CHAPITRE 1

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Moi, c’est Jenna Lydse, 28 ans et me revoilà de nouveau célibataire après presque trois grandes années d’amour et de complicité dont une de concubinage. Au bout de 6 mois après ma rupture, je commençais seulement à faire le deuil de cette relation et à me remettre de cette trahison abjecte qu’est l’infidélité. Effectivement, mon ex, Aaron, m'avait trompé. Je ne sais pas combien de fois il à été voir ailleurs et c'est probablement mieux ainsi.Je me concentrais donc, depuis, sur mon travail et les cours de cuisines que je donnais aux jeunes le mercredi. De temps à autre, je sortais avec Lilly, ma meilleure amie mais rien de bien excitant, pas de boite, pas de rencontres et pas de sexe, alors que selon elle, ce serait un bon remède à ma mélancolie. Seulement je n’étais pas prête, j’avais passé tellement de temps à pleurer et à me flageller pour ce connard d’Aron que j'avais l'impréssion qu'il fallait d'abord que j'apprenne de nouveau à respirer calmement avant d'envisager une nouvelle histoire.

Un vendredi soir, alors que ma semaine venait de s'acherver et que je comptais passer un week-end tranquile à me reposer, mon amie de longue date sonna à la porte avec une arrière pensée:

- Salut ma belle ! Elle me regarda avec insistance de bas en haut et fit une légère grimace avant de rajouter. Enfin, c’est plutôt une façon de parler tout de suite !

- Salut, quoi ? Je ne comprenais pas, elle disait que j’étais moche ?

- Comment te dire avec le plus de tact possible de ma part ? Elle me dévisageait de nouveau de bas en haut avec un drôle d’air qui se voulait négatif.

- T’exagère, vraiment ! Je me regardais dans la glace de mon entrée.

- Ah bon, tu trouves ? T’es en jogging/débardeur avec les cheveux tout hirsuts et pas maquillé à même pas 20 heures et ce, un vendredi soir ! Me déblata t-elle avec un regard agacé avant de rajouter. Ne me dis pas que j'exagères !

- Ben… je ne compte pas ressortir donc…….

- T’as une heure pour sortir de ton pyjama, te coiffer et te maquiller comme une bombe, ok ?

- Mais .. Elle ne me laissa pas le temps de finir

- Chut, tu n’as pas le choix ok ? Ce soir on sort et on drague !

Je la connaissais et il ne servait à rien d’essayer de dire quoi que ce soit lorsqu’elle avait cette tête. J’allais donc, en trainant des pieds, prendre une douche et m'habiller pour commencer. J’optais pour un jean slim bleu foncé et un débardeur dos nu noir par-dessus lequel je mettrai ma veste en sky rouge. J’allais me maquiller quand Lilly entra dans la salle de bain. Elle était ici comme chez elle et elle le savait bien. Quand elle vu mes vêtements, j’eus droit au sermon qui disait que selon elle, je devais montrer un peu plus « la marchandise » si je voulais faire des rencontres. Ce à quoi je répondis que ce n’était pas en boite que l’on faisait le plus de rencontre de qualité ! Néanmoins, je dus me résoudre à me changer. Elle prépara ce que je devais mettre pour, selon elle, « me ramener un mec ce soir ». Ce n’était pas du tout ce que je voulais et elle le savait mais d’après elle, ça me permettrait de tourner définitivement la page. A force de négociation, nous arrivâmes à un compromis, celui de mettre une robe sexy et de me laisser draguer sans me ramener quelqu'un pour autant. Une fois prête, vers 22 heures, nous sortîmes et prirent la route, direction « le Starter », c’était le nouveau complexe à la sortie de la ville, il pouvait réunir plus de six mille personnes et attirait bon nombre de people légèrement connus. Il nous fallut quarante-cinq minutes pour y arriver et trouver une place où nous garer.

Nous entrâmes dans cette jungle assourdissante. Une fois nos affaires laissées auprès de l'hôtesse et les 18 euros d'entrées réglés qui nous donnaient le droit à une boisson gratuite chacune, nous allâmes trouver où nous assoir. Une fois assises dans un coin prévu pour une dizaine de personnes alors que nous n'étions que deux, mon amie voulu aller danser. Je me laissai alors entrainer sur la piste au son des derniers mix de divers DJ à la mode que je ne connaissais pas vraiment. Mon amie et moi dansions et s’amusions comme des gamines sur la piste quand deux jeunes hommes nous approchèrent et tentèrent de danser avec nous. Tant qu’il dansait à distance raisonnable, je ne me sentais pas mal, mais bientôt, l’un des deux se rapprocha de moi pour finir par me tenir les mains et danser. Je regardais Lilly un peu affoler dans l’espoir que celle-ci me vienne en aide et tout ce qu’elle fit, fut d’aller prendre la taille du second pour danser avec lui et plus si affinité, tout en me faisant un clin d’œil. Un peu embêtée, je dansais avec mon cavalier non désiré jusqu’à deux danses. Bientôt, il essaya de m’embrasser dans le cou et je me reculais tout de suite. Je partais m’assoir en colère et avec les larmes aux yeux car je ne voulais absolument pas et sous aucun prétexte qu’un homme ne me touche à nouveau, en tout cas pas tout de suite, je crois que je n'étais pas prête. Lilly, elle, ne dansait plus avec son ami, elle s’était trouvé une meilleure proie qu’elle était déjà en train d’embrasser à pleine bouche. Elle vint ensuite me voir pour que je retourne danser avec elle.

- Allez viens, je peux t’assurer qu’il ne tentera plus rien avec toi, il est déjà occupé !

- Oui, je vois. Dis-je en regardant dans la direction de celui qui avait voulu m’embrasser. Et toi ? tu n’es pas avec …. Je ne sais pas comment il s’appelle celui-là !

- Moi non plus ! Je suis avec toi pour qu’on passe une bonne soirée, alors on va danser et pour ce soir je me fous des mecs, sauf avant de rentrer, hein ?

- T’es trop chou !

Je la prenais par la taille et nous retournions danser. Sur la piste, je me déhanchais. J’adorais danser, j’oubliais tout, enfin jusqu’au moment des slows, très rare en boite mais ça arrive ! Nous nous dirigions vers nos fauteuils quand un des copains du mec de tout à l’heure arriva vers nous. Je fis un sourire à Lilly car je pensais que c’était pour elle alors qu’elle détestait les moments « chamallows » comme elle disait. Quelle fut ma surprise de constater que c’était pour moi, je ne savais pas quoi faire, au fond de moi j’en avais envie, cet homme avait l’air convenable et il était très beau mais est-ce que j’étais prête pour ça ? Ma meilleure amie, qui visiblement avait remarqué mon malaise, répondit à ma place et le garçon m’attrapa la main m’entrainant sur la piste. Ce fut une danse très convenable, il mit ses mains autour de ma taille et moi autour de son cou. Il sentait bon et il dégageait de la gentillesse, ça me rappela à quel point le contact avec un homme me manquait. Quand les slows furent finis, je laissai le garçon retourner vers son ami et j’en faisait de même. L’heure avoisinait les 2h30 du matin et je voulais rentrer, ce que je dis à mon amie qui ne discuta pas pour une fois et on rentra. Je ne m’en tirai pas comme ça puisqu’elle m’en voulait de ne pas avoir pris le numéro de téléphone de ce type, bien que d’après elle, ce fut déjà pas mal d’avoir dansé avec lui et de finir par avouer que je serai peut-être prête pour de nouvelle rencontre.

Quelques semaines plus tard, Lilly, qui voyageait beaucoup pour son travail, avait encore dû partir en voyage d’affaire. Quand à moi, j'avais envi de sortir mais pas toute seule et mes deux amis jacques et lionel, n'étaient pas là, ils était en voyage de noces, alors tant pis pour cette fois mais comme je refusai de faire la cuisine un samedi soir, j’allais commander chinois, à emporter bien sûr, au resto près du centre de cuisine dans le 5eme arrondissement. C’est là qu’il fallait aller, c’était toujours frais et très bon. Je n’en avais que pour une vingtaine de minutes de voiture et trouvait à me garer quelques mètres avant le resto. J’entrais dans celui-ci et patientais plusieurs minutes, c’était un grand restaurant, toujours plein, le personnel était donc toujours très occupé. Durant mon attente, un jeune homme brun aux cheveux en bataille, plutôt beau garçon entra derrière moi. Il me semblait l’avoir déjà vu mais je ne savais pas où. Je lui fis un sourire de politesse qu’il me rendit à son tour. Je m'étais dis qu'un jolie sourire lui donnerait peut-être l'envie d'engager la conversation avec moi et pourquoi pas dinner ci avec moi avant de finir par me racompagner et d'échanger nos numéros. Et là, une demi seconde plus tard, une serveuse arriva et me sortie de mon rêve éveillé pour me demander ce que je désirais.

- Bonsoir, que puis_je faire pour vous?

- B ... Bonsoir, je souhaiterai commander divers petits plats à emporter dont je ne me souviens plus les noms, je suis une habituée peut-être pourrez-vous me trouver dans votre fichier ? Dis-je un peu hébété tout en me disant que je devais avoir l'air bête et que ce n'été pas avec un sourire que j'allais pouvoir drager qui que ce soit!

- Très bien madame, pourriez-vous me rappeler votre nom afin que je voie ce que vous prenez habituellement et nous procèderons à la commande.

- Peut-être que le monsieur derrière moi souhaiterai simplement une table et dans ces cas-là je le laisse passer devant moi. Dis-je en regardant le beau jeune homme derrière moi.

- Heu, merci mais non, je viens commander à emporter moi aussi.

J’avais envie de lui dire qu’on pouvait emporter ensemble s’il voulait ! Quelle idiote je fis !!! Bien sûr, je ne lui avais rien dit et une fois ma commande terminée et mes plats dans un super sac plastique, je rentrais chez moi avec simplement un au revoir à cet homme. Une fois arrivé chez moi, j’allais vite me changer en pyjama et m’installer sur le canapé avec ma commande. Un bon film à l’eau de rose et tout mon diner engloutis, je me mis à penser à cet homme que j’avais croiser au restaurant un peu plus tôt et au fait de ma maladresse dans ma tentative lamentable de déclencher une conversation avec lui dans le but de prolonger cette rencontre. Je fus désespérée en me disant que jamais je n’arriverai à faire de rencontre et que j’étais vouée à rester seule de mes 28 ans à ma mort !

Le week-end passé et ma petite déprime avec, je repartais au travail en ce lundi matin ensoleillé. Je devais simplement traduire un nouveau livre documentaire espagnole avec très peu de texte, en français. Je ne mis pas longtemps à le faire, la matinée tout au plus et je passais le reste de ma journée avec ma collègue Martine à papoter de tout et de rien. La journée du mardi fut assez similaire et j’eu finis plus tôt du coup. Ce qui me permit en sortant, d’aller faire les magasins dans les rues adjacentes. J’adorais faire du shopping et si mon porte-monnaie l’avait adoré autant que moi, nous y aurions été tous les jours ! Après quatre magasins de vêtements dévalisés, je me dis que je devrais m’offrir un rafraîchissement et je décidais de m’arrêter à la terrasse d’un bar non loin du restaurant de l’autre soir. Quand j’arrivais pour m’installer avec mes cinq gros sacs bien remplis, je dû me servir de deux chaises plus la mienne pour m’installer. Je commandais un perrier tranche et une part de cheese-cake au citron. Quand au bout de quinze minutes quelqu’un s’approcha de moi et me demanda de lui laisser une de mes chaises. C’était l’homme de l’autre soir au restaurant derrière moi, je n’arrivais pas à y croire ! peut-être que cette fois ci, j'arriverai à lui parler.

- Bonjour, excusez moi, j'en ai besoins, mais si vous voulez bien attendre encore cinq minutes seulements, après quoi, je m'en irai et vous laisserais même mes trois chaises. Dis-je avec mon plus beau sourire.

- Ne vous inquiétez pas, prenez tout votre temps, je ne voudrais pas que vous vous étoufiez sous mes yeux avec votre part de gâteau et profiter par la même de tous vos achats si important, j'en suis sûr! Me dit-il d'un ton sarcastique avec un sourire moqueur en direction de ous mes sac.

Je me serais bien caché dans un trou de souris si j’avais pu. Moi qui le trouvait attirant et qui aurait bien souhaiter le connaitre, j’étais refroidie et vexée, sur ce je me taisais et partais sans finir mon verre. Je pris mes sacs sous mes bras et je partie comme une flèche sans écouter ce qu’il disait. Jamais je n’avais eu aussi honte de toute ma vie, tout le monde nous avez entendu c’était sûr et tout le monde l’avait vu me ridiculiser, j’en était certaine. Quel con ce gars ! En tout cas, il était clair que je ne lui avais pas laisser une bonne impression l’autre soir, à moins qu’il ne s’en soit pas souvenu, auquel cas jamais je n’arriverai à draguer, ou au moins plaire. Peut-être que Lilly devrait me donner des cours une fois qu’elle serait rentrée. Sur ce, je rentrais chez moi complétement abattue et en colère contre ce type et contre moi-même de ne rien avoir répondu, si bien que j’avalais vite fait un bout de pain avec du fromage, prenais une douche et j’allais dormir.

Le lendemain matin, je me réveillais de meilleure humeur, bien que j’eusse passé ma nuit à cauchemarder plus ou moins sur l’évènement de la veille. Aujourd’hui c’était un de mes jours préféré de la semaine, avec le week-end bien sûr. C’était mercredi et j’allais cuisiner avec les jeunes du centre d’activités bénévoles et ludiques. Je me préparais en chanson, je faisais souvent ça, j’adorais mettre de la musique et chanter à tue-tête quand je me préparais ou quand je faisais le ménage ou même quand je cuisinais, mais voisins en revanche, je ne suis pas certaine qu’ils appréciaient ! Une fois prête, je partais à ma grande habitude, acheter les ingrédients pour la recette du jour, à savoir, un poulet korma et une poire pochée au safran. Je devais en prendre pour 9/10 personnes car je n’avais que deux jeunes cet aprème mais ils allaient emporter leurs préparations pour faire goûter à leur famille qui m’avait donné une petite contribution financière. Je me dirigeais donc au marché du mercredi, à la limite du 5eme arrondissement afin d’acheter les poulets, les épices, les légumes sans oublier de quoi faire mon dessert. Une fois arrivé au marché, je me dirigeais vers les stands de nourriture et trouvais ce qu’il me fallait en seulement trois marchands. Il me restait donc du temps pour flâner et je m’arrêtais chez un vendeur de lampes design que je voyais pour la première fois ici. Les lampes étaient très belles, modernes, sophistiqués mais pas trop non plus, faites main, ça se voyait. Mon regard se posa sur un lampadaire mais un homme vin se mettre devant et me le cacha. Très curieuse de connaitre le prix de ce lampadaire et voulant un peu plus l’inspecter, je demandais à cet homme de bien vouloir se décaler.

- Excusez-moi Monsieur, pourriez-vous vous décaler s'il vous plait. Dis-je poliment avec un grand sourire bien que celui-ci fût dos à moi.

- Désoler, Madame, je regardais moi aussi quelque chose. Me dit-il en se retournant, c’était l’homme d’hier.

- Heu…

- Encore vous. Me dit-il. Décidément vous êtes partout !

- Quoi? Il ne faut pas exagérer non plus ! Je pourrais dire la même chose de vous.

- C’est quand même la troisième fois qu’on se croise en même pas une semaine. Donc il se souvenait de moi et de ma tentative lamentable de l’aborder au resto !

- Je suis désolée que vous soyez toujours sur mon chemin !

- Oui, et toujours bien chargée à ce que je vois ! Qu’avez-vous dévalisé aujourd’hui ? Un stand de vêtement pour bimbo ? Me dit-il avec un sourire narquois.

- Non « Monsieur je ne vous connais pas mais je vous juge », j’ai acheté de la nourriture pour le cours de cuisine que je donnerai cette après-midi si ça vous intéresse, ce dont je doute car vous êtes trop occupé à juger les autres ! Sur ce, j’en oubliais le lampadaire et je partais en colère.

J’arrivais à ma voiture, toujours en train de fulminer sur ce type qui croyait avoir tous les droits et qui m’avait pris pour une bimbo de plus ! Moi qui ne supportai pas ce genre de fille ! J’étais agacé, j’avais soif, chaud et mes pieds me faisaient mal dans ces nouveaux escarpins, quelle idée d’aller au marché avec de nouvelles chaussures!

Il y avait un café en face de ma voiture, je décidais donc d’aller m’y rafraichir quelques minutes. Je posais mes courses dans le véhicule et traversais la route pour venir m’assoir à la terrasse du café. Je commandais un coca zéro quand quelqu’un à côté de moi dit au serveur de rajouter un coca à ma commande, c’était encore lui ! Il me suivait maintenant ? Il s’assit en face de moi et me fit un sourire.

- Qu’est-ce que vous me voulez cette fois-ci ? Vous n’avez trouvé personne d’autre à embêter avec vos remarques ? Parce que les inconnus à juger, il y en a plein les rues !

- Ok, hum… je voulais m’excuser de ma conduite plutôt déplacée envers vous. Je ne suis pas du tout comme ça en temps normal, en fait c’était plutôt une manière maladroite de vous taquiner !

- Waouh, vous savez y faire à ce que je vois. Je me détendais légèrement en entendant ces excuses.

Le serveur apporta nos boissons.

- Je suis désolée de m’imposer. Maintenant que vous avez pu constater à quel point je suis un mauvais dragueur, et que je vous ai présentés mes excuses, je crois que je vais vous laisser.

- Non, restez, prenez le temps de boire votre coca. Je ne voulais pas qu’il s’en aille, il était peut-être juste très maladroit et sympa après tout ! J’avoue que vous m’avez fortement agacée hier et aujourd’hui aussi d'ailleurs mais c’est moi l’autre fois au restaurant qui avait tenté de vous draguer alors……

- Alors on n’est vraiment pas doué car votre tentative était vraiment nulle, vous avez seulement proposé que je passe devant vous ! Ce n’est pas de la drague ça ! Il se moquait un tentinet de moi bien que ça restait gentil.

- Vous n’avez pas le droit de vous moquer « Monsieur, je vous critique pour vous draguer même si en fait je suis désagréable et que je vous vexe !!! ». Je décidais de lui laisser une chance car il était mignon et puis le fait de ne pas être doué pour draguer me connaissait bien.

- Et bien, moi c'est Alexandre, ravi de vous rencontrer. Il me tendait sa main pour que je la lui serre.

- Ravie également. Moi c'est Jenna. Je buvais une gorgée de ma boisson et il en faisait de même. Le silence s’installa. Au bout de trois minutes on se regardait et on rigolait. On n’est vraiment pas doué ! M'exclamais-je.

- C’est certain ! Me répondit-il avec un petit rire nerveux. Bon je me lance, vous m’intriguez beaucoup et j’aimerais vous connaitre davantage alors est-ce que vous accepteriez de diner avec moi un de ces soirs ? Me demandait-il avec ses yeux super mignons.

- Euh …, eh bien …. C’est un peu bizarre, il y a encore quelques minutes vous me paraissiez être un sacré connard et maintenant vous m’invitez à diner. Dis-je en faisant une légère grimace d'incompréhension.

- C’est vrai, c’est assez bizarre quand on y pense. Mais pourquoi pas après tous ? On a cas ce dire que nous sommes deux adultes très maladroit et peu doué pour les rencontres, qui certe avons mal débuté la notre mais qui finalement s'intriguent l'une l'autre. Et c'est pourquoi je oense que nous devrions sortir afin d'apprendre à nous connaitre.

- Je ne sais pas. J'hesitais énormément, j'en avais très envi et son petit discour était très convaincant. Il m'attirait c'était certain mais ce n'était pas dans mes habitudes alors … OUI. Je venais de lui dire "oui", comme ça, c'était sortit tout seul. J'avais pensé à ce que Lilly m'aurait dit de faire et je m'étais lancé!

- Oui? Vu votre tête, je n'y aurai pas cru ! On fait ça quand alors ?

- ....... Euh ...

- Que dites vous de ce soir ? Un petit dinner, très simple, pas tard?  Il avait l'air enjoué. Etait-ce parce qu'il avait osé faire le premier pas ?

- C'est un peu rapide, non ? Devinant ça déception devant son air froissé et ne voulant pas le vexer, je lui répondis. En fait, oui, pourquoi pas ?

- Super, je passe vous prendre alors ? On dit 20 heures ? On aurait dis un gamin de 15 ans qui va enfin avoir le droit d'embrasser une fille! Je dois dire que je me sentais tel une ado moi aussi.

- Ok. Je lui donnais mon adresse et je m’apprêtais à régler nos boissons mais il le fit le premier. Merci mais je peux m’en charger !

- Je n’en doute pas mais je peux aussi le faire ! A ce soir Jenna. Et il partit.

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