Femmes idiotes d'espoir, de vie et de pouvoir.

On a vu souvent ces âmes volcans s'enflammer.

Belles qui clignotent dans le noir de suie, sans les voir.

Notre liberté et notre boucan le monde les a calmés.

Princesses de verre, ivres d'ivresse et filles de la nuit.

Au travers de notre tristesse, je veux me fondre.

Cœurs de pierre, parfois délaissée comme je vous suis.

Ô mon hiver, nous sommes princesses de tes ombres.

Mais nous sommes femme sorcières, déesses ou bien démons.

Quant prisonnières, tenues en laisse et bas nylon.

Faites de poussière, sous les étoiles, nos corps cambrent.

Chattes de gouttière, nous nous libérerons l'ambre.