CHAPITRE 8, PARTIE 2

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Je sautais à terre en une demi seconde et très vite nous nous rhabillons. Il jetait son préservatif dans un mouchoir trouvait dans ses poches dans la poubelle du bureau et une fois que chacun avait examiné l’autre, j’attrapai un ustensile qui trainer là à ma grande chance et sortait de la salle avec l’espoir que la panique et ce que nous étions en train de faire ne se remarquerait pas sur nos visages. Nous avions été très rapide, alors je me dis que peut-être personne ne remarquerait rien. Les premiers élèves étaient arrivés, je les connaissais bien puisqu’ils venaient assez régulièrement, il s’agissait de Joris et Anita, les deux commères avec qui je m’entendais le mieux car il n’avait pas un grand écart d’âge avec moi. S’en suivait de quatre autres élèves que je voyais moins souvent mais que je connaissais bien tout de même étant donné que c’était souvent les mêmes jeunes qui revenaient sur plusieurs mois. Une fois les bonjours et les bises échangées avec moi et que tous s’étaient installé et les explications données quant au déroulement de la recette, nous commencions. Anita, placé à ma droite, me demanda qui était le nouveau mec installé à côté de moi, à ma gauche et je vus qu’en fait tous les autres attendais également ma réponse :

- Je vous présente Alex, qui est venu suivre le cours avec nous et voir s’il aimerait apprendre à cuisiner. Je n’en disais pas plus dans l’espoir de stopper la conversation ici mais en vain.

- C’est ton nouveau copain ? Me demanda Anita un peu plus discrètement pour que tous n’entendent pas.

- Ne commence pas Anita s’il te plait, c’est juste un ami. Je lui disais ça en chuchotant pour que personne d’autre n’entende et surtout pas mon petit ami mais je pouvais souffler intérieurement car elle ne se doutait de rien quant à notre ébat de tout à l’heure à Alex et moi.

Anita n’avait pas l’air convaincue de ma réponse et chuchotait je ne sais quoi à Joris qui avait un petit sourire en coin ! Les autres eux ne posaient pas plus de questions mais je pouvais en voir certains nous observer Alexandre et moi. Ce dernier ne disait rien et se contentais de suivre le cours et les instructions que je donnais. Au bout d’un moment, lors du taillage des légumes, je passais derrière chacun dans le but de m’assurer que personne ne se coupe et que tous taillent correctement leurs légumes quand je dus m’arrêter et aider Maëlys, une ado de 14 ans, qui, si elle continuait de cette manière allait se trancher un doigt. Je pus aussi voir de là où j’étais, en face de mon poste de travail, qu’Anita et Joris c’était décalé d’un poste pour venir se mettre près d’Alex. Je pouvais les voir parler et rire tous les trois. Mon petit ami secoua la tête comme pour dire non, bien que je n’entende rien car les voix et le bruit des casseroles sur le feu couvraient leur conversation.

Je lançais des regards indignés à Joris et à sa complice, quant à mon petit ami, lui, il ne me regardait même pas, sans doute pour ne pas voir ma désapprobation. Une fois Maëlys hors de danger avec ses couteaux, je retournais vers eux et demandais qu’on me rende mon poste de travail. Alex me frôla le bras comme pour calmer ma détresse et me dire que je n’avais pas de quoi m’inquiéter. Il savait ce que je voulais et ça le faisait sourire. Je mourrai d’envie de lui demander ce qu’ils s’étaient dit avec Joris et Anita mais bien sûre, je ne pouvais pas ! Je reprenais alors mes explications quant à la fin de la recette et au début de celle du dessert qui n’était autre que la recette de la tarte normande.

De temps à autre je passais voir chacun et les aider quand ils avaient des difficultés sinon je restais avec Alex qui n’arrêter pas de me poser des questions pour me garder près de lui.

- Tu vas arrêter de monopoliser le professeur ! Lui dis-je doucement en m’amusant.

- C’est que j’aime t’avoir pour moi tout seul, en plus j’ai toujours eu envie de sortir avec une de mes profs !

- Pfff, le cliché ! Je rigolais et sans m’en rendre compte, je lui mettais un coup de fesse et lui, me lançais de la farine sur le bout du nez !

- On ne vous dérange pas les amoureux ? Me dit Anita avec un large sourire sur son visage et sur celui de presque tous d’ailleurs.

- Mmm, tu veux bien arrêter stp ? J’avais beau prendre un air sévère et mécontent, je pouvais sentir le rouge me monter aux joues.

- On a tous vu comment vous vous comportiez tous les deux, vos regards complices et tout, on n’est plus des gamins tu sais ! Me dit Joris avec sa grosse voix pour un gamin de 18 ans.

Je ne savais plus quoi dire et je devais être plus rouge qu’une tomate en cet instant. Mais quelle ne fut pas ma surprise quand mon copain répondit pour moi sans m’avoir ne serait-ce que jaugé du regard pour savoir ce que j’en pensais.

- Ok, vous avez vu juste et pour ce que vous demandiez tout à l’heure aussi. Alex venait de couper court aux interrogations de mes « élèves » en leur disant la vérité sur nous mais sur quoi d’autre encore, je le regardais sans comprendre, l’interrogeant du regard. La grande là-bas ma reconnue et m’a questionné tout à l’heure alors cette fois ci tout est clair et ils pourront te laisser tranquille avec ça ! Me dit Alexandre alors que tous les autres entendaient.

J’acquiesçait tout en restant choquée par tous ce qu’il venait de me dire et de leur dire aussi vite et aussi facilement ! Les questions se calmèrent pour aujourd’hui et nous finissions dans le calme même si je savais pertinemment que la prochaine fois serait une vraie interview sur ma vie privée et sur Alex.

Une fois le cours terminé, nous sortions tous de l’atelier et nous disions au revoir, quand Anita et Joris, les deux plus âgé et ensemble même s’ils ne voulaient pas le dire, restèrent avec nous quelques minutes pour me poser des questions qui selon eux ne pouvais pas attendre deux semaines. Ils nous posèrent des questions sur notre couple, s’il était récent ou non, pourquoi on se cachait, sur sa carrière à lui, s’il revenait à un atelier … ça n’en finirait plus.

Quand ils furent enfin partis, après une bonne heure d’interrogatoire, Alex m’invita au resto et comme il n’était que 19 heures, il m’emmenait dans un grand parc boisé très romantique bien qu’il fasse très froid. Nous passâmes sur un petit pond qui surplombé un ruisseau dans lequel, en temps non hivernal, se trouvait des canards ou des poissons très souvent. Voyant que j’étais transite de froid, mon amant se mit derrière moi et m’entoura de son manteau en me donnant un baiser dans le cou. C’était pour moi l’occasion de lui parler de tout à l’heure à l’atelier.

- Pourquoi tu leur à tous dis tout à l’heure ?

- Je voyais qu’ils ne te lâcheraient pas et je voulais t’aider et mettre fin à cet interrogatoire et aux rumeurs qui en découleraient, j’ai mal fait ?

- Non mais je ne m’attendais pas à ce que tu leurs parles de ma vie privée c’est tout. Et puis … Je ne pensais pas que tu leur dirais qui tu es aussi vite sachant que tu ne les connais pas et qu’ils n’arrêteraient pas de me faire des remarques les prochaines fois que je les verrai et que tu seras passé à la télé !

- Pardon, je n’ai pas réalisé sur le moment, j’aurais dû réfléchir davantage. C’est nouveau pour moi aussi, tu ne veux pas que je croie que tu profites de moi mais je ne veux pas que tu croies que je te délaisse ou que je te mets de côté par rapport à mon métier.

- Je crois que je m’inquiète beaucoup trop à ce sujet et ne crois pas que tu me délaisses ou autre chose, je t’assure, je suis bien avec toi. Je me retournais pour lui dire tout ça dans les yeux et lui déposer un baiser sur ses lèvres. Je devais me contrôler quant à mes angoisses.

- On doit s’apprivoiser et mieux se connaitre, c’est tout ! Cette fois si, ce fut entre deux baisers qu’il me dit ça tout en continuant de se cajoler contre moi qui me serrait contre son torse.

Nous allâmes ensuite au restaurant et pouvions faire plus ample connaissance. Ainsi j’appris qu’il avait son premier concert de charité dans deux semaines, suivi d’un toast avec plein de personnes du show business et que ça le rendait nerveux. Il m’invitait d’ailleurs à ce concert et ce toast qui se déroulerait seulement à une petite heure d’ici puisqu’il serait à Arcachon. Après lui avoir dit que je ne savais pas car j’avais peur de faire tâche au milieu de tous ces gens huppés qui était loin de mon milieu sociale. Je me laissais tout de même convaincre par ses arguments et le fait qu’il devait forcément être accompagné de sa petite amie d’après lui. Je décidais alors, de l’accompagner lors de cette soirée à la seule condition, qu’il me promette de ne jamais me laisser toute seule ce soir-là, chose qu’il me disait être évidente !

Le jeudi matin, je me tournais dans le lit pensant le trouver et rien, j’étais seules dans mon lit, je n’entendais pas de bruit dans la maison, où était-il passé ? Je me levais espérant le trouver sous la douche ou devant la télé en sourdine mais il n’y avait personne. Je retournais dans la chambre afin de prendre mon portable et regarder s’il m’avait envoyé un texto et là je vis un mot sur ma table de nuit me disant de ne pas m’inquiéter, qu’il était parti cherchais le petit-déjeuner à la boulangerie. Je me relaxais d’un coup, j’avais eu peur qu’il m’ait largué de cette manière sur un coup de tête ! Je pouvais aller sous ma douche avec l’esprit tranquille, il allait revenir vite.

Une fois sortie de ma douche, je me brossais les dents quand je l’entendis rentrer et venir à ma rencontre. Après m’être rincée la bouche, il me prenait dans ses bras et me poussais jusqu’au lit.

- Ce n’est pas parce que je n’étais pas dans le lit à ton réveil que je ne vais pas te faire l’amour comme tous les matins ! Me dit-il allongé au-dessus de moi, entre mes jambes.

- Je suis désolée de te le dire mais on ne peut pas, je vais être en retard sinon !

- Alors tu seras en retard pour une fois car je n’ai pas l’intention de te laisser t’en aller comme ça, sans compter que tu n’as pas pris ton petit-déj !

Il avait ouvert mon peignoir sous lequel j’étais évidemment nue et commençais à me donner des baisers de ci de là en s’attardant par moment sur mes tétons qu’il suçotait en aspirant fort, ce qui provoquait de multiples gémissements de ma part, puis il descendait encore et sa langue se perdait dans mon nombril alors que je l’intimais d’arrêter, que j’allais être en retard et que ce n’était pas sérieux bien qu’il fût en train de me rendre folle de désir tout de suite. Il me prit les deux mains et les plaqua le long de mes cuisses qu’il écarta pour y glisser sa tête et laisser sa langue gouter à mon intimité plus que mouillée. Des petits cris m’échappaient et je ne résister plus du tout, ce qu’il me faisait était divinement bon, je pouvais sentir sa langue sur ma vulve, la léchant et l’aspirant par moment, ses mains me relâchèrent pour venir avec une caresser mon corps à divers endroits et avec l’autre caresser mon vagin et y introduire des doigts en même temps qu’il me léchait. Il n’y avait rien de meilleurs au monde que ça, il avait un vrai dont et savait s’en servir. Aussi, au bout d’un petit moment et après des centaines de soupirs, il s’accéléra et intensifia ses gestes pour venir me prendre un cri de jouissance tel que mes voisins l’avait forcément entendu ! Une fois cette formidable gâterie achevée, il mit un préservatif et me retourna face au lit pour me prendre en levrette et en mettant toute sa force dans son ouvrage, si bien qu’il me faisait jouir une seconde fois en même temps que lui.

Après être arrivée avec 45 minutes de retard ce matin et un peu plus tard dans la journée, je lui écrivais un message depuis mon mail au travail pour lui demander s’il ne s’ennuyait pas trop et lui dire que j’avais hâte d’être à la maison ce soir pour le retrouver. Ma journée passait lentement étant donné que je souhaitais seulement le retrouver. Quand l’heure de rentrer chez moi arriva enfin, je me dépêchai de rentrer et je le trouvai devant ma gazinière en train de mitonner un petit plat pour un diner aux chandelles qu’il avait préparé sur ma table de cuisine. Il avait sorti ma belle vaisselle même si ce service, au fond, restait soft et peut fourni. Il avait disposé de jolies serviettes, qu’il avait dû sortir acheter car je n’en avais pas des comme ça et il avait allumé les trois bougies que j’avais chez moi. Ça sentait bon et l’atmosphère était suave, aussi, je me mettais à l’aise et j’allais tout de suite l’embraser et le questionner :

- C’est en quel honneur tout ça ? Je l’embrassais car c’était trop beau et que jamais personne ne m’avait préparé une telle chose.

- C’est pour toi, pour te faire plaisir, c’est réussi ou pas ?

- Hum, tout va dépendre de ce que tu as fait de bon à manger ! Non je plaisante, merci Alex, je n’ai encore jamais eu de diner aux chandelles, ton attention me touche beaucoup.

Il m’embrassait langoureusement et m’installait à table, il débouchait une bouteille de vin blanc moelleux et nous servait un premier plat qui n’était autre qu’un velouté aux asperges avec sa brochette de st-jacques snackées. C’était délicieux et je le suspectais de m’avoir menti lors du cours de cuisine de mercredi, lorsqu’il m’a dit ne pas savoir du tout cuisiner. Mais pour l’instant, je ne lui faisais pas part de mes soupçons ! Après m’avoir avoué, de lui-même qu’il m’avait légèrement menti hier mais que c’était simplement pour me faire la surprise aujourd’hui, il nous servi le plat, caille farcie au foie gras et au chou avec sa purée accompagné d’un bon vin rouge. Je lui demandais pourquoi me faire une telle surprise ? Et lui confiais que jamais personne n’avait fait ça pour moi et lorsque je me levai pour débarrasser, il m’intimait de ne rien faire, qu’il m’apportait le dessert. Je répondais que je n’aurais jamais de place pour un dessert alors qu’il nous apportait un appétissant et délicieux moelleux au chocolat pour deux avec une touche de chantilly et de la crème anglaise et du champagne. Je me demandais pourquoi est-ce que j’avais le droit à tout ça et le lui demandait :

- C’est avant tout pour te faire plaisir et que tu comprennes que tu es importante pour moi et … Je ne le laissais pas finir tellement j’été contente.

- C’est plus qu’un plaisir que tu me fais, c’était un rêve irréaliste pour moi…

- Laisse-moi finir s’il te plait, c’est avant tout pour te faire plaisir et que tu comprennes que tu es importante pour moi. Il attrapait une de mes mains dans la sienne. Mais surtout pour que tu saches que …. Je t’aime Jenna.

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