Chapitre sept

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(Préparations)

Floriane réussit presque par miracle à poser les mugs brulants sur la table basse, sans rien renverser. Aucune des deux n’est brulée, il n’aurait plus manqué que cela !

Le danger écarté elle prend aussitôt son amie dans ses bras, qui pleure à gros sanglots, et la berce tendrement en chantonnant à son oreille. Une technique efficace, car elle se calme en quelques minutes.

Elles s’installent sur le canapé pour boire leur thé. Élodie commence à raconter son cauchemar :

- Je me suis revue la nuit dernière au moment où David a essayé de me violer. Je voyais ses yeux devenus durs et je sentais son haleine chargée d’alcool. Je pouvais presque sentir ses mains qui tentaient de retirer ma culotte. Et puis …. Je t’ai reconnue et je me suis mise à pleurer en comprenant que c’était un cauchemar !

Instinctivement, pendant que son amie parlait, Floriane a pris ses mains entre les siennes. Elle les a caressées puis elle est remontée le long de ses bras puis de ses épaules. Elles ont fini dans les bras l’une de l’autre comme si elles cherchaient à se consoler mutuellement. Elles finissent par se sourire, un sourire un peu plus franc cette fois-ci, selon Floriane.

Après un rapide coup d’œil à sa montre, Floriane doit malheureusement interrompre ce petit moment de tranquillité :

- Il est temps que nous nous préparions, pour le rendez-vous, tu sais.

Bien à regret, Élodie quitte les bras de son amie.

L’un après l’autre, elles se rendent à la salle de bain, après s’être rafraichies elles se maquillent soigneusement. Pas question de paraitre négligée !

Chacune, sans se concerter, choisit de porter une tenue sombre. Ce sera une petite robe noire avec escarpins en cuirs vernis assortis, pour Floriane. Un tailleur pantalon noir avec un tee-shirt blanc et des ballerines noirs vernis pour Élodie.

Avant de sortir elles font un rapide passage aux toilettes, dans la rue c’est toujours compliqué pour une femme, de trouver où se soulager !

Au moment de franchir la porte, Élodie regarde par la fenêtre et demande :

- Tu as vu le temps ? Nous ne prendrions pas un parapluie ?

- Ne t’inquiète pas, j’en ai un dans le coffre et il est immense, on y tiendra toutes les deux sans problème !

Elles préfèrent emprunter l’escalier plutôt que l’ascenseur. Arrivées sur le parking, elles constatent que le ciel est de plus en plus menaçant.

La petite voiture s’insère dans la circulation, déjà dense.

Les deux amies progressent lentement en direction des beaux quartiers. En arrivant près de la destination, Élodie est tout étonnée de constater que le bureau du psychiatre est assez proche du Centre Dominicain où elle résidait.

Après avoir tourné un bon moment, elles finissent par trouver une place, assez éloignée de l’adresse où elles se rendent.

L’orage qui menaçait depuis quelque temps éclate alors qu’elles n’ont fait que quelques pas. Heureusement que Floriane a un grand parapluie dans son coffre ! Elles se blottissent dessous l’une contre l’autre et tentent d’avancer le plus vite possible malgré la pluie battante.

Elles arrivent à destination les pieds trempés.

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