! Mon Dieu, ne fais pas de bêtises. A-t-il déjà eu des gestes ou des paroles déplacées ?

- Non maman, Il m’a juste dit qu’il me trouvait jolie dans les robes que tu as faites pour moi !

Je ne vais pas lui dire qu’il m’a déjà baisé sur l’épaule, que je l’embrasse matin et soir comme un collègue comme on fait en Europe et que ce soir je l’ai embrassé furtivement sur la bouche ! que j’adore son odeur et qu’il a du désir pour moi ? j’ai vu son érection déjà plusieurs fois !

- Demain c’est dimanche, est-il chrétien ? demanda maman.

- Je n’en sais rien !

- On lui demandera, sinon on pourrait aller en ville écouter la messe en lingala, elle est renommée et ça pourrait lui plaire même s’il n’est pas pratiquant.

Sur ces paroles, maman m’embrassa en me serrant très fort « je t’aime, dors bien » et je lui répondis que je l’aimais très fort et je fermais les yeux. Mais je m’endormis en pensant à Pierre !

Jour 7 (dimanche – jour du Seigneur)

### Lysa ###

Je me réveillais très tôt ce matin, Amina avait eu un sommeil très agité, elle parlait dans son sommeil mais ce n’était pas compréhensible. À l’exception d’un mot « Pierre » ! Il n’est que 6 heures du matin et j’entends déjà du bruit dans la chambre d’Amina. Ah, Pierre est un lève-tôt aussi ! Il m’a créé un malaise hier soir ; je n’avais plus eu ce sentiment depuis la mort de mon mari ! Était-ce la proximité d’un bel homme dans la maison ou le fait de lui avoir prêté un T-shirt et un short de mon mari ? Amina hier soir m’avait avoué d’être attiré par lui mais affirmait qu’il n’était pas attiré par les femmes de couleur. Était-ce vrai ou un pieux mensonge ? Et moi ? je n’avais plus fait l’amour depuis ce matin funeste où avant de partir au bureau, il m’avait encore honoré et nous avions joui de concert ! Par la suite je me suis souvent demandé si son cœur n’avait pas lâché à la suite de ce jeu sensuel. Mais en finale, c’était mon plus beau souvenir de lui, il n’avait jamais regardé une autre femme que moi, même si légalement il eut pu prendre une seconde épouse. Lors de notre mariage, j’avais à peine 14 ans, il m’avait assuré qu’il me respecterait toujours et que je serai sa seule épouse.

Je me levais et hésitai un instant avant de mettre un beau déshabillé que j’avais plus mis depuis très longtemps. Tant pis, je suis encore belle à 41 ans, fière de mon corps et la tentation était trop grande, si je ne le mettais pas maintenant pour parader ce ne sera pas quand je serai vieille que ce sera l’occasion !

Je descendis donc ainsi vêtue dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Je n’eus pas longtemps à réfléchir à quoi je pourrais lui servir comme repas matinal ! Amina adorait les mikaté et Pierre aimait manger « authentique » alors ce seront des mikaté à la banane !

Pendant que je préparais la pâte des beignets, j’entendis Pierre qui pénétrait dans la cuisine en lançant un joyeux « bonjour ». Je me retournais vers lui et lui fis une accolade. Dieu, quel choc, je sentis mon corps vibrer en le pressant contre moi ! Ce n’est pas possible, de plus je voyais dans les yeux de Pierre sa surprise, néanmoins il accepta l’étreinte alors qu’il était tout aussi troublé que moi.

Pourtant il ne disait rien mais garda son sourire à mon attention, je sentis son regard parcourir mon corps et j’en eus une grande fierté, j’étais donc encore désirable même pour un blanc « qui ne fréquentait pas des femmes de couleur ».

- Que préparez-vous ce matin ? dit-il avec une voix rogue

Était-il troublé par mon physique ?

- Je pensais vous préparer un petit-déjeuner simple mais très congolais : des mikaté !

- Oh, mais j’en ai plus mangé depuis des années ! Quelle bonne surprise ! Lysa vous me gâtez !

- C’est aussi le plat favori d’Amina, mais elle dort encore. Voulez-vous déjà en goûter un ? l’huile est chaude !

- Volontiers, si cela ne vous cause pas de soucis ! me répliqua-t-il.

En le servant, je vis que son regard ne pointait pas la nourriture que je servais mais il dardait sur mes seins ! Il était encore debout devant la table et je notais qu’il avait une belle érection ! Je me retournais vers le fourneau pour cacher mon désarroi !

J’entendis Amina descendre et je tendis à Pierre une serviette, en disant :

- Pour vous essuyer les doigts car le mikaté se mange dans la main.

Il eut la bonne idée de la mettre sur ses jambes cachant ainsi la bosse dans son short. Était-il conscient de son érection, je suppose que oui !

### Amina ###

Je me réveillais, mais maman était déjà levée, j’étais encore un peu sonnée, mon sommeil n’avait pas été très récupérateur. Je me souvenais de mon rêve, J’étais nue dans les bras de Pierre qui me caressait et me plantait des baisers sur tout mon corps. Ce matin mes seins étaient encore douloureux et mes tétons étaient dressés comme jamais ! Ce n’est pas possible, je dois trouver une solution. Je pris une douche dans la salle de bains de maman, je n’avais pas d’autre solution que de me masturber en pensant à mon rêve ! C’est Pierre qui me caressait et l’effet fut rapide, je vis des éclairs et mon corps vibrait de plaisir.

Après, comme je n’avais pas accès à ma chambre, je regardais dans l’armoire de maman pour m’habiller. En fouillant un peu je trouvais un joli négligé que je n’avais jamais vu sur maman ! Elle devait être jolie dans ce vêtement et devait mettre cela pour mon père ! Je savais étant encore enfant que papa et maman s’aimaient passionnément et je riais parfois quand le soir avant que je ne monte dans ma chambre, ils se faisaient des câlins amoureux. Cela m’avait toujours fait rire de voir le bonheur de mes parents !

Je mis donc ce joli négligé, il soulignait peut-être un peu trop mes formes, mais je ne pensais pas plus loin. Pierre aimait me voir belle et tant pis si maman me suggérait la prudence et la modestie.

Lorsque j’arrivai dans la salle à manger, mon entrée fut ponctuée d’un silence assourdissant. Et moi j’étais abasourdie, maman était vêtue d’un déshabillé sexy, que je ne lui avais jamais vu porter. Pierre lui, était un peu rouge et crispé et tous deux me regardaient avec des yeux qui tombaient de leurs orbites.

Je m’approchais de maman en l’embrassant et en lui soufflant dans l’oreille :

- Que tu es jolie ce matin, maman ! puis je m’approchais de Pierre en l’embrassant sur la joue. Il tenait sa serviette en main et en l’embrassant je vis, oh mon Dieu ! une énorme érection dans le short de Pierre ! Était-ce moi, mon négligé, ou le déshabillé de maman qui ne cachait rien ? Pierre en tout cas était mal à l’aise !

Je dois reconnaître que maman était splendide et la vue pouvait faire bander un éléphant !

Comme je ne voulais pas jeter de l’huile sur le feu, je m’assis sagement, sans faire de commentaire. Je plaignais silencieusement Pierre d’être pris entre maman et moi dans une vision oh combien émoustillante.

En embrassant Pierre, j’avais noté le froncement de sourcils de maman, mais elle ne fit pas de remarque.

La conversation dévia heureusement sur le programme de la journée. Maman prit la parole, d’une voix un peu troublée que je ne lui connaissais pas !

- Pierre et Amina, quels sont vos projets pour ce jour ? On est dimanche, je ne sais pas Pierre si tu as des convictions religieuses, mais nous habituellement, nous allons à l’église. Mon mari était musulman mais il a toujours respecté ma religion chrétienne et Amina a été élevée dans ma religion. J’ai appris cette semaine qu’il y avait une répétition de la chorale pour la missa lingala à la cathédrale. Cette messe n’est plus jouée souvent et la prestation est une répétition pour dimanche en quinze, prestation qui se fera « sold out » donc inutile d’y aller. Par contre la répétition est confidentielle et seulement sur invitation et je peux obtenir trois entrées si je téléphone maintenant !

- Oh oui maman ! tu verras Pierre c’est très beau !

- D’accord, répondit Pierre, j’en ai entendu parler mais c’est une occasion unique pour y assister !

- Par contre, continua maman, cet après-midi, je dois absolument passer à l’atelier pour vérifier une commande importante qui doit être livrée lundi matin. Hier deux ouvrières travaillaient encore pour la finaliser et je n’ai pas eu le temps de la contrôler.

- Ah mais c’est une bonne idée, intervint Amina on vient avec toi ! Ainsi Pierre aura une idée de l’atelier et je pourrai regarder s‘il n’y a pas un bout de tissu qui traîne et qui pourrait m’intéresser.

- Ma fille, tu ne perds jamais le nord ! d’accord tu pourras regarder, mais pour le moment j’ai trop de commandes, il faudra donc patienter pour que je la couse !

- Merci, maman, c’est juste pour réserver un tissu.

Je trouvais maman trop joyeuse ! Elle ne cessait de regarder vers Pierre avec des yeux bizarres, était-elle consciente qu’elle montrait son corps trop visible dans ce déshabillé ?

Maman téléphona à une de ses amies, qui confirma qu’on pouvait venir à l’église et qu’elle donnerait des instructions pour nous laisser entrer.

Je fis un gros bisou à maman et montai dans ma chambre pour m’habiller en demandant à Pierre d’attendre un peu pour que je lui cède la place.

### Pierre ###

En descendant ce matin, j’entendais déjà Lysa dans la cuisine et j’entrais en lui lançant un grand bonjour ! Mais ensuite je ne pouvais plus dire un mot. Lysa était drapée d’un superbe déshabillé qui ne cachait pas grand-chose ! Dieu c’était Amina en plus âgée mais encore magnifique ! Son corps était bien conservé, j’évaluais qu’elle devait avoir quelques années de plus que moi : Amina avait 26 ans sa mère mariée jeune supposons à 15 ans cela lui donnait 41 ans peut-être 42. Contrairement à beaucoup de femmes de son âge ses seins étaient encore fermes, un peu plus petits que ceux d’Amina, pour ce que j’avais pu voir lors de l’essayage dans le magasin.

En se retournant vers moi, elle me prit par les épaules et me fit un câlin. C’était surprenant ! Elle me serra contre elle et je sentais ses tétons contre mon torse. La réaction de ma verge fut fulgurante. Je parvins à me dégager et pour dévier la tension, je lui demandai ce qu’elle préparait. J’eus du mal à parler, mais après quelques déglutitions je réussis à demander ce qu’elle préparait : des mikaté. Je m’assis donc à table, ce qui m’arrangeait car je devais avoir un pic de tente dans mon short, je reçus un beignet et une serviette que je mis prestement sur mon entrejambe !

Puis ce fut l’entrée d’Amina, vêtue d’une superbe nuisette qui ne cachait pas grand-chose non plus. Elle me donna un baiser chaste sur la joue en s’asseyant à côté de moi. Lysa regardait sa fille fixement, était-ce le baiser qu’elle m’avait donné ou sa tenue ? ou les deux. Moi je ne savais plus quoi faire. Je crois qu’elles avaient remarqué mon érection mais heureusement personne ne fit de commentaire. Et la tension diminua lorsque Lysa demanda le programme de ce jour.

Il fut donc décidé qu’on allait à la cathédrale Saint Anne entendre la répétition de la missa lingala puis visiter l’atelier de Lysa.

***

### Amina ###

J’étais toute joyeuse, la proposition de maman me plaisait beaucoup. Elle me souriait en voyant mon enthousiasme mais ne disait rien sur ma tenue. Je me demandais d’ailleurs ce qu’elle aurait trouvé à critiquer, vu qu’elle portait un déshabillé, qui n’habillait rien. En fait j’étais fière que maman pouvait encore se permettre de porter un vêtement aussi sexy !

Pauvre Pierre ! il bandait comme un éléphant… Comment se fait-il que maman et moi on avait décidé de s’habiller ainsi. Pour lui faire plaisir en montrant nos corps ? Pour le provoquer ? Je n’avais aucune idée, à part que Pierre aimait la beauté des femmes en général. Mais au bout d’une semaine à peine, il avait déjà souffert sérieusement de son célibat. C’était un homme normal après tout.

Après le petit-déjeuner, on se met donc en route, j’avais mis mon boubou favori sur lequel Pierre avait flashé lundi soir, le blanc avec les croisettes qui montrait mes épaules et surprise maman avait mis le même boubou, même tissu, même coupe. Pierre souriait en disant qu’il était de sortie avec deux reines de beauté.

La missa lingala était magnifique, d’accord c’était la répétition mais les chants le rythme était entraînant, maman et moi on chantait avec le chœur et je voyais Pierre qui appréciait et battait la mesure.

En sortant de l’église Pierre nous proposa de manger un en-cas, au café du boulevard du 30 juin tout proche. L’ambiance était joyeuse et même maman riait aux remarques humoristiques de Pierre. Il nous racontait quelques histoires marrantes qu’il avait vécues lors de missions précédentes et je sentis que maman ne le regardait plus comme un blanc en balade mais (presque) comme un ami de la famille. Puis Joseph nous fit signe et nous montions dans son taxi pour aller vers l’atelier.

Je connaissais bien sûr l’atelier, mais je n’y étais plus allé depuis très longtemps, car chaque fois qu’elle me confectionna un nouveau vêtement, elle avait toujours apporté un échantillon de tissu. Je notai que le nombre de machines à coudre avait augmenté sensiblement.

Maman était fière de montrer « son » entreprise, Pierre posa beaucoup de questions en professionnel qu’il est. Maman avait plaisir de l’intérêt qu’il montra et lui répondit volontiers.

Elle vérifia que la commande pour lundi était prête et remercia l’ouvrière qui était restée pour achever le travail.

Pendant ce temps je fouillais dans les rouleaux de tissus, mais je ne vis rien qui me plaisait. Puis je savais que l’atelier tournait à plein régime et je ne voulais pas donner du travail supplémentaire à maman.

Le soir tombait lorsque Joseph nous reconduisit à la maison et maman proposa de réchauffer le restant de la moambe. Pierre trouvait ça génial et nous mangeâmes à trois de bon appétit

Après le repas, Pierre décida de rentrer et appela Joseph, mais au bout de dix sonneries il n’obtint pas de réponse. Ça l’ennuyait, puis quelques minutes plus tard Joseph rappelait en s’excusant pour dire qu’il ne pourrait pas être là avant une ou deux heures, car il avait accepté une course pour un client régulier et comme il n’avait pas eu de nouvelles après la visite de l’atelier, il avait accepté cette course. Pierre lui demanda donc pour le lendemain de nous conduire tous les trois : maman à l’atelier, Pierre et moi au bureau.

Maman toute joyeuse trouvait cela bien amusant en disant que Pierre n’avait qu’à retourner dormir dans ma chambre !

Je fis donc la bise à Pierre et je dis à maman que je montais, me changer et me mettre dans le lit de maman. J’étais un peu déçue que la journée se termine mais demain on partira ensemble.

### Lysa ###

Pierre monta également après m’avoir salué et en disant qu’il prenait une douche avant de dormir. Je compris soudain qu’il n’avait peut-être pas d’essuie de bains dans la douche d’Amina et je pris donc deux essuies avant de toquer à sa chambre. Comme je n’eus pas de réponse, je rentrai et constatai que la porte de la pièce douche était ouverte et je vis Pierre nu sous la douche. La décence eut voulu que je ne m’attarde pas, mais mon corps avait une réaction inattendue. Déjà ce matin, j’avais eu des frissons en le serrant dans mes bras, mais maintenant mes seins durcissaient et mon vagin était trempé. J’attendis qu’il sorte de la douche pour lui présenter sans un mot un grand essuie. Nous nous regardâmes les yeux dans les yeux puis mon regard descendit sur sa verge. Oh elle était beaucoup moins imposante que celle de mon mari, Pierre mis l’essuie autour de ses reins, mais je m’approchais et mis ma main sur son torse en disant :

- Pierre, tu es splendide, depuis le décès de mon mari, je n’ai plus été caressée et je n’ai plus fait l’amour ! je défis ma robe qui tomba à mes pieds. je pris sa main et la mis sur mon sein – délivre-moi de mon désir ! On est entre adultes, j’ai vu ton désir ce matin, prends-moi ! Je tendis ma main vers sa verge mais il m’arrêta.

- Lysa ! ce n’est pas raisonnable ! Amina pourrait être choquée ! Non je ne peux pas, je n’ai pas de préservatif !

- Oh merde ! caresse-moi calme mon désir ! je te soulagerai à mon tour ! et je pris sa main et la pressais contre mon intimité puis saisis sa verge pour la caresser. Je pris mes seins et j’en mis un dans sa bouche. Ah cette jouissance qui montait et qui ne m’avait plus atteinte depuis si longtemps

Pierre ne disait rien mais à ses yeux je voyais qu’il me comprenait et enfonça deux doigts dans ma fente. Ses doigts fouillaient mon vagin, caressaient mon bouton. Pour un célibataire il savait comment faire jouir une femme ! Il avait de l’expérience. Ces caresses étaient très efficaces, mon mari ne m’avait jamais caressé aussi profondément. C’était trop fort ! sa main s’enfonçait plus loin, je levais ma jambe pour qu’il puisse me caresser plus fort. Je lui murmurais « suce mes seins » ce qu’il fit encore plus intensément ! Plus il titillait mon bijou, plus je sentais la jouissance monter et enfin mon corps vibrait d’un orgasme violent et inattendu ! Nous étions toujours debout l’un contre l’autre, je mis ma bouche contre son épaule pour étouffer mon cri et le mordis pendant que je le branlais nerveusement. Il devait être aussi excité que moi car au bout de quelques mouvements, il éjaculait puissamment et son sperme atterrit sur mon corps. Je serrais sa tête contre mes seins et lui dis :

- Merci Pierre, ça me soulage, pardonne-moi mais j’en avais envie ! tu es le seul à qui je pouvais demander ce service, je lui donnai un baiser sur sa joue.

Pierre n’avait pas dit un mot durant nos caresses, mais il me rendit mon baiser sur la joue en me souhaitant une bonne nuit… en me regardant droit dans les yeux.

Ce n’était pas de l’amour, juste du sexe. Du sexe apaisant et libérateur !

NDA : bon j’en conviens, c’était inattendu mais le dimanche matin avait annoncé que la tension sexuelle allait vers un climax. Jusqu’à présent seule la relation Amina/Pierre gardait une certaine innocence. Quoique !

Gardez le suivi de ce récit ! N’hésitez pas à faire des commentaires sur cette journée ! Votez svp pour montrer que cela vous plaît, l’aventure ne fait que commencer !

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