CHAPITRE 4

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Bientôt nous fumes tout deux prêts à sortir bien que nous n’avions pas décidé où. On prit sa voiture et il nous emmena au zoo. Lieu auquel je ne m’attendais pas mais qui me réjouissait car j’aimais beaucoup les animaux. C’était un grand parc animalier avec des attractions, il y avait du monde pour dire qu’on était début octobre. C’était un de ces jours où il faisait beau mais ni trop chaud, ni trop froid, nous étions bien et heureusement pour moi, j’avais mis une paire de ballerines donc je n’aurai pas à me soucier du mal de pieds !

Au fur et à mesure que nous avancions, j’avais l’impression que quelques personnes nous dévisageaient et je me demandais ce que nous pouvions avoir. Quand je me dis qu’on le reconnaissait lui, le chanteur, malgré ses lunettes de soleil et son air de monsieur tout le monde. Je me raidis à cette pensée, j’avais peur qu’on nous prenne en photo ou je ne sais quoi d’ailleurs, si bien que je lui lâchais la main dans l’optique de ne pas lui faire honte et je mis mes lunettes au cas où des photos de nous ne soient prisent. Cette situation était très bizarre et me mettait mal à l'aise. Je savais que ce n’était pas très efficace comme leurre mais je n’avais rien d’autre et lui avait l’air de s’en ficher totalement. Il n’y prêtait même pas attention. Il ne fit pas attention à mes gestes je crois, car arrivé devant l’enclos des éléphants, il se retrouvât derrière moi et me prenait dans ses bras. Je ne dis rien au début car j’aimais notre proximité mais quand il déposa un baiser dans mon cou, je ne pus m’empêcher de me décaler. Chose à laquelle il ne disait rien mais que je suis certaine il avait remarqué puisqu’il me regardait étrangement.

Nous continuâmes notre ballade auprès des animaux jusqu’aux environs de 13h30/13h45 où nous nous arrêtâmes au restaurant du parc, la taverne de l’ours, pour déjeuner. Une fois une place libre repérée pour nous assoir, en plein milieu bien sûr, nous allâmes nous restaurer et mon amant, qui, en vérité, avais tout remarqué, me demanda pourquoi j’avais réagi de cette manière pendant la mâtinée :

- Comment ça ? Fis-je en feignant ne pas savoir de quoi il parlait.

- D’abord tu me lâche la main et tu mets tes lunettes juste après. Ce que je n’ai d’abord pas vraiment relevé mais ensuite devant les éléphants, tu as esquivé le baiser que je te donnais et tu n’es plus jamais venue contre moi et là, dans la file d’attente, tu n’arrêtais pas de regarder autour de toi, alors que se passe-t-il ? Il était agacé, je le voyais à son visage.

- Euh…, rien, je t’assure. Dis-je en tentant de prendre un ton innocent. ........ A la vue du regard qu’il me faisait, je sus qu’il fallait lui dire la vérité. …. Ok, J’ai vu des gens te regarder et je crois que certaines personnes t’ont reconnue alors je me suis mise à l’écart c’est tout.

- Pourquoi ? Il avait le visage fermé et un ton légèrement plus sec qui ne me donnait pas confiance quant à lui dire la vérité.

- ........... Je ne veux pas te faire honte, ni qu’on prenne des photos de nous ensemble pour qu’il y est écrit je ne sais où que je suis la nouvelle copine du nouveau chanteur en vogue ! Je lui déballais ça, très mal à l’aise.

- Hum, je vois …. Alors laisse-moi te dire que oui, probablement que certaines personnes m’ont reconnu mais figure-toi que ça a dû être le cas hier soir également et tu n’as rien vu car tu ne savais pas. Donc essaie de faire comme si tu ne savais pas ou essaie de faire abstraction car je suis certain qu’il n’y a pas tant de personnes que ça qui me reconnaisse, c’est plutôt ton imagination je pense. Et non, tu ne me fais pas honte.

- Tu es vexé ? Dis-je en me triturant les mains.

- Non mais je suis un peu agacé par ta réaction. Je ne suis pas différent d’un autre homme, je ne suis pas une star donc tu ne devrais pas te faire des films. Et si jamais on nous prenait en photo, ça ne serait pas si grave que ça, si ?

- Je n'en sais rien, non en effet … Je suis désolée mais pour ma défense, tout ça, c’est nouveau pour moi, sans parler du fait que ma dernière relation fut catastrophique et que j’aimerai beaucoup te revoir après ce week-end, alors je me mets un peu la pression, je crois ! Tout ça, était sorti en un souffle et je n’en revenais pas d’avoir osé dire cela bien que ça n'explique pas vraiment tout mon malaise.

Il me lançait un sourire à tomber mais sans répondre à ma question cachée tandis que nous continuions notre repas sans accros. Je savais que je pourrais tomber très vite amoureuse si je ne faisais pas attention. Je devais me tempérer et arrêter de psychoter si je voulais que ça puisse marcher entre nous. A supposer qu’il y ait une suite à ce week-end !

Après être sortis du restaurant, nous allâmes du côté des attractions et il m’emmenât faire la queue pour le grand 8. Je n’osais pas lui dire que j’avais une peur bleue de ce genre de manège tandis que bientôt nous fumes installer dans un wagon de l'attraction de la mort comme je l'appelais alors que je me concentrais sur mes mains pour ne pas voir ce qui se passait autour. Je tremblais en sentant que le wagon montait, encore, encore et encore pour arriver à une hauteur qui me glaçait le sang. Mon partenaire ayant remarqué que j’avais très peur, me pris par la taille et me serra contre lui, surement dans l’espoir de me rassurer. L’engin dévala la pente vertigineuse du manège. Je ne pouvais m’empêcher de hurler, je cramponnais la main d’Alexandre pendant les 3 minutes de descente et de looping et ce fut enfin la fin de ce parcours horrible dans les airs. Une fois descendu de ce calvaire, mes jambes totalement flagada, mon copain, si on peut dire ça comme ça, me pris par la taille dans le but de me maintenir debout puis me donna un baiser plein de douceur. Au début, ce fut comme pour me consoler de cette grande frayeur puis il m’en donna un autre beaucoup plus passionné, plus humide, tel une promesse de ce que nous ferions plus tard.

Je mis fin à celui-ci prétextant vouloir faire une attraction plus calme maintenant alors qu’il semblait vouloir que nous allions autre part, en direction d’un hôtel par exemple. Bien qu’il fût déçu une demie seconde, nous allâmes faire d’autres manèges jusqu’à 18heures, la fermeture du parc et une fois sa voiture regagnée, il m’exprimait l’envie de me faire l'amour expressément et ne pas pouvoir attendre 1heure que nous soyons rentrés pour transformer ce désir en réalité. Alors, tandis qu'il démarrait la voiture, il m’informât qu’il m’emmenait à l’hôtel. Idée qui me plaisait beaucoup puisque ces dernières heures passées ensemble à nous amuser sans trop se rapprocher avait suscité mon envie de lui.

Aussi, il connaissait un hôtel pas trop mal non loin du parc et nous conduisait directement là-bas. C’était un hôtel quelque peu à l’écart du village dans lequel il se trouvait mais cependant il était très chic à l’intérieur. Mon amant demanda une chambre avec deux repas pour ce soir et les petits déjeuners pour le lendemain matin en chambres. Ça allait lui couter un max mais il me stoppa dans ma tentative de partager la note. L’hôtesse nous donna la clef de notre chambre et nous indiqua que celle-ci se trouvait au premier étage sur la gauche.

A peine nous fumes à l’intérieur de notre chambre que mon amant me plaquait contre la porte et m’embrassait fougueusement. Son baiser fut d’abord brutal puis je sentis ses lèvres se faire plus douce, sa langue rencontrer délicieusement la mienne pour une danse longue et passionnée. Dans notre élan, il enleva mon blouson, fit sauter les boutons de mon chemisier et déboutonnât mon pantalon. Il ne me laissa pas le temps de faire quoi que ce soit que déjà il me portait sur le lit. Une fois que je me retrouvais allongée, il se mis au-dessus de moi et ôta lui-même son t-shirt à manche longue.

Nous nous embrassions à pleine bouche, ce fut comme si nous ne pouvions pas nous arrêter. Ses mains se baladaient sur mon corps, s'attardant sur l'intérieur de mes cuisses, me faisant frissonner de désir. Je mourrais d'envie qu'il remonte légèrement jusqu'à mon intimité et qu'il s'en saisisse mais ce dernier avait décidé de jouer avec mon désir et de me faire languir. Après m'avoir mordu très légèrement la lèvre inférieure, Il se redressa pour finir d’enlever mon pantalon et mes sous-vêtements. Quant à moi, je m’asseyais pour venir faire glisser son pantalon et lui enlever délicatement son boxer en prenant soin de frôler son intimité qui ne demandait qu’à venir m’épanouir. Son sexe délivré de son habit, il m'allongea délicatement et vint caresser de sa main droite ma féminité qui n'attendait que lui. Et tandis que j'haletais sous ses doigts qui me pénétrais, je lui dis que j'avais envie de lui. Alors sans attendre, il attrapât un préservatif, qu'il avait pris soin de mettre dans la poche de son jean dans la voiture, et me le donna afin que je lui déroule autour de son pénis. Je prenais mon temps et je crus voir que ça l’excitait beaucoup de me voir caresser son intimité. Lorsque ma tâche fut accomplie, je vins m’assoir sur lui, si bien que nous fumes tous deux assis en tailleur. Cette position était parfaite, je pouvais le caresser et l’embrasser où je voulais et lui aussi en même temps que moi. Nos corps s’emboitaient parfaitement, c’était sensationnel. Je le sentais au fond de moi, il m'emplissait et j'adorais ça.

Bientôt il se pencha sur moi pour me donner de longs baisers dans le cou tout en me pressant le sein de sa main droite. Alors que je pouvais sentir son souffle sur moi, il m’allongeât pour venir se repositionner en moi et intensifier nos ébats. Je sentais ses mains parcourir mes cuisses, tantôt l’une, tantôt l’autre, mes ongles s’enfonçaient dans sa peau tellement j’aimais qu’il me fasse gémir. Il ralentissait de nouveau son allure pour venir me couvrir de baiser. D’abord mon cou, ma mâchoire, il glissait du bout de sa langue jusqu’à ma clavicule pour venir s’attarder sur mon sein qu'il mordillait et aspirait, puis il vint finir sa descente en léchant mon nombril. Tout ça tout en me caressant l’intérieur des cuisses et venant frôler de ses doigts mon intimité. Il remonta de la même manière jusqu’à ma bouche et de nouveau il me pénétra avec plus de force. Cette fois ci avec un rythme plus soutenu. Je pouvais sentir mes jambes trembler sous l’excitation qui m’emplissait et bientôt je me resserrai autour de lui, ce qui déclencha une jouissance chez lui presque simultanée à la mienne.

Quelques minutes plus tard, installées tout deux l’un à côté de l’autre, moi dans le creux de son bras droit, je me disais qu’il avait dû m’envouter pour que je m’abandonne à lui de cette manière alors que je ne le connaissais pas il y a encore quelques jours. Je souriais à cette idée et il me regardait avec un regard interrogateur.

- Tu souris parce que je t’ais fait l’amour comme un dieu ou tu penses déjà à autre chose ? Me dit-il en se tournant vers moi avec un sourire coquin et en me donnant un baiser.

- Un peu des deux. Ses yeux m’intimaient de lui en dire plus. Je souris parce que je suis encore dans l’extase de ce moment merveilleux et aussi parce que je viens de penser que jamais, mais absolument jamais je n’avais fait l’amour avec quelqu’un que j’avais aussi peu vu avant tel que toi et que pour autant je ne regrette pas du tout.

Il se contenta de me sourire et de resserrer son étreinte, puis nous restâmes quelques minutes ainsi, dans les bras l'un de l'autre, avec pour moi, la tête remplie de mille et une pensées.

Quelques heures plus tard, une fois douchés, rhabillés et totalement détendus, nous allâmes diner. Après nos plats choisis, je lui posais la question qui occupait mon esprit depuis un petit moment mais que je n’osais pas lui demander.

- Et sinon, tu pars demain matin c’est ça ?

- Oui, je te ramène chez toi, je vais dire au revoir à mes parents et prendre mes affaires puis je rentre à Paris.

- Et……… tu crois que … Je ne savais pas comment lui poser ma question sans passer pour une fille possessive tout de suite.

- Qu’on se reverra c’est ça ? M’avait-il dit en me coupant la parole voyant bien que je n’arrivais pas à formuler ma question.

- Oui, pardon, je devrais peut-être éviter ce genre de questions. Je devenais aussi rouge et mal à l’aise que ça en était possible de l’être.

- Ne t’excuse pas, c’est normal de te demander cela. .... J’ai envie qu’on se revoie moi aussi. ... Je ne sais pas exactement quand en revanche, car là, je viens d’entamer une petite série de concert dans la capitale donc ce sera surement après, dans le mois prochain je pense.

J’essayais de garder une expression neutre pour ne rien laisser paraitre de ma déception. J’aurai aimé le revoir plus tôt, il pouvait s’en passer des choses en un mois ! Je me contentais d’acquiescer et de terminer mon carpaccio de bœuf. On échangea par la suite quelques banalités sur nos gouts en matière de nourriture et de littérature, on apprenait à se connaitre et je me demandais si ça valait vraiment la peine.

Le dessert achevé, nous sortîmes prendre l’air dans le jardin de l’hôtel qui était bordé d’une forêt de sapin sur la gauche et d’une petite allée de chênes au milieu desquels se trouvait une superbe et grande fontaine ronde. Il y avait des petits lampadaires qui nous éclairaient et quelques led, telles des bougies se fondant dans le décor. Pour la saison, ce jardin était bien fleuri et incitait au romantisme. Nous nous assîmes sur le bord de la fontaine, j’étais songeuse depuis qu’il ‘avait dit vouloir me revoir mais que ce ne serait seulement que d’ici un mois. Avais-je eu raison de me donner à lui aussi facilement ? Peut-être que maintenant qu’il avait eu ce qu’il voulait, il n’éprouvait plus grand intérêt pour moi et que du coup un mois lui paraissait pas mal pour me dire que finalement, il ne voulait pas me revoir, qu’il se disait que ça me laisserait le temps de me défaire de cette idée !

Quand nous remontâmes dans la chambre, il était tard et nous étions tous les deux très fatigués. Une fois déshabillée, j’allais me coucher avec mille doutes en tête. Lui vint se coucher à côté de moi en m’incitant à venir m’installer au creux de son bras. Il ne dut pas remarquer toutes les questions que je me posais ou bien ça lui était égal car il s’endormi presque immédiatement et moi je ne tardais pas non plus. Notre nuit fut interrompue par la porte à laquelle on frappait, c’était le petit-déjeuner. Mon amant du week-end, se leva pour ouvrir et remercia la dame qui nous apportait nos plateaux. Il vint ensuite me rejoindre au lit dans le but de me réveiller totalement avec un baiser plus ou moins appuyé.

Quand nous humes terminer nos plateaux respectifs il m’indiqua que nous étions quelque peu pressés ! Je sentais alors que mon week-end de rêve était bel et bien fini et que le romantisme qui l’accompagnait l’était aussi. Une fois prêt, nous reprîmes la route pour environ 45 minutes jusqu’à chez moi. Ce fut très long et très silencieux comme trajet puisque moi j’étais trop concentré sur le fait de savoir s’il comptait me larguer ou pas quand on serait arrivé et lui il était concentré sur autre chose probablement.

Nous étions enfin arrivés et j’avais l’impression de pouvoir de nouveau respirer en sortant de la voiture tellement ce silence avait été long et pesant. Il me raccompagnait devant ma porte d’entrée, au 1er étage.

- Bon eh ben…. C’est l’heure des adieux donc… Il ne me laissa pas le temps de finir.

- Des au revoir, je reviens bientôt je t’ai dit. Il attrapa mon visage entre ses mains et me déposa un doux et intense baiser sur les lèvres.

- Hum, tu sais si c’était seulement comme ça pour le week-end ou même un bon plan cul ou mauvais d’ailleurs ! Tu peux me le dire, je ne suis pas une gamine et on n'est pas marié alors…

- J’ai vu que tu ressassais dans la voiture mais je t’ai dit que j’allais revenir. Et en attendant j’aimerais que tu me donne enfin ton numéro de téléphone pour que je puisse t’appeler pendant ce temps, ok ?

J'étais quelque peu rassurée, s'il voulait mon numéro, peut-être était-ce vraiment pour pouvoir rester en contact avec moi et nous revoir. Alors je lui donnais immédiatement mon numéro en espérant qu'il tienne parole et que je ne sois pas désagréablement surprise. Je ne pus m’empêcher de l’embrasser avec fougue et désir avant qu'il me dise à bientôt et parte.

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