Guillaume

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( ! ce chapitre contient une Scène limon ! )

Ses lèvres envoûtantes sont comme qui dirait le must du must. D'une douceur et d'une volupté exquise. Bordel, je n'aurai pas cru en arriver là avec elle.

Mais elle l'a fait !

Elle est montée sur ma moto. La façon qu'elle avait de littéralement s’agripper à ma veste en cuir m'a fait sourire et frissonner en même temps. Lorsque j'ai ensuite pris le temps d'ouvrir la porte de l'appartement, son regard affichait une grande remise en question intérieure.

En l'observant, l’évidence s’est imposée. C'est la première fois qu’elle accepte de finir sa soirée chez un inconnu, avec la ferme intention de faire de vilaines choses avec lui. A la fois honoré et compréhensif, je prends par conséquent mon temps en lui offrant un verre de vin et en la laissant parler à son aise. Je ne veux pas me montrer pressant. Je veux qu'elle me fasse confiance.

Même si je suis comme ce loup affamé, dans un vieux cartoon. Celui dont les yeux sortent de leurs orbites et dont la langue se déroule jusqu'à terre. Avec un cœur qui palpite si puissamment qu’il manque de faire exploser sa cage thoracique.

Mais malheureusement pour moi, ce temps mort laisse place à mes tristes pensées. Il me permet de réaliser ce que je suis sur le point de commettre : coucher avec une autre fille qu'elle !

J'ai ramené une inconnue chez nous.

Ma gorge se serre, mais je dois vite faire abstraction de ce sentiment de culpabilité car il est hors de question de me laisser ronger par la douleur ce soir. Il est temps que je passe à autre chose et cette belle demoiselle va m'aider, sans même le savoir.

Notre baiser se veut de plus en plus intime. Prise par la tension sexuelle qui commence à s'abattre sur nous avec magnificence, ses paupières se ferment. Elle se détend enfin et intensifie notre étreinte en apposant ses bras autour de mon cou. Elle promène ses doigts dans mes cheveux, mon entrejambe durcit immédiatement et à la limite du maximum autorisé !

Je laisse descendre mes mains sur sa taille que je commence à serrer contre moi. Ce qui lui provoque un putain de gémissement sensuel. Si elle continue je ne réponds plus de rien ! La position de face à face sur ce canapé devient inconfortable et je l'incite donc à venir à califourchon sur moi. Le contact permanent de nos lèvres qui se dévorent mutuellement en devient agréablement douloureux.

Ce petit bout de femme me donne l'envie inédite de la laisser faire, d’être passif. De laisser le champ libre à ses pulsions. J'ai envie d’avoir un aperçu de ses capacités et je m'abandonne pleinement. Rares sont ces moments de lâcher prise dans ma vie. Je crois même qu'ils n'existent plus.

J'en veux plus et maintenant !

J'attrape le bas de sa robe et la remonte sur le haut de ses hanches, qu'elle bouge et frotte contre mon érection. Je comprends que c'est le moment idéal pour la déshabiller dans son intégralité. Je lui fais quitter ce joli tissu, devenu inutile. Par la lenteur de ce mouvement, ses cheveux légèrement ondulés se rabattent avec délicatesse sur son joli minois. J'observe son corps à la limite de la perfection comme fasciné. Ses sous-vêtements en dentelle blanche sont en parfait raccord avec sa robe.

Nos lèvres qui ne peuvent plus se quitter, se brûlent l'une contre l'autre. Je caresse délicatement sa petite poitrine avant de déposer ma langue sur ses pointes. Ses seins sont une pure merveille ! Elle lève sa tête en gémissant et m'offre une vue directe sur ce cou que je m'empresse alors d'embrasser. Je m'exécute de haut en bas jusqu'à longer ses épaules que je mordille et ensuite son buste que j'embrasse. Le va-et-vient de ses hanches toujours collées contre mon érection me laisse chancelant.

Elle m'aide en accélérant les choses et fait tomber ma chemise noire à terre. Elle déboutonne mon jean avec dextérité. Son simple contact sur cette partie de mon corps me rend littéralement fou. Je comprends qu'elle aussi ne veut pas attendre plus longtemps pour me sentir en elle. J'entreprends de retirer le seul bout de tissu qui me sépare de ce lieu dans lequel je rêve de m'enfouir.

Je lui retire sa petite culotte assortie avec le haut. Sans briser ce doux moment, je décide de la porter jusqu'à la chambre. Là-bas s'y trouve une boîte de préservatifs pleine, dans le tiroir de ma table de chevet. Je dépose la miss sur le lit et m'empresse de dérouler ce petit emballage protecteur autour de mon compagnon de soirée. Voir que le désir de ma belle inconnue ne faiblit pas me comble. Elle m'observe souriante et attend d’être considérée. Je me positionne sur elle et prends de nouveau la pleine possession de ses lèvres pulpeuses. Je plonge sans plus attendre avec une plénitude digne d'un feu d'artifice dans l'étroitesse de son corps.

Nos corps, pleinement satisfaits, dans un parfait accord mutuel entrent en connexion. Je commence en douceur. Mais la lenteur de son souffle qu'elle tente de contenir, m'incite à intensifier mes mouvements charnels. Son corps est alors secoué par les coups vifs que je lui assigne. Elle est au bord de l'extase et je prends un malin plaisir à la pousser jusqu'à la chute. Ses gémissements provenant du plus profond de son être me procurent une sensation qui m'était alors devenue étrangère. Elle ferme un instant les paupières pour ressentir ce plaisir partagé.

Un seul gémissement suffit à me faire comprendre que son extase est proche. Ses prunelles captivantes me fixent et je deviens plus passionné afin qu'elle tombe dans le précipice. Je continue mes mouvements, encore et encore. Sans aucune pause. Le moment que j'attends avec impatience arrive. Je chuchote près de son oreille :

- Tu sens la vague arriver ?

Elle s'abandonne, gémissante, sans que ses yeux ne quittent leur trajectoire:

- Oui ! murmure-t-elle atteinte par l'orgasme.

Cette vision est magistrale. Elle est de toute beauté, mais plongée dans ce gouffre orgasmique, elle est plus que démentielle. Arrive ensuite le moment de ma libération et j’enfouis mon visage dans le creux de son cou pour y trouver le refuge tant attendu. Elle pose ses deux mains autour de ma nuque et la serre avec tendresse.

C’est certain, un sort vient de m’être jeté. Je ne vois aucune autre explication plausible. Depuis mon histoire avec Laura, rien de tel ne m'est arrivé. Le plus profond de mon être est pris d'anxiété.

J'ai l'impression d'avoir été endormi tout ce temps par l'amertume, la tristesse. Ce réveil assez brutal, au-delà de me combler, me fait me sentir effroyablement mal. Cette fille et les sensations qu'elle provoque en moi, se comparent à un baume revigorant posé avec délicatesse sur mon cœur.

Par ce désir de revivre, je la trahis, elle. Infidèle à sa mémoire, je ternis tout ce que nous avions créé dans cet appartement. Pourquoi cette inconnue me procure autant de sentiments bienfaiteurs et de culpabilité à la fois ?

Je réalise tant bien que mal que cet instant passé avec elle, se tatoue avec désolation sur mon cœur à l'encre noire.

Une nuit. Nous avons dit juste une nuit…

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