Enchaînée

Une minute de lecture

Et si tu savais comme je t'aime, peut-être en serais tu effrayé... ?

Que sans toi ma vie est blême, si tu n'étais pas là pour l'égayer...

Aurais-tu peur de cet abîme, si tu savais de mon être la profondeur

Ou de mes folies les cimes ? Resterais-tu sagement au fond de mon cœur... ?

Je mangerais le monde, si tu me le demandais, mais elle seule me comprendrait,

La lune ronde, sous les saules pleureurs, s'il le fallait je m'y pendrais.

Ma détresse, ô mon homme, je ne sais plus le dire, vite et fort serre moi.

Tire ma laisse, l'unique baume, je ne sais plus qui je suis, je ne vis plus sans toi.

Je n'aurais jamais le temps, jamais assez de t'aimer, ça ne suffira pas.

Mon Dieu, de ta peau je ne serais sevrée, ça frappe, ça cogne et ça fait mal.

Hurler j'aurais beau, je pourrais lutter, je tape, je rogne à quoi bon être loyale.

La dernière femme de ta vie sera drapée de noir, c'est elle qui t'emportera.

Mais mon coeur, à quoi bon les rimes si de ton sourire je suis privée,

A toi mon âme sœur, voici mon hymne, mon amour, je veux te terrasser...

Avant elle, avant qu'elle ne t'emmène, la grande faucheuse, je la tuerai.

Par amour, presque par haine, je liquiderai la gueuse avant qu'elle ne t'ait.

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