CHAPITRE 8, PARTIE 1

11 minutes de lecture

Les jours suivants passèrent lentement, j’avais obtenu comme prévu ma semaine de congés étant donné que je n’avais pris que deux semaines cet été et seulement une lors de ma rupture avec Aron. Comme ça il m’en resterait une pour la fin de l’année ou pour autre chose étant donné que ma boite fermait pour les fêtes. Alexandre donnait son concert jeudi soir, dans deux jours et je ne savais pas si je le verrai un peu avant ou après son show. Aussi, après lui avoir envoyé un message pour le lui demander, je retournais travailler. C’était ma dernière semaine avant les vacances. Après mes heures de bureau, je comptais aller m’acheter un ou deux petits ensembles de sous-vêtements ainsi que des bottes, ce qui me fit rentrer chez moi vers 20 heures.

J’avais à peine le temps de rentrer, quitter mes chaussures et me mettre à l’aise que l’on sonnait à ma porte. Qui pouvait venir en semaine et à cette heure ci ? J’ouvrais la porte et trouvait Alexandre, je lui sautai au cou, j’étais tellement heureuse de le voir car il me manquait trop et la surprise qu’il me faisait me procurait une immense joie. Après l’avoir embrassé pendant au moins deux minutes sans le lâcher, je me reculais et lui demandais :

- Qu’est-ce que tu fais ici ? Je croyais que ton concert n’était seulement que dans deux jours et qu’on se verrait que quelques heures avant ou bien après ? Je l’attirais à l’intérieur en même temps que je lui demandais tout ça.

- Comme je n’avais plus rien à faire jusqu’à jeudi, et que je devais venir sur Bordeaux de toute façon, je me suis dit que j’allais venir passer ces deux jours avec toi.

- Et tu as eu une super idée ! Je l’embrassais en même temps que je lui enlevais son manteau. Tu as eu de la chance j’arrive à l’instant !

- Je sais, je t’ai vu te garer dans le parking sous-terrain, je t’ai attendu dans ma voiture pendant 30 minutes. Il me prenait dans ses bras.

- Excuse-moi, j’étais partis faire du shopping après le boulot !

- Tu es toute pardonné si tu arrêtes de parler et que tu me fais l’amour tout de suite. Tandis qu’il me parlait, il commençait déjà à défaire mon chemisier.

Je lui fis un sourire en guise de réponse et je passais mes doigts à sa ceinture en vue de lui ôter son pantalon. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire nous nous retrouvions totalement nu, nous embrassant avec ferveur. Je glissais une main dans mon dos pour fermer la porte d’entrée à clef et je le poussais vers ma chambre. Quand d’un coup, il me plaqua contre le mur et me porta devant lui. Je n’eus pas le temps de voir ce qui se passait qu’il faisait déjà corps avec moi et m’arrachait un gémissement de surprise et de plaisir intense. Très vite, avec ses vas et viens profonds, francs et rapides, je criais de plaisir. C’était très bestiale, et très excitant, quand il se stoppa, me posa à terre et me plaqua face au mur pour venir ne faire qu’un avec moi et m’assener des à-coups bestiaux avec son sexe tout en me maintenant les mains écartées au-dessus de ma tête avec sa main droite. Son autre main me tenait fermement par la taille tandis que je me délectais de ses baisers et de son souffle sur mon cou. Soudain il se mit à gémir et sa respiration fut saccadée, aussi je jouissais avec lui qui laissait tomber sa tête dans mon cou et plaquait son corps au mien. Il faisait toujours ça, il me surprenait tout le temps et il me prenait toujours par surprise, sans attendre que je fasse quoi que ce soit, il décidait et chez lui, je trouvais ça trop sexy. Je n’avais pas de mot pour dire à quel point c’était intense et bon à chaque fois.

Je n’en revenais pas de ce que je venais de faire. Je crois que j’avais un peu honte en vérité, ce genre de pratique, ce type d’acte ne se pratiquait que dans les films pornos ou dans les films tout court d’ailleurs, là où les femmes se laissent totalement prendre par l’homme qui ne pensait qu’à son plaisir à lui, là où la performance et l’endurance résident mais ici, mon amant avait pensé à mon plaisir aussi. J’avais eu ce type de pensées aussi quand j’étais encore avec mon ex qui adorait ce genre de position, celle qu’il préférait était la levrette, à laquelle il ne me laissait jamais le temps de prendre du plaisir vu qu’il ne pensait qu’à lui, et j’avais toujours refusé la sodomie qu’il aimait par-dessus toute autre position m’avait-il dit un jour. Mais je dois avouer qu’aujourd’hui avec Alexandre, presque en levrette, j’avais pris mon pied et il avait pensé à moi en me faisant l’amour, je l’avais senti à travers ses caresses et ses baisers.

Quelques secondes après, il me retourna face à lui, attrapa mon menton et me donna un tendre baiser. Je décidais de ne plus penser à la manière dont on venait de faire l’amour, tout ce qui comptait c’était que tous les deux on ait aimé et qu’on ait passé un bon moment. Je partais sous la douche suivit de mon amant. Ce fut une douche très sexy pendant laquelle, après l’avoir caressé et embrassé passionnément pendant quelques minutes, je me baissais tout en laissant mes mains glisser le long de ses fesses puis de ses cuisses et venait mettre son pénis dans ma bouche que je refermais tout autour de lui en léchant se dernier comme une glace. Je continuais de lécher son sexe tout en aspirant en même temps, je faisais des vas et viens avec ma bouche et lui décrochait des soupirs de plaisirs de plus en plus fort et de plus en plus nombreux tandis qu’il me caressait les épaules, le cou, mon visage et m’empoignait les cheveux. Il ne m’avait rien demandé, ni forcé, mais j’avais envie de lui faire une gâterie et pour la première fois j’aimais faire ça, je sentais qu’il prenait du plaisir grâce à moi seule. Un peu avant qu’il jouisse, il m’incita à me relever et me porta devant lui pour me coller contre la paroi de la douche et me pénétrer :

- Alors comme ça tu fais ce genre de chose toi ? Il me regardait avec un sourire en coin, je ne disais rien et me contenter de sourire, devais-je être gêné ou juste contente qu’il aime ?

S’en suivie une partie de jambe en l’air torride sous la douche. Vers 23 heures, nos ébats et notre frustration de ses dernières semaines évacuées dans tous ce sexe, nous nous habillâmes et commandâmes à manger. Nous discutâmes du fait que le lendemain je devais faire mon cours de cuisine avec les jeunes du centre et qu’il allait devoir m’attendre ou bien passer la journée sans moi, ailleurs.

- Je pourrais peut-être venir avec toi, assister à ton cours si ça ne te dérange pas ? Tu m’as bien dit que tout le monde a le droit de venir, que ce soit tout le temps ou bien ponctuellement ?

- Oui, bien sûr, mais tu vas t’ennuyer tu sais, on cuisine et on papote de nos petites vies, rien de vraiment intéressant. Je voulais l’en dissuader car j’avais peur qu’on le reconnaisse et que l’on me pose trop de questions sur lui et sur nous.

- Je veux venir cuisiner justement, participer à ta passion comme toi tu viendras à mon concert ! Quant à papoter ça me va !

- C’est que … Je faisais une drôle de tête apparemment car il me regardait avec de grands yeux ronds.

- Tu ne veux pas te montrer avec moi ? Me dit-il presque déçu.

- Non, pas du tout …. Ne crois pas ça. Je ne savais pas comment lui dire.

- ………. Je pense savoir pourquoi tu ne veux pas que je vienne. Tu ne veux pas que quelqu’un me reconnaisse et que ces jeunes comme tu dis, s’aperçoivent qu’on est ensembles, tu ne veux pas avoir à répondre quoi que ce soit sur moi ou sur nous. En fait ça te dérange que je fasse ce métier. Il avait les traits durcis, je crois que je le décevais ou un truc comme ça.

- Je ne sais pas quoi te dire, désolée, je …, c’est particulier comme situation pour moi tu sais ?

- Et pour moi ça ne l’est pas ?

- Ok, alors comment je dois réagir ? Dis-le-moi, car je ne veux pas te faire subir un interrogatoire par ces gosses et je ne veux pas en subir un non plus. Je ne veux pas qu’au prochain mercredi, on me fasse des réflexions ou pire qu’il y est des photos de nous et de moi comme étant la nana du moment du chanteur de ses dames ou que mes futurs cours soit un attroupement de tes fans curieux de voir ta petite amie ! Et pour le reste je ne pense seulement qu’à te préserver pour que tu n’aies pas le sentiment que je profite de toi.

- Alors agit naturellement, je saurai répondre aux questions s’il y en a et je sais que tu ne veux pas profiter de moi, je le sais depuis le début et encore plus depuis que tu as vu qui j’étais. Quant au reste, je comprends et je ne sais pas quoi te dire. Je pense que ça arrivera forcément à un moment. Notre relation ne restera pas cachée tout le temps ! Mais on trouvera un moyen de le gérer et puis il n’y a pas autant de fans que ça, je t’assure !

- ……….. Je le regardais dubitative. Je ne sais pas s’il se rendait compte de son talent ?

- Mais c’est ta décision, si tu à peur d’être vu avec moi ou critiqué à cause de notre histoire, je comprends mais dans ces cas-là il est certain que ça ne marchera pas longtemps entre nous car on ne pourra pas toujours vivre caché.

A ces mots, je pouvais voir notre relation partir en fumé et cette idée me faisait mal au cœur. Je ne voulais pas être prise par mes collègues ou par ces gosses ou par d’autre personnes, comme la copine d’un chanteur en vogue, qui deviendrait peut-être très célèbre avec le temps et qu’on m’identifie comme telle pour toujours mais je ne voulais pas le perdre non plus et je ne savais pas comment faire si une telle situation arrivait. Aussi, avec pour l’heure, seulement la peur de le vexer et de le perdre, je lui prenais la main et lui disait qu’il était le bienvenu demain avec mes élèves et moi s’il voulait toujours découvrir une petite partie de ma vie. Je lui disais aussi que je ne voulais pas vivre caché mais que je devrais apprendre à faire avec cette notoriété qu’il avait et que ça prendrait probablement du temps et qu’il devait aussi me comprendre, chose qu’il acquiesçait en m’embrassant. Nous discutâmes longtemps, jusqu’aux alentours de 3 heures du matin ce soir-là, avant de partir nous coucher dans les bras l’un de l’autre.

Comme d’habitude lorsque nous étions tous les deux le réveil fut très doux et sensuel puisque c’était moi qui le réveillais en douceur avec un baiser sur son torse et des caresses qui se voulait coquines. Quand il ouvrit les yeux, ce fut pour m’attirer à lui et me mettre un préservatif dans les mains. Je ne savais pas d’où il le sortait mais après lui avoir dérouler sur son pénis je me positionner sur son sexe. C’était tendre, doux et lent mais avec beaucoup de ferveur en même temps. Je l’embrassais, d’abord dans son cou puis sa mâchoire en descendant sur son torse et enchainais les vas et viens, ce qui me voler quelques soupirs de plaisirs, c’était si bon et si passionné. Ses mains enserraient mes seins et glissaient dans mon dos, il m’embrassait partout où mon corps se présentait à sa bouche et sa langue aimait s’attarder dans mon cou et sur mes lobes d’oreille. Nous étions en osmose, je n’avais jamais été aussi détendue, aussi moi-même avec quelqu’un qu’avec lui. Je n’avais pas besoins de chercher ce qui lui faisait plaisir ou de paraitre sexy dans mes actes, j’agissais naturellement pendant l’amour avec lui, c’était ce qui rendait ça si merveilleux que je ne m’en lasserais jamais je crois.

Après avoir fini nos affaires par une orgasme très intense, nous nous levâmes et allâmes petit-déjeuner. Une fois fin prêt, je devais faire les courses au marché pour l’atelier cuisine de cette après-midi et je lui demandais s’il voulait venir avec moi ou pas. Après m’avoir assuré que oui, nous partions pour le marché dans le 5eme arrondissement, celui où nous nous étions vraiment parlé pour la première fois, celui d’où notre histoire partait. Le marché était quasiment désert, il faut dire qu’il faisait froid, on avait sorti les bonnets, les gros manteaux et les bottes. D’ailleurs Alexandre portrait un bonnet et un blouson avec un grand col qui lui cachait le bas de son visage et je me disais donc qu’on ne le reconnaitrait pas et ça me rassurai je crois. Une fois toute nos marchandises achetées, nous ne nous attardions pas en raison du froid et rentrions à l’appartement. A peine avions nous le temps de manger qu’il fallait déjà repartir dans le 5eme, à l’atelier afin de préparer les 8 plans de travail qui serviraient quelques minutes après.

Trois quarts d’heure après, tout était prêt, nous avions fini d’installer les postes de travail et il nous restait une bonne vingtaine de minutes avant que les jeunes arrivent :

- Que pourrait-on faire en 20 minutes ? Me dit mon chéri avec un air enjôleur.

- Je ne sais pas, tu pourrais commencer par me prendre dans tes bras et m’embrasser peut-être. Répondis-je un grand sourire aux lèvres.

Alexandre s’exécuta et me donna un baiser des plus passionné, ce qui me laissa pantoise et sur ma faim quand il y mit un therme. J’en voulais encore et je m’accrochais à son cou afin de lui rendre son baiser. Au bout de quelques minutes à nous embrasser follement, je le poussais dans la petite salle derrière la cuisine dans laquelle il commençait à relever ma jupe et déboutonner son jean. Il cherchait un préservatif et l’enfilait pour venir m’assoir sur le bureau avec la ferme intention, à en juger par son érection, de me faire l’amour. Il vint s’immiscer en moi et débuter ses vas et viens qui se voulaient exquis et me faisaient gémir. Je tentais de me contrôler et de ne pas faire trop de bruit mais j’adorais ses mains qui se baladaient sur mes cuisses, mes hanches et mes seins, s’était excitant de faire ça ici alors que les autres n’allaient pas tarder. Il plaquait une main sur ma bouche tellement mon plaisir s’échappait bruyamment et je voyais que plus je gémissais, plus il était excité et plus il prenait du plaisir, quand d’un seul coup j’entendis du bruit venant de dehors, un bruit de porte qui s’ouvre et des voix qui se mêlaient à ce bruit.

- Arrête ! Dis-je à mon amant en le poussant alors qu’il n’avait visiblement rien entendu.

- Pourquoi ? Ça ne va pas ? Me fit-il avec un air ahuri.

- Il y a quelqu’un qui arrive.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire titilinlin ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0