Chapitre quarante-six.

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(Encore des surprises)

Héloïse se réveille avec les premiers rayons du soleil. Elle est seule dans le grand lit.

Après un rapide passage aux toilettes, elle prend la direction de la cuisine. Guidée en cela par la bonne odeur du café.

Elle y trouve sa chérie, encore en chemise de nuit, confortablement installée dans un fauteuil. Une tasse de café à ses côtes, elle étudie un dossier.

Quand elle entend les pas, légers, de sa chérie, Floriane lève les yeux sourit :

- Bonjour toi.

- Bonjour toi.

Elles échangent un tendre baiser.

- Bien dormie ? demande Floriane.

- Très bien, et toi ?... Je vois que tu t’es levée de bonne heure.

- Oui, je voulais avoir le temps de lire ce dossier.

- Qu’est-ce que s’est ?

- Tu ne reconnais pas l’emballage en papier kraft, là posé sur la table ?

Héloïse jette un coup d’œil en direction de la table ….

- Non, ça ne me dit rien, répond-elle.

- Il s’agit du paquet que nous avons trouvé sur le banc la première fois que nous sommes venues ici.

- Oui ! … Ça me revient, celui qui contient l’historique de la maison ?

- Oui, voilà !

- … Tu as appris des choses intéressantes ?

- C’est une très vieille maison de prés de deux cents ans d’âge. Elle a été construite par un aïeul d’Élodie. Depuis, elle est transmise de génération en génération dans la famille.

- D’accord ! Et Élodie te l’a légué, car elle n’a plus de famille. Pour elle, tu es la seule famille qui lui restait ! C’est cela ?

- Oui.

Floriane essuie discrètement une larme qui lui est venue, à l’évocation de la défunte, tant aimée. Héloïse sans dire un mot s’approche de sa chérie et l’enlace tendrement. Elles échangent un long baisé. Pour changer de sujet, Héloïse demande :

- Tu as quoi de prévu ce matin chéri ?

- Là, j’attends huit heures, pour pouvoir appeler le notaire, afin de lui demander conseil.

À l’heure dite, Floriane se saisit de son smartphone pour appeler maître Mériadec. Quand la secrétaire décroche, la jeune femme demande à parler au notaire. Quelques instants plus tard :

- Maître Mériadec, j’écoute.

- Bonjour Maître, ici Mademoiselle Boudou.

- Bonjour, Mademoiselle, comment allez-vous, que puis-je pour vous ?

- Voilà maître, avec ma conjointe nous sommes dans la maison que m’a léguée mademoiselle Toutlemonde. Il se trouve qu’elle à un grand besoin de travaux. Et, nous ne connaissons personne. Pourriez-vous nous venir en aide ?

- Je comprends …. Laissez-moi quelques instants….

Floriane l’entend utiliser le clavier de son ordinateur. Le notaire reprend :

- Mademoiselle, je viens de trouver les coordonnées d’un ami de promotion, qui s’est installé près de chez vous, à Lyons-La-Forêt. Je le contacte, lui explique la situation et lui demande de vous rappeler. Est-ce que cela vous convient ?

- C’est parfait Maître, je vous remercie de votre aide.

- Je vous souhaite une bonne journée, Mademoiselle.

- Bonne journée à vous aussi maître.

Un peu plus tard, elles prennent le café ensemble, tout en étudiant l’historique de la maison quand, le téléphone sonne :

- Bonjour, ici monsieur Noiré, artisan spécialisé en rénovation.

- Bonjour monsieur.

- Maître Pawlus, notaire à Lyons-La-Forêt, m’a demandé de vous appeler. Si j’ai bien compris, ce serait pour la rénovation d’une maison ancienne ?

- Oui, c’est cela, monsieur.

- … Est-ce que je pourrai venir la voir, afin d’établir un devis ?

- Bien sûr, quand êtes-vous disponible ?

- Je peux me libérer vers le milieu de la matinée, où résidez-vous ?

- Tout au bout de l’impasse du bois.

- Je sais ou cela se trouve, je n’habite pas loin. Je peux être chez vous aux environs de dix heure et quart, cela vous convient ?

- Ce sera parfait. À tout à l’heure monsieur.

- Au revoir.

Quand Floriane regarde sa montre, celle-ci indique neuf heures moins le quart, elles prennent le temps de boire un autre café. Ensuite, elles partent chacune dans une direction, ouvrir les volets et les fenêtres des nombreuses pièces de la maison. Les deux femmes se rejoignent au premier étage, Floriane demande :

- Chérie, tu veux bien te charger du deuxième étage ?

- D’accord, tu vas bien ?

- Oui, ne t’inquiète pas, je me dépêche de finir ici, ensuite je file aux toilettes faire pipi.

- Ok … On se retrouve en bas, je t’aime chérie.

Floriane sort des toilettes quand, elle entend Héloïse l’appeler d’une voix affolée :

- Chérie ! Chérie !

- Oui, que se passe-t-il, mon amour ?

- Tu peux venir, s’il te plait ? Je suis au second étage, il faut que tu voies quelque chose !

- Bon …. J’arrive !

Quand Floriane arrive au deuxième étage, elle n’aperçoit personne. Elle demande d’un ton légèrement exaspéré :

- Où es-tu chérie ?

- Dans la salle de bain, viens, vite !

- Ne bouge pas j’arrive.

En pénétrant dans la salle d’eau, la jeune femme comprend immédiatement la cause de l’affolement de sa petite amie. Une grande flaque d’eau macule le plancher. Suivant son regard, Héloïse murmure :

- Et tu n’as pas vue le pire, chérie regarde le plafond.

En levant les yeux, Floriane s’aperçoit que l’eau provient du plafond. Elle remarque qu’une grande partie de celui-ci est imbibée d’eau et semble prête à s’effondrer.

- Mon Dieu, soupir Floriane, quel désastre !

- Tu as trouvé le terme exact.

- Est-ce qu’il y avait quelque chose, hier, quand nous avons inspecté la propriété ?

À ce moment-là, elles entendent le bruit d’une voiture qui roule sur les gravillons de la cour. Floriane jette un regard à sa montre :

- Qui cela peut être, chérie ?

- Aucune idée !

- Il est encore tôt pour que ce soit monsieur Noiré.

- Descendons s’est ce qu’il y a de mieux à faire.

- Tu as raison chérie.

Elles descendent main dans la main. A leur arriver au premier étage, Héloïse murmure :

- Chérie ! Attends un instant s’il te plait.

- Qu’est-ce qu’il se passe ?

- Juste ceci lui répond Héloïse, devenue brusquement toute rouge.

Elle s’approche de Floriane et passe sa main derrière sa nuque et l’embrasse avec passion. Ses mains descendent rapidement sur les hanches puis partent explorer les dessous du T-shirt de sa femme. Elle en profite que celle-ci ne porte pas de soutien-gorge pour lui caresser les seins du bout des doigts. Puis ceux-ci repartent lentement, explorer le ventre, en titillent le nombril, s’arrêtent sur le creux de l’aine déjà creuser par un plaisir naissant. Quand ils tentent de s’insinuer sous le délicat tissu de sa culotte, Floriane pose une main sur celle d’Héloïse en lui disant :

- Attend chérie, quelqu’un nous attend en bas, nous nous rattraperons ce soir.

Juste après avoir prononcé ses mots Floriane dépose un baiser tout léger sur les lèvres d’Héloïse.

Elles finissent de descendre l’escalier. A leur arrivée dans la cour, les deux femmes voient un homme en salopette et béret, appuyé contre le capot d’une camionnette, qui observe attentivement la toiture. Elles suivent son regard et comprennent immédiatement l’origine de l’inondation du second étage, une partie de la toiture a disparu.

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