chapitre 7

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Dès que le train fut un peu plus loin, je laissais les larmes sortir en silence et je voulais lui envoyer un message bien que je ne sache pas vraiment quoi écrire pour ne pas l’embêter ou le gêner. Je décidais donc d’attendre son appel dans quelques heures. Le train arrivait à mi-chemin quand mon téléphone se fit entendre. C’était un message d’Alexandre :

« J’espère que ton voyage se passe bien, moi je suis rentré chez moi, la maison me semble vide maintenant ! J’ai bien vu que tu n’avais pas osé me le dire avant de partir, alors je te le dis : tu vas me manquer pendant ces trois semaines à venir car même si on s’est rencontré il y a seulement quelques jours, je ressens quelque chose de fort pour toi. Alors n’est pas peur de me parler de tes sentiments car il y a une forte attraction entre nous depuis le début. Je le ressens aussi, je ne suis pourtant pas du genre à m’attacher rapidement aux gens et encore moins aux femmes ! Enfin bref, c’est plus facile à dire par texto qu’en vrai ! Mais je voulais que tu le saches. Je t’embrasse, Alex. »

J’étais stupéfaite et soulagée, il tenait à moi et j’allais lui manquer également. Je lui dirai au téléphone pour ma part, enfin j’espérais que j’y arriverais. Mais il était vrai que s’il ne l’avait pas dit, je ne lui aurais pas dit non plus. Une fois chez moi, j’attendais son coup de téléphone qui ne tarda pas, et après une longue conversation quelque peu gênante au début sur son texto et les choses que je n’avais pas osé dire et lui non plus d’ailleurs, je lui disais qu’il allait beaucoup me manquer aussi puis je le laissais pour continuer seule mes occupations. Je décidais de tout raconter à ma meilleure amie en lui téléphonant. Cette dernière jugeant que c’était trop important, décida de me donner rendez-vous au restaurant italien à dix minutes de chez moi. Elle disait ne vouloir perdre aucune miette de mon récit car d’après elle,c'était une vrai love story qui se profilait. Elle resta bouche bée lorsque j’évoquais mon bafouillage sur la péniche.

- Tu es une grande malade, tu vas le faire fuir le pauvre mec ! On ne tombe pas amoureuse en six fois qu’on voit un garçon ! Elle s’exclama si fort que toutes les personnes autour de nous avaient pu nous entendre.

- Je ne l’ai pas fait exprès figure toi ! C’est sorti tout seul… Mais je me suis rattrapée, … je crois ! Dis-je en faisant une grimace crispée.

- Tu parles, il a compris c’est obligé, que s’est-il passé ensuite ?

- On est rentré chez lui et on a fait l’amour. Même si on ne s’est plus parlé jusqu’au lendemain après-midi quasiment ! C’est là où j’ai crevé l’abcès en lui demandant ce qui n’allait pas depuis la veille et si c’était à cause de ce que j’avais bafouillé le soir sur la péniche !

- Pauvre mec, ne t’étonne pas s’il te largue, tu es trop étrange, tu réfléchis trop et ça va lui faire peur.

- C’est exactement ce qu’il m’a dit, sans la partie qui va lui faire peur bien sûr ! Avant de me dire que si un jour je me décidai à lui dire ce que j’allais vraiment dire sur la péniche, ça ne créerait jamais de tension entre nous.

- Eh ben ! Celui-là est aussi barré que toi au niveau sentimental. Ça veut dire qu’il tient à toi tu sais ?

- Je pense que oui, car dans le train j’ai reçu un texto de sa part qui disait que même s’il était plus facile de le dire par texto qu’en vrai, j’allais lui manquer et qu’il se passait quelque chose de fort entre nous depuis le début, qu’il avait tout de suite ressenti que nous étions sur la même longueur d’ondes lui et moi !

- T'as trouvé le grand amour ma cocotte, il ne tardera pas à tomber amoureux de toi si ce n’est pas déjà fait ! Me dit-elle d’un air enjoué et dépité en même temps. Je t’envie, il a l’air d’être un mec bien ton chanteur même si au fond, tu sais, aucune personne au monde n’est parfaite !

Je lui confiais les peurs qui m’animaient sur son travail et sa notoriété, sur le fait qu’on me reconnaisse si une photo de nous deux venait à paraitre et surtout sur le fait qu’il pourrait succomber à la tentation de jolies jeunes femmes lors de ces déplacements et des semaines qui nous sépareraient. Mon amie me répondait que je devais essayer ne serait-ce que pour être certaine de ne rien regretter par la suite, que si je stoppais là notre relation, je le regretterai surement toute ma vie. Elle avait raison, je le savais et le lui disait. Nous passions encore longtemps à discuter de tout et de rien, de ses aventures et de son travail en passant par la dernière mode actuelle et de ses dernières conquêtes. A minuit, nous décidâmes de rentrer dans nos appartements respectifs.

Quatre jours s’enchainèrent après la soirée sans que j’ais de nouvelles de mon copain. La reprise du travail avait été difficile et les seuls moments où je réussissais à ne pas penser à Alexandre furent quand j’étais en rendez-vous avec des clients et pendant mes cours de cuisine. Je n’attendais qu’une chose c’était qu’il m’appelle ou qu’il m’envoie un message, m’avait-il oublié ?

Une fois à la maison, je m’apprêtais à passer la soirée devant la télé quand ma copine de toujours m’envoya un texto pour me dire que mon petit copain chantait sur la 2 ce soir. Ce que je m’empressai de regarder. Toute la soirée nous échangeâmes des textos en guise de commentaires sur l’émission de télé dans laquelle Alexandre paraissait tout le long. Qu’est-ce qu’il était beau et qu’est-ce qu’il chantait bien ! Il avait une telle présence sur scène, qu’il semblait être tout un groupe à lui seul ! Et il jouait très bien de la guitare, que j’avais pu voir en allant chez lui mais dont je ne l’avais pas entendu jouer. Je restais bloquée devant ma télé tout du long, l’écoutant parler et chanter, ne levant les yeux que pour répondre aux textos de mon amie.

A la fin, Lilly me disait que j’avais de la chance d’avoir un copain qui était beau gosse, qui chantait bien, sans oublier le fait qu’il avait une bonne culture générale et qu’il avait l’air intelligent et que du coup il ne devait pas être un vrai connard, pour reprendre ses mots ! J’étais fière de dire que c’était mon copain et je décidais de lui envoyer un message pour le lui dire : « Coucou toi, comment vas-tu ? Je t’ai vu dans une émission sur la 2 ce soir et même si tu t’en fiche surement, j’ai adoré te voir chanter et je dois te dire que j’admire ta culture et ton travail. J’espère avoir de tes nouvelles bientôt, tu me manques, je t’embrasse. P.S. ; Ma copine Lilly a bien aimé aussi !» et j’envoyais le message que je répétais à Lilly pour qu’elle me donne son avis. Après que cette dernière m’est dit que mon texto n’était pas assez sexy à son gout, je partais dormir dans l’espoir d’avoir des nouvelles de mon amant le lendemain.

Une nouvelle journée commença et alors que je me préparais pour aller au bureau, on sonna à ma porte. C’était un livreur qui me tendait une boite que je m’empressais d’ouvrir à la seconde où ce dernier s’en allait. Le carton s’ouvrit sur une boite de chocolat avec une carte sur laquelle était écrite « Ne mange pas tout d’un seul coup, c’est pour te faire patienter jusqu’à notre prochain RDV, je pense à toi. Je t’embrasse » je comptais les chocolats et il y en avait un par jour jusqu’à son concert ici à Bordeaux. J’étais aux anges ! Je filais donc au travail de bonne humeur bien que je sois en retard et je lui envoyais un message un fois arrivé « merci pour les gourmandises, il ne fallait pas, même si celles-ci m’aiderons bien dans mon attente d’un autre type de douceur ! Bisous à bientôt ».

Ma journée se déroula lentement, sans entretien pour me changer les idées, sans réunions ni même sans nouveauté, juste un livre à corriger et mettre en page pour l’impression qui n’était pas du tout intéressant à mon avis ! Mais la boite voulait se diversifier afin de toucher un public plus large donc il fallait bien accepter ce genre « d’œuvre ». Quand je rentrais chez moi, j’étais exténuée par ce dernier jour de semaine et espérait simplement pouvoir passer mon week-end tranquillement chez moi à ne rien faire. Mais c’était sans compter sur Lilly, qui elle, avait décidé que nous irions en boite avec deux de ses copains le samedi soir.

Le lendemain en fin d’après-midi, tandis que je trainais devant la télé, ma meilleure amie arriva chez moi avec une tenue en main. Elle créait des vêtements et comptait ouvrir sa propre enseigne un de ces jours. La tenue était pour moi, il fallait que je la porte ce soir. Elle faisait ça assez souvent, c’était pour lui faire de la pub me disait-elle, bien qu’il n’y ait pas écrit en gros la marque et l’adresse où trouver ces vêtements ! J’inspectais cette tenue qui était une robe blanche doublée, heureusement, évasée, avec un dos nu qui, à mon sens se porterait plutôt en été qu’en automne !

- Mais non, elle est très bien cette robe pour cette saison, il suffit juste de mettre un long manteau et de le quitter une fois arriver, c’est une robe de soirée je te signale !

- Mmm, si tu le dis, je vais donc mettre mon long manteau en imitation peau et mes escarpins rouges, ok ? J’attendais son avis étant donné que je devais jouer les mannequins ce soir !

- Ça me va et maintenant on va te maquiller et je te jure qu’à la fin tu ne pourras passer inaperçue aux yeux de personne !

- C’est bien ce qui me fait peur ! Je ne veux pas ressembler à une bimbo trop maquillée !

- Mais non, fais-moi un peu confiance tout de même, tu vas finir par me vexer ! Tu vas voir, tu seras tellement classe, sexy et attirante que tu vas faire tomber tous les mecs à tes pieds.

- Mais j’en ai déjà un de mec, je n’ai pas envie d’en draguer d’autre ni de me faire accoster.

Mon amie leva les yeux au ciel et me poussa dans la salle de bain puis me dit que je n’avais pas le choix et que de toute manière elle ne me demandait pas de tromper mon mec, seulement d’être irrésistible et de lui faire de la pub ! Je n’étais pas convaincue par tout ça mais je la laissais faire, j’avais l’habitude de lui servir de poupée alors je jouer le jeu. Une fois prête, nous partîmes. Une fois arrivée devant la boite, je pu voir que nous étions attendues par deux jeunes hommes que mon amie connaissait bien puisqu’ils travaillaient tous les deux pour une agence de mannequin qu’elle employait de temps à autre pour mettre en valeur ses créations sur son site. Lilly fit les présentations entre moi et ces deux jeunes hommes, le plus grand des deux s’appelait Dorian[e], il avait de beaux cheveux mi-long brun et frisés et il m’avait l’air très sûr de lui et je pouvais voir qu’il savait qu’il était beau, le genre de mec qui n’a pas de conversation autre que lui-même mais qui plait terriblement à Lilly ! Le deuxième s’appelait Tristan et il était grand lui aussi et un peu plus baraqué je crois, il était brun aux cheveux cours avec de beaux yeux verts, il avait l’air plus réservé que son acolyte, en tout cas moins prétentieux, déjà plus mon style si j’avais été célibataire et pas amoureuse !

Mon amie sortit son téléphone pour faire un selfie de nous quatre devant la boite, nous intimant l’ordre de donner l’impression de déjà s’éclater. Puis nous entrions, laissions nos manteaux aux vestiaires et allâmes nous chercher des places pour nous assoir. Une fois chose faite, les garçons allèrent nous chercher à boire et revinrent avec une bouteille de vodka, du jus d’orange et du coca. Je n’avais pas l’intention de boire de l’alcool, surtout que je savais que je conduirai pour rentrer chez moi car mon amie allait certainement se trouver de quoi terminer la nuit en beauté ! Une fois ce détail précisé et nos verres remplient, nous allâmes danser tous les quatre et rapidement l’atmosphère entre Dorian et Lilly gagna quelques degrés. Ils dansaient tous les deux d’une manière peu orthodoxe, quant à Tristan et moi, nous dansions tous les deux mais normalement, sans se chauffer l’un l’autre. Au bout de deux heures environ, j’aperçus mon amie et son « élus du soir » se retirer en direction de la sortie, je pouvais lire sur ses lèvres qu’elle n’en avait pas pour longtemps, qu’elle revenait. De ce fait, je me retrouvais seule avec le beau Tristan qui m’invitait à danser un zouk avec lui. Je ne voulais pas être impolie et le laisser seul, surtout que j’adorais le zouk, et acquiesçait volontiers. Il était très bon danseur en plus d’être beau et grand. Le zouk est une danse assez complice avec son partenaire et j’avais du mal avec ça mais il fut tel un gentleman et resta dans sa qualité d’ami pour cette danse.

Ensuite, nous nous retrouvions un petit moment tous les deux :

- Alors tu es la meilleure amie de Lilly ? Elle t’a aussi trainée là pour lui faire soi-disant de la pub ?

- Eh oui ! Vous aussi ? Je croyais que vous étiez des mannequins venus spécialement pour cette soirée ?

- On travaille souvent pour elle alors on est devenu ami en quelque sorte et puis tu vois bien avec Dorian….

- Oui, c’est du Lilly tout craché mais ton pote a l’air d’être de la même trempe à ce niveau-là !

- Oui, c’est certain mais toi tu n’as pas l’air d’être comme eux, je me trompe ?

- Non, tu as raison, toi non plus d’ailleurs à moins que je me trompe moi aussi et dans ces cas-là ne te sents pas obligée de rester par politesse. Je n’eus pas le temps de finir ma phrase.

- Je ne suis pas comme ça, et je ne reste pas par politesse. En revanche bien que je sois là à l’origine pour faire de la pub pour ces vêtements ci. Dit-il en tirant sur son T-shirt. Je dois t’avouer que je suis là pour toi tout de suite.

- Pour moi ? Lui dis-je avec un ton haut perché, je ne comprenais pas.

- Oui pour toi, tu es superbe et tu danses très bien, tu as l’air intelligente comme fille et j’aimerais bien que tu me donnes ton numéro avant de retourner danser avec moi s’il te plait.

- Waou, hum… Je suis flattée qu’un beau gosse comme toi sois intéressé par moi mais je suis prise …. Je suis désolée si je t’ai laissé penser le contraire …. Je ne savais plus où me mettre.

- Pardon de t’avoir mise mal à l’aise et tu n’as rien fait de mal ne t’inquiète pas, ton petit ami a beaucoup de chance, tu es vraiment très jolie, peut-être puis-je avoir un espoir ou alors, au moins, peux-t-on être ami ?

- Même s’il est vrai que je ne suis avec lui que depuis quelques jours, je dois te dire que je suis déjà bien accrochée à lui donc non il n’y a pas d’espoir mais on peut être ami … Devant son silence et mon malaise, j’ajouta : Alors si on allait danser ?

Il esquissât un sourire et m’emmena sur la piste. Il était presque trois heures du matin quand mon amie refit son apparition, elle vint nous voir et nous demanda de nous stopper pour faire une photo tous les deux car nous étions trop mignons d’après elle et ajouta que c’était pour mettre sur Facebook pour encore une fois, faire de la pub pour ses vêtements ! Sans chercher à comprendre d’où elle venait ni rien, nous primes les pauses qu’elle nous demandait de prendre malgré certaines que je trouvais un peu subjectives à mon gout et terminions notre danse. Encore une heure et nous décidions de partir pour rentrer nous coucher. Tristan vint me dire au revoir en me déposant un délicat baiser, quoique pas mal alcoolisé, mais long et intense sur la bouche, en guise de compensation au fait que j’ai un copain me disait-il, ce qui m’en laissa toute abasourdie alors que je montais seule dans ma voiture puisque ma meilleure amie partait finir sa nuit avec Dorian.

Le lendemain matin, je me réveillais aux alentours de 10h30 avec une tête grosse comme une pastèque, je n’avais pas bu, heureusement, mais je me sentais épuisée et je pouvais déjà prédire que je ferai une bonne sieste cette après-midi ! Après un dimanche qui fut bien long, je commençais une nouvelle semaine de travail en étant quand même en forme, je n’étais plus habituée à sortir comme ça depuis ma dernière relation qui avait durée presque trois ans sans jamais sortir en boite ou presque !

Deux longs jours presque hivernaux, puisque le mauvais temps et ses premières neiges étaient arrivée, nous étions mi-Novembre en même temps mais le froid nous avais surpris car nous avions eu un long été indien. J’étais d’humeur maussade avec ce temps, sans personne pour me réchauffer quand je rentrerai ce soir ! Aussi, en fin de journée, mon amie me disait de regarder sa page Facebook sur laquelle je découvrais les photos de samedi soir qu’elle avait publiée et partagée avec tous ses contacts dont moi. Il y avait pas mal de photos où nous dansions et une bonne dizaine de Tristan avec moi dans ses bras, en train de danser, lui me prenant par la taille, bras dessus/bras dessous ou très près de lui. Si je n’avais pas été la personne sur les photos et que je n’avais pas su que c’était une mise en scène pour de la pub, même si certaines avaient été prises à notre insu pendant qu’on dansait, j’aurai cru voir un couple ou en tout cas deux adultes qui se tournaient autour. Je me dis que c’était comme du boulot finalement et que je n’avais pas à avoir mauvaise conscience puisqu’il ne s’était rien passé, je l’avais refusé. Les photos étaient belles et envoyées aux bonnes personnes, elles feraient une bonne pub pour Lilly.

Le soir venu, je déchantais vite et ne les trouvait plus si belles ces photos, car Alexandre venait de m’appeler pour me dire qu’il avait regardé ma page Facebook :

- Salut ma belle, ça va ?

- Salut, oui ça va et toi ? Merci encore pour les chocolats, ils sont très bons d’ailleurs, même si l’envie de te voir est trop forte et qu’ils n’arrivent pas à remplir leur fonction première entièrement !

- Hum. Alors c’était bien hier soir ? Il ne répondait pas à ma question et entrait directement dans le pourquoi du comment de son appel ! Il ne semblait pas en colère mais peut-être légèrement agacé.

- Oui …. Comment tu sais que je suis sortie ?

- J’ai eu une alerte comme quoi tu avais du mouvement sur ta page Facebook et j’ai vu toutes ces photos de toi et surtout de toi avec cet autre mec qui te tenait dans ses bras ou qui avait sa tête dans ton cou ! .... Sans vouloir passer pour le type jaloux. Il avait la voix tendue.

- Ah, …. Tu sais ma copine Lilly qui travaille dans la mode a voulu me trainer en boite et elle a fait pareil avec deux des mannequins qu’elle emploi de temps à autre afin que nous fassions de la pub avec les vêtements que nous portions. D’où les photos et ces mises en scènes. Tu as vu qu’il y avait le logo et le slogan du futur magasin de vêtements de Lilly sous les photos ?

- Oui, Ok, mais tu danses avec lui d’une façon très …. Très collée quand même pour de la pub. Je, je … je veux seulement être certain que je ne me suis pas trompé sur toi et notre relation.

- Oui, nous avons dansé une ou deux danses ensembles car j’adore danser et il savait danser dessus voilà tout et cette danse, le zouk, est très complice avec son partenaire. Enfin, …. Ce que je veux dire, c’est que non tu ne t’es pas trompé à mon sujet. Je, je … ne sais pas ce que tu penses bien sûr mais c’était seulement une danse et je n’aurai jamais pris ces poses avec qui que ce soit, en public en plus, si ça n’avait pas été pour de la pub. J’étais embarrassée, j’avais peur qu’il le prenne mal quand même. Mais j’y penses, en fait tu es jaloux !

- Non pas du tout mais je voulais être certain que nous étions exclusifs c’est tout. Et j’avoue que je me suis peut-être un peu emballé. Mais voir ma copine dans les bras d’un autre mec m’a un peu énervé.

Après lui avoir assuré que je voulais que nous soyons exclusifs l’un avec l’autre, et que je trouvais le fait qu’il soit jaloux trop mignon, nous parlâmes de choses et d’autres et du fait que l’on se verrait bientôt. Il me demanda si je pouvais prendre quelques jours de congés à la suite de son concert car il aurait aimé que je retourne à Paris avec lui pour quelques jours. Je lui assurai que je pourrais prendre une semaine et viendrai avec plaisir chez lui et que ça nous donnerait l’occasion de mieux nous connaitre car même si un mois serait passé d’ici là, en réalité on ne se serait vu que très peu de jours. Après plusieurs minutes de discussion, nous mîmes fin à notre conversation et je partis me coucher.

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