Matinée câline

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- Tu chantes faux, me dit Maxime à moitié endormi.

- Désolé. Je t'ai réveillé ?

- Non, j'avais besoin de pisser, dit-il en soulevant le couvercle de la toilette.

Aucune pudeur ? Je décide de passer outre et de ne pas me focaliser sur le bruit du torrent que j'entends. Lorsque je sors de la douche, il me regarde, son membre au garde à vous. Haaa, la fougue de la jeunesse. Même avec la tête toute chiffonnée, il est adorable.

- Il est à peine sept heures. Pourquoi t'es debout ? Me demande-t-il en me passant une serviette.

- Parce qu'on est mercredi et que je travaille. Moi.

- N'importe quoi. Prends congé et viens te recoucher, dit-il en repartant vers ma chambre.

Haaa, c'est tentant. J'hésite... Mais seulement une demi-seconde. J'envoie un message à Marie lui demandant si elle pense pouvoir gérer sans moi aujourd'hui. Elle me répond qu'elle préviendra le chef de mon congé du jour. Je repars me coucher auprès de mon adonis, qui s'est déjà rendormi. Dans un semi-sommeil, il m'attire dans ses bras. Je colle mon dos contre son torse et mes jambes aux siennes. Enserrée par ses muscles, je me rendors sans mal.

***

J'émerge à nouveau, sans savoir l'heure qu'il est. Et je m'en fous. Je suis si bien là, avec Maxime. Je profite de son bras autour de moi, son souffle sur ma nuque, sa chaleur contre mon corps. Il dort encore mais je sens déjà son érection. Comment résister à cet envahisseur entre mes fesses ? J'abdique et me frotte un peu plus contre lui, pour le sentir grandir de plus belle.

- Huum. Fais pas ça..., dit-il d'une voix ensommeillée.

Je me fige. Pourquoi ? Est-ce qu'il regrette la nuit passée ?

- ... Si tu n'es pas prête à assumer.

Hooo mais si ! Je suis tout à fait prête à assumer. Je recommence à bouger mon bassin. Il m'attire un peu plus à lui. Son bras enserre mon cou et ma poitrine. Le buste emprisonné, je ne cherche pas à fuir. Je m'offre à mon ravisseur. Je glisse sa main entre mes cuisses... Il apprend vite. Je gémis lorsqu'il accentue la pression de ses doigts sur mon clitoris. Son membre a trouvé l'entrée de mon temple, il est prêt à s'y engager.

- Je peux ? demande-t-il presque innocemment. Je n'ai jamais...

Je souris.

- Non, pas maintenant. Joue avec, mais n'entre pas.

En bon élève, il se retire légèrement. Son doigt s'insinue entre mes lèvres, vient récolter mon humidité et remonte vers mon bouton. Mon bassin prend les commandes. Je veux sentir son érection entre mes fesses, encore. Je me serre contre lui jusqu'à ce qu'il s'enfonce légèrement dans mon petit trou. Sa bouche frôle mon cou et je m'enflamme. J'ai besoin de ses baisers, de ses caresses. Il me pénètre de ses doigts et je sens que j'en veux plus. Toujours plus.

- Capote... Tiroir, lui dis-je en me rappelant que c'est nécessaire.

Il s'arrache à moi dans un soupir contrarié. Je souris.

- Où en étions-nous ? Me dit-il en me reprennant dans ses bras.

- Je pense que tu allais tout cracher sur mon dos, dis-je en souriant.

- Salo... Hier, tu m'avais pris par surprise, dit-il en resserant son étreinte. Cette fois, je vais te faire crier mon nom !

- Comment est-ce encore ? dis-je en rigolant.

Pour toute réponse, il me plaque sur le dos, ouvre mes cuisses, positionne son sexe et me pénètre d'un coup de rein rapide. Mon gémissement de plaisir prend fin quand sa bouche assiège la mienne. Je m'accroche à son cou. Conquérant, il écarte davantage mes jambes pour m'envahir plus profondément.

- Et maintenant, tu t'en rappelles ? dit-il d'une voix rauque.

Incapable de répondre, je halète. Je subis les assauts de son membre en moi. Sa bouche dans mon cou, son torse contre le mien, sa main sur ma cuisse. Prisonnière de son corps, mon esprit s'évade dans les tourments du plaisir. Il m'assaille de plus en plus vite. Je le rejoins à chaque mouvement. Je laisse l'explosion éclater en moi. Terrassée, je murmure son nom.

- Maxime...

Je l'entends souffler. Je ralentis le rythme de mes mouvements pour le sentir pleinement en moi. Je le sens sur le point de jouir. Son corps se tend. Ses mouvements sont plus irréguliers. Sa respiration se bloque par à-coup.

- Vas-y, haleté-je.

J'attrape ses fesses pour qu'il reste planté profondément en moi. Je sens les soubresauts de sa verge lorsqu'il éjacule en jet saccadé. Son visage repose à côté du mien. Mon dieu grec. Mon apollon. J'embrasse son nez, ses lèvres, son menton pendant qu'il reprend son souffle.

- Tu vois que tu as crié mon nom, dit-il le sourire aux lèvres.

- Murmuré... Pas crié ! Dis-je, joueuse. Allez. Il est temps de se lever et de manger, non ?

Je dois avoir dit un mot magique parce qu'il est déjà debout près de la porte.

- Ouais ! J'ai la dalle en fait ! Qu'est-ce qu'on bouffe ?

Mais comment peut-il passer de l'amant attentionné à l'adolescent affamé ? Je lui propose de préparer un petit déjeuner pendant qu'il se douche. Je l'aurais bien prise avec lui, mais je doute de pouvoir me retenir de le toucher. Je revois son sexe tendu ce matin. J'ai envie de le cajoler, le sucoter, le... Mais non ! Je sais comment cela va finir sous l'eau, et ce n'est pas une bonne idée pour la planète. Quand j'arrive dans la cuisine, je me rends compte que le petit déjeuner sera plutôt un dîner parce qu'il est déjà midi passé.

- M'man ? T'es là ?

Merde ! Mathis !

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