CHAPITRE 2

16 minutes de lecture

J’étais sur un petit nuage. Cet bel homme, à première vue désagréable et presque méchant c'était révélé être un homme sympathique et tout simplement maladroit. Je montais dans ma voiture et je repensais à son invitation, inattendue, qui me faisait peur et qui m'excité en même temps, à sa façon de dire mon nom qu'il n’avait pas dit de manière spéciale, mais, qui dans sa bouche sonnait comme une chanson, c’était beau. Après quelques minutes et pour ne pas perdre de temps, j’allais directement au centre afin de tout préparer pour l’heure où mon petit groupe arriverait. Je ne prenais même pas le temps de manger et réfléchissais quant à ma tenue de ce soir. Mes jeunes arrivèrent alors que j’avais passé presqu'une heure à rêvasser.

Une fois mes deux jeunes élèves à leurs postes, j’entamais les explications quant à la manière de procéder. Tout en cuisinant, nous discutions de chose et d’autre. Ils étaient sympathiques tous les deux et on pouvait discuter facilement car Joris avait 18 ans et Anita 19 ans. Ils étaient tous deux dans le même lycée, elle en terminale et lui en première, et n'aimaient pas du tout leur cursus scolaire. Ils envisageaient tous deux d'arreter ces études qui ne leur plaisaient pas pour entamer un apprentissage en cuisine, même si pour certain de leurs parents, ces changements de plan n'étaient pas les bienvenues.

Bientôt, il fut presque 16 heures et alors que nous en étions au déssert, je leurs intimais de se dépêcher un peu ! Ce qui les firent s’interroger car ce n’était pas dans mes habitudes de vouloir qu’on se presse en cuisine.

- Tu as un rencart pour être pressé ? Me dit Joris pour me taquiner, sans grande conviction.

- Euh… non. Je dois simplement me dépêcher ce soir voilà tout. Répondis-je d'un ton un peu trop perché.

- Oula, A entendre le son de ta voix, Joris à taper dans le mile si tu veux mon avis. Me dit Anita, un air malicieux sur le visage.

- Pfff.... Vous savez bien que ce n'est pas au gout du jour ce genre de chose. Répondis-je en détournant les yeux.

- Si si, J'ai raison, tu deviens toute rouge ! Me dit Joris en riant et en se moquant de moi.

- N'importe quoi. Ils me regardaient tous les deux avec insistance. Ce ne sont pas vos affaires, ok ?

- Allez, dit nous tous. M'ordonna ce dernier.

- Oui, s'il te plait !!! Me dit presque en me suppliant Anita.

- Ok, oui j’ai un rencard. Je les regardais en souriant et ils me rendaient mon sourire à leur tour.

Là-dessus, ils se mirent à me poser un tas de questions telles que depuis quand j'envisager de commencer ne nouvelle relation, depuis combien de temps je le connaissais, comment il était, quel âge il avait ou encore où nous allions ? Naturellement, tout mon petit groupe du mercredi, plus particulièrement eux deux avaient été au courant de ma rupture avec Aaron. J'avais été absente longtemps et telle une loque en revenant et ce pendant des semaines. On rigolait bien tous les trois, ils étaient super gentils et ils savaient que j’avais eu du mal à me remettre en selle ! Alors ils se hâtèrent afin que je sois libérée pour aller me préparer. Nous eûmes terminé, nettoyage compris, à 16h45. Je rentrais alors chez moi avec « les merdes » de rigueurs de la part de Joris et Anita. Arrivé à environ 17h15, j’allais me doucher, je prenais le temps d’analyser ma tenue dans le miroir, j’avais mis une jolie robe fluide violette qui m’arrivait au milieu des cuisses avec un petit décolleté discret et une moitié de dos nue. Comme je ne savais pas dans quel genre de restaurant nous allions aller et que nous étions début octobre, même s’il faisait encore des journées dignes de l’été, j’enfilais une veste tailleur noire cintrée au niveau de la taille. Je laisser mes cheveux détachés avec juste une petite barrette pour dégager ma frange et je choisissais de mettre mes escarpins noirs à talon hauts. J’étais prête, physiquement parlant car psychologiquement, c’était une autre histoire. Il allait arriver dans un peu moins d’une heure et j’étais tendue comme une corde de violon ! Je faisais les cent pas jusqu’à ce que je reçoive un texto de Lilly qui me disait qu’elle avait fait la rencontre d’un charmant portugais bien bâti, à sa réunion de l'aprème. Ça me changeait un peu les idées de parler de son portugais. Quand j’entendis sonner, je regardais l’heure, 19h55, c’était surement lui qui venait me chercher ! Je soufflais un grand coup puis j’ouvrais la porte pour y découvrir Alexandre, mon rencard, pur beau gosse en jean slim couleur Blue night avec un t-shirt noir et une chemise blanche ouverte avec de jolies basket air max noires.

- Bonsoir ? Me demanda t-il un poil fébrile.

- Bonsoir. Dis-je à mon tour très nerveuse mais avec un grand sourire.

- Tu es prête ? Dit-il en me dévisageant tout entière.

- Oui, je ferme et on peut y aller. Lui dis-je un poil trop aigu !

- Tu es très belle. Me dit-il avant de m’ouvrir la porte de l’escalier.

- Merci, tu n’es pas mal non plus. Je ne savais pas quoi dire à part des banalités mais ce qui me rassurait c’était que c’était pareil pour lui.

Une fois descendus, nous montâmes dans sa voiture, une DS5 grise, et nous dirigeâmes vers la sortie de la ville. Il me dit qu’il m’emmenait dans un resto sympa qu’il connaissait depuis quelques mois, quand il venait à Bordeaux en vacances. Nous ne discutâmes pas beaucoup dans la voiture. Je e contentais de lui jeter quelques coups d'oeil discrets au milieu du silence pesant. Nous étions mal à l’aise par manque d’habitude je pense. Quand nous arrivâmes au restaurant, je fus soulagée de sortir du véhicule et de respirer l'air frais comme si j'avais retenu ma respiration tout le long du trajet. L’établissement ne payait pas de mine au milieu des bars, bowling et billard qu’ils y avaient à côté de celui-ci, mais nous entrâmes car après tout c’était mon cavalier qui choisissait ! Une jeune et jolie serveuse vint nous accueillir et nous conduire à notre table. L'intérieur de l'établissement été très contrasté avec l'extérieur. Les murs étaient dans des tons taupes avec de multiples cadres modernes d'artistes locaux, des lumières tamisées, un grand bar rond en plein milieu de la salle et des tables noires avec des fauteuils gris auxquels une jeune et jolie serveuse nous accompagna dès notre entré dans le restaurant.

Après nous être installés, cette dernière nous proposa un apéritif en nous suggérant le coktail maison que nous commandâmes. Et une fois celle-ci reparti préparer notre commande le silence se réinstalla entre nous deux. Ce ne fut que lorsque nos boissons arrivèrent et une fois avoir passer commandes pour nos plats qu'ils se décida à parler.

- Alors ... Tu connais cet endroit ? Me demanda t-il presque nerveux.

- Pas du tout, mais c'est très joli, ça donne envie. Répondis-je nerveuse également.

- ..... Tu travail dans quoi ?

- Je suis éditrice et traductrice à l'occasion. Et toi ?

- Je travaille dans la musique, mais j'avais cru comprendre que tu été cuisto ?

- Non, ce n'est qu'un passe-temps.

J'expliquais à Alexandre qu'il été bien plus facile à mon sens et bien moins fatiguant de travailler dans l'édition que dans des cuisines aux vue des horaires et du rendement que ce métier exigeait bien que la cuisine avait toujours été une passion pour moi et que ce fut pourquoi j'avais décidé de faire du bénévolat en donnant des cours de cuisine à des personnes qui en avaient envi ou besoins. Ce qui me permettait d'assouvir mon amour de la cuisine et mon envie d'aider les autres et ma passion pour les livres.

Le silence été rompu et notre repas se déroulais parfaitement bien. Une conversation agréable qui nous laissait nous découvrir un petit peu l’un l’autre, de bon petits plats et une invitation à aller faire un bowling tous les deux après diner. Je me disais que je passais un bon moment et apparemment lui aussi. Après l’avoir laisser régler car il insistait, nous partîmes au bowling d’à côté et ce fut moi qui payais cette fois ci. Ce bowling été petit, il n'avait que 12 pistes avec un coin bar dans lequel il y avait un billard, un baby-foot et des tables pour consommer. Je n’étais pas bonne à ce jeu au regard des 4 lancés de ma part alors qu'aucunes quilles n'avaient été renversées. D'ailleurs, il ne manquait pas de le faire savoir en se moquant un tantinet de moi. Aussi au bout d’un moment, il était clairement en avance niveau score, alors il vint se positionner derrière moi pendant que je m’apprêtais à lancer ma boule. Il m’attrapât le bras droit qui tenait la boule et posa son autre main sur mon bras gauche afin de me guider dans mon lancé. A son contact, je ressenti un grand frisson me parcourir le corps de la tête au pied. Je tournais ma tête sur la droite pour le regarder et me retrouver à seulement quelques centimètres de son visage. Lui aussi me regardait et je crois qu’à cet instant nous eûmes la même pensée. J'aurai aimé qu'il m'embrasse, je pouvais sentir son souffle chaud sur mon visage mais après être resté quelques secondes comme ça, à se regarder sans que ne se passe la moindre chose venant de lui ou de moi, il me montra comment lancer ma boule, ce qui fit que mon score remontât légèrement.

Quand notre partie fut enfin achevée, j’avais perdu bien évidemment, nous retournâmes au parking et il me demanda si je voulais qu’il me raccompagne ou si je voulais faire autre chose ? Je voulais encore plus de lui mais vu l’heure qu’il était, minuit, je choisissais de rentrer car je travaillais le lendemain. Il acquiesça sans rien dire, peut-être l’avais-je déçu en choisissant de rentrer ? Je n’eus pas vraiment le temps d’y penser car au cours du trajet, silencieux lui aussi, il me demanda si j’acceptais de lui donner mon numéro de téléphone ? Ce à quoi je répondis « peut-être ». Ça le fit sourire. Son sourire était à tomber par terre d’ailleurs ! Quand on arrivait devant chez moi, il se garait et descendait de voiture pour me raccompagner jusqu’à la porte de mon appartement. Pendant ce court laps de temps mon esprit imagina mille et un scénario me laissant totalement stressé face à ce qui pourrait ou non, arriver dans la réalité. Allait-il m'embrasser ? En avait-il envie?  Voulait-il plus ? Ou au contraire, il souhaitait se débarrasser de moi ? Je prenais une grande inspiration en prenant soin de ne pas me monter et j’essayais de me rassurer en me disant que son esprit devait lui jouer le même mauvais tour que le mien. Ce fut bientôt le moment où l’on arrivait devant ma porte d’entrée.

- Eh bien, on est arrivé. Dis-je nerveuse.

- Oui, hum... Il se racla la gorge. Tu ne m’as pas donné ton numéro ?

- Oh, heu …. Je pense que si tu veux me revoir, tu sais où j’habite, donc libre à toi de venir ou pas pour m’inviter à sortir. Je disais ça sur un ton aguicheur mais innocent en même temps, je ne me reconnaissais pas d’ailleurs.

- Je vois .... Fit-il avec un sourire en coin. Alors je te souhaite une bonne nuit et à bientôt.

- Attends ! Il se retourna. J’ai passé une excellente soirée, merci beaucoup.

- Merci, moi aussi j’ai passé une bonne soirée. Au revoir.

Il se pencha pour me faire une bise presque sensuelle et s’en alla. J’étais abasourdie par ce manque d’intrigue envers le message que je lui envoyais en lui disant ça. N’avait-il pas compris que je lui demandais un autre rendez-vous ou n’avait-il simplement trouvé là qu’un moyen de ma part de me débarrasser de lui. Je rentrais de cette soirée, totalement charmée, conquise mais aussi frustrée de ne pas savoir quand est-ce que je le reverrai.

Le lendemain matin se fut un réveil très difficile, finalement j’avais dormi 4/5heures à tout casser car j’avais passé un moment avant de m’endormir, à repenser à cette soirée que j’avais passé en la compagnie de ce mec super sympa tout compte fait et vraiment très mignon. A 9 heures, quand j’arrivais au bureau habillée et coiffée à la hâte, sans vrai maquillage, tout le monde me regarda sachant très bien que ce n’était pas dans mon habitude. Je demandais un grand café bien fort à mon assistante et m’isolais dans mon bureau. Je savais que beaucoup de conversations seraient tournées vers moi aujourd’hui car lorsqu’Aron m’avait quitté, j’avais passé plusieurs semaines après mon retour au bureau à venir dans un état proche de celui d’aujourd’hui. Ils devaient probablement se dire « pauvre Jenna, elle s'est encore fait larguer ! ». Mais ça m’était égal puisque ce n’était pas du tout ce qui c’était passé ! La journée se déroula de manière ordinaire et monotone sans grand manuscrit à l’horizon, si bien que je partais avec 20minutes d’avances de mon travail. Une fois à la maison, j’essayer, en vint, d’appeler Lilly. Mais celle-ci devait être trop occupé entre les affaires et les hommes. Alors je me contentais de lui laisser un message sur son répondeur lui expliquant ce qui c’était passé ces derniers jours et hier soir et le fait que je ne savais pas si j’allais le revoir !

La journée du lendemain fut assez similaire au bureau sauf que cette fois-ci j’arrivais plus fraiche et pomponnée, ce qui stoppa immédiatement les ragots sur ma vie privée ! Quand je sortie du travail je reçu un texto de ma meilleure amie me demandant de la pardonner, que si elle ne me répondait pas c’est parce qu’elle était très occupée et que le type dont je parlais aller forcément revenir me voir, j'avais fait ce qu'il fallait m'avait-elle dit de son avis d'experte. Je ne saurais pas dire sur quoi elle se basait mais elle avait vu juste. A la fin de la journée, alors que je m'étais mise à l'aise, on sonnait à ma porte. Je n’étais pas très bien habillé mais j’étais tout de même présentable avec un legging court et une tunique telle une nuisette avec de la dentelle bleue et mes cheveux en un chignon décoiffé. J’avais mis ça dans l’optique de dire à un ou deux copains de passer boire un café devant une mission de musique ou un jeu de société mais quand j’ouvrais la porte, je fus très surprise et changeais immédiatement mes plans :

- Bonsoir. C'était lui, avec son beau sourire.

- Bonsoir. Dis-je prise au dépourvu et très heureuse de cette surprise.

- Je ne te dérange pas ? Me demanda Alexandre de sa voix suave.

- N ... Non, euh, je ne faisais rien de spéciale, alors non tu ne me dérange pas. Je bafouillais sous le coup de l'émotion.

- Ça te dit d’aller manger un morceau ? Et ensuite on pourrait aller se faire un ciné ou autre chose, on verra ?

- Euh ... Oui, pourquoi pas ? Dis-je avec un grand sourire béat sur le visage, tellement j'étais heureuse de le voir ici à m'inviter. Cependant, tu veux bien me laisser quelques minutes pour me changer s'il te plait ?

- Je ne vois pas pourquoi tu devrais te changer mais oui pas de problème. J'avais envie de sautiller sur place tellement j'été contente mais, bien sûr, je n'en fis rien.

Je lui envoyais un sourire, l'invitais à entrer et je filais me changer. J’attrapais un pantalon noir moulant et j’enfilais un t-shirt à manches longues bleu foncé avec un décolleté en V. Je passais vite fais dans la salle de bains pour me recoiffer et faire une retouche maquillage, puis je mettais du déo et du parfum et j’étais prête. Je retournais auprès de lui, dans le salon et m’excusais pour l’attente (même si 20minutes n’était pas vraiment long pour se préparer au dernier moment !). Après m’avoir rassuré sur le fait que je n’avais pas été longue, on descendit jusqu’à sa voiture. Sur le trajet Il m’informa qu’il m’emmenait manger italien et ça tombait bien car j’adorais ça. Bien que le trajet fût un peu plus animé que celui de la fois précédente, j'étais contente d'arriver au restaurant. Aaron m'y avait déjà emmené une fois pour ce faire pardonner d'être rentré très tard toute la semaine, bien sûre ce n'été pas la vraie raison mais ça je ne l'avais su que bien plus tard ! D'extérieur, l'établissement, avait l'air plutôt traditionnel. A l'intérieur, le décor était typiquement italien avec des photos de Venise et de ses gondoles, du Colisée, de la tour de Pise, le tout sur un papier-peint rouge avec des sous-bassement beiges.

Un serveur à l'accents italiens nous octroya une table et nous servi deux spritz avant de revenir prendre notre commande. Je prenais un risotto au champignon et lui une escalope milanaise, rien de bien spéciale mais c'était très bon. Alexandre et moi avions beaucoup échangé sur nos vies, nos gouts, nos différents points de vue, qui se rejoignaient souvent, sur le monde et la vie en générale. Puis vient le dessert où je pris un moelleux au chocolat et lui de l'ananas flambé avec de la glace à la vanille. J'adorais mon gâteau mais je dois avouer que son dessert me faisait très envie, chose qu'il remarqua avant de m'en tendre une cuillère. Ce geste, si anodin, me fit craquer puisque toutes les fois où j'avais voulu gouter dans l'assiette d'Aaron, il me l'avait interdit sous prétexte qu'il n'aimait pas partager ! De toute façon, Aaron n'était qu'un égoïste !

Après nos cafés, il régla l'addition comme toujours. Je crois bien que c’était par fierté ! Une fois dans sa voiture, après m'avoir demandé ce que je voulais faire et comme je n’étais pas réellement emballée par le cinéma et que je ne savais pas trop quoi faire d’autre il décida de m’emmener sur un plateau admirer les étoiles. Mais bien qu'il ait fait une très belle et chaude journée pour un début Octobre, la soirée, elle était fraiche, il devait faire à peine 10°c ! Alors, une fois la voiture garée, Alexandre en sortie une couverture bien épaisse qu’il installa par terre afin que nous puissions nous installer dessus sans trop nous refroidir m’avait-il dit.

- Tu penses à tout, tu savais qu’on viendrait ici ? Lui demandais-je curieuse.

- Non mais j’en mets toujours une dans mon coffre, on ne sait jamais !

Il me fit un sourire ravageur et je me dis de nouveau que son visage ne m’était pas inconnu. Je cherchais, en quelques secondes, où je pouvais l'avoir vu mais je n’arrivais pas à me le rappeler alors je ne m’attardais pas sur cette pensé et disais

- En tout cas j’apprécie ! J’avais un peu froid en ce soir de 2 Octobre.

- Tu as froid ? Tiens prend ma veste. Avant que je n’aie pu dire quoi que soit il mit sa veste sur mon dos. Sa veste était imprégnée de son odeur. Non seulement j’avais moins froid avec ma veste et la sienne, mais en plus j’étais entouré de son parfum qui sentait vraiment bon et que je respirais réellement pour la première fois.

- Merci, mais toi, tu vas te geler !

- Ne t’inquiète pas, si j’ai trop froid, je n’aurai cas me blottir contre toi. Me dit-il avec un sourire coquin au bord des lèvres alors qu’on s’asseyait sur la couverture.

Je me contentais de lui sourire à mon tour. Une fois tous deux assis, côte à côte, nous regardions les étoiles. Bien sûr le ciel de ce soir n'était pas celui d'Aout mais il était très beau et très clair. Je trouvais ces dernières magnifiques et elles me fascinaient. D'ailleurs, je passais beaucoup de temps à les contempler chaque été.

Au bout d’un bon quart d’heure, je le voyais gigoter dans tous les sens. Je crois qu’il avait froid, alors j’enlevais sa veste de mes épaules et lui mettais sur son dos pour qu’il se réchauffe un peu.

- Tiens reprend là. Je lui mettais la veste sur le dos. Tu vas attraper froid, je te vois trembler.

- Je ne dis pas non. A condition que tu viennes contre moi partager la chaleur de ma veste. Il ouvrait ses bras après avoir enfilé sa veste avec un petit sourire comme pour me dire de venir contre lui.

- Pourquoi pas ? Mais tu sais, il y a encore plus efficace... Il me regardait avec des yeux ronds, je savais à quoi il pensait mais il fut bien surpris de la suite. On peut rentrer dans la voiture et mettre le chauffage car si on reste dehors il est certain qu’on va être malade.

- Un peu plus tard, pour l’instant j’ai envie de continuer à regarder les étoiles d’ici et toi, tu vas venir contre moi. Me dit-il d'une voix ferme tandis qu'il m’attira contre lui et referma sa veste sur moi. Il avait sa tête presque dans mon cou et mon dos était contre son torse. J’étais aux anges ! Tu ne trouves pas que c’est mieux là ? Me dit-il alors qu’il plongeait son nez dans mon cou pour en respirer le parfum.

- Si, on est très bien là. Lui dis-je tout en tournant ma tête légèrement sur le côté. J’avais envie qu’il m’embrasse. Même si ma tête, elle, voulait qu’on y aille doucement.

Je sentis aussitôt ses bras se resserrer sur moi, son bras droit autour de ma taille et sa main gauche venir attraper mon visage. Il plongea son regard dans le mien, je pouvais sentir son souffle chaud à mesure qu'il approchait son visage du mien, bientôt ses lèvres frôlèrent les miennes et il m’embrassa. Je senti d’abord ses lèvres douces, fines et tendres me donner un baiser timide, qui ne dura que quelques secondes, comme pour me demander mon consentement quant au fait de m’embrasser et sur le fait de pouvoir continuer. Puis, devant mes yeux qui en redemandaient, il me fit un second baiser. Plus doux et moins timide même s'il s’arrêtait et me regardait, encore, probablement pour jauger ma réaction une nouvelle fois et moi j’en profitais pour fixer ce moment dans ma mémoire. Je devais envoyer des signaux positifs car il recommençait et cette fois-ci il ne s’arrêtais pas là puisque je sentis sa langue venir chercher la mienne. Et tendrement mais langoureusement nous restions là, c’était romantique à souhait et il embrassait divinement bien. Nous n’avions plus froid ou du moins, nous ne le sentions plus, nos langues et nos bouches étaient possédées par celle de l’autre. Au bout de je pense, une bonne dizaine de minutes de baisers torrides, je sentis ses lèvres se détacher des miennes à mon grand regret.

- On devrait rentrer dans la voiture car là on va finir congeler. Me dit-il d'une voix toute douce en sentant mon corps qui tremblait sous ses mains.

- Oui, je veux bien ! Je me levais à contre coeur tout en me demandant ce qu’il attendait de plus.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 10 versions.

Vous aimez lire titilinlin ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0