Dans le train - 05/2018

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Je suis employé dans les bureaux d'une usine de vêtements, rien de bien extraordinaire. Entre mon travail assez prenant et les transports en commun, il ne me reste plus beaucoup de temps libre pour me divertir. Le soir je suis avec mes enfants et ma femme. Finalement, le moment d'évasion favori de ma journée est l'heure passée le soir dans les transports. Je croise des gens, des inconnus, les observe et souvent j'imagine leurs vies, quotidiennes, normales ou extraordinaires. De temps en temps je m'imagine en faire partie, surtout lorsque ça tourne au fantasme. Ces derniers sont évidemment mes favoris, je les écris quand je suis très inspiré. Ma femme me laisse volontiers profiter de la vie, l'un comme l'autre nous la croquons à pleine dent quand l'occasion se présente. Ce soir, je suis dans un train un peu plus tard qu'à mon habitude, j'ai forcé le hasard en m'asseyant sur le fauteuil de l'autre côté de l'allée centrale, en fasse d'une charmante jeune femme. Une jolie blonde, avec juste les formes comme je les aime. De temps en temps, je jette un regard discret sur elle, histoire de voir si l'inspiration se présente. Elle est lascivement installée plongée dans son téléphone, comme moi en fait. Je commence à imaginer qu'elle et nous faisons connaissances, c'est elle qui ferait le premier pas, pas que je sois timide, mais je n'aime pas importuner les gens, et encore moins passer pour un chasseur avide de chair fraîche. Mais je n'arrive pas à imaginer notre discussion … ce soir je ne suis pas inspiré. Je profite alors des derniers instants dans le train pour profiter de la vue charmante qui est présente, me forgeant l'inspiration. Puis je la perds des yeux pour filer prendre mon bus, je serai bientôt à la maison.
Dans le bus je remarque une nouvelle femme à son goût, une petite brune pulpeuse à la peau hâlée, le casque vissé sur ses oreilles, je ne peux empêcher mon regard de se poser sur elle, mais je reste discret pour ne pas importuner, et vais m'assoir un peu plus loin. Elle lui sourit en le voyant la regarder, je rougis de gêne, puis passe mon chemin. Le trajet se passe, je jette de temps en temps un œil sur elle mais n'en fera pas plus, elle descend deux arrêts avant lui, je la regarde tristement partir.

Le lendemain, hasard des choses, je reprends le même train, ma journée m'a amené à finir à la même heure qu'hier. Ce soir suis perdu dans mes pensées, cherchant l'inspiration, les voyageurs montent les uns après les autres dans le train, il va bientôt partir.
Une charmante jeune femme s'installe sur la banquette fasse à moi, en me demandant avec son plus beau sourire si la place est libre, j'acquiesce avec le même entrain, je serai assurément inspiré par la jeune femme. Le train part à peine que je sors mon ordinateur et commence à plancher les mots qui me viennent à l'esprit. « Je m'appelle Laura. » me dit-elle lorsqu'elle remarque que mon se pose sur elle. « Enchanté Laura, moi c'est Julien. » en répondant timidement. Vous faites le trajet jusqu’où ? Le terminus … comme tous les jours. Tous les jours ? Vraiment ? Je ne vous avais jamais vu. Je dois avouer Laura, que moi si. Mais je reste discret pour n'embêter personne. Pourquoi embêter ? Je sais que les regards insistants sont parfois gênants, et vous il est difficile de ne pas … En disant ces mots, je me rends compte que sans le vouloir je la complimente. Non rien oublie, dis-je en rougissants. Dites-moi Julien ! Bon, d'accord, vous êtes si charmante que je vous ai déjà observée de loin une ou deux fois. M… merci. Laura ne semble pas avoir conscience de sa beauté, pourtant elle fait tourner bien des têtes. Si je peux me permettre. À chaque fois vous m'avez inspiré. Je … je ne comprends pas. Ça m'arrive d'écrire de petites nouvelles. Ah ? Je vois et vous avez écrit en m'observant ? Oui, dit-je timidement. Je peux lire ? C'est à dire que … heu …. C'est délicat. Elle rougit intensément en comprenant la nature de ce qu'elle m'inspirait au jeune. Le silence se prolonge quelques minutes avant qu'elle n'ose se mettre à côté de moi, voulant absolument lire ce que j'avais écrit. Ce mouvement me rendit encore plus sensible aux charmes de la jeune femme, je tente alors difficilement cacher la bosse qui se formait à mon entre jambe. Laura l'a vu mais fait semblant du contraire, commence à lire quelques mots sur l'ordinateur. Dès les premiers mots elle sent la chaleur de son bas ventre monter, la simple description de la jeune femme sur l'écran lui fait comprendre à quel point cet inconnu, moi, la désire, elle n'est pourtant pas au bout des surprises que lui annoncent la nouvelle. La respiration de la jeune femme s'accélère, elle rougit plus intensément ligne après ligne. Quant à moi, je l'observe, je vois l'excitation monter en elle, les mots et les scènes que je décris, je le sais, sont emplis de sensualité et de fantasmes, de réalités possibles, comme de choses irréalisables. La voir dans cet état m'excite également, personne n'avait jamais lu ces mots, je suis satisfait de leur effet. Laura arrive sur un passage dans lequel, elle est décrite étant assise à côté d'un inconnu, que le silence parle de lui-même tant la tension sexuelle entre elle et le protagoniste est intense. Le wagon semble se vider au fur et à mesure que le train marque des arrêts, les laissant seuls dans le wagon. La fiction et la réalité se mêlent puisque nous ne sommes plus que deux eux aussi. Nos mains s'approchant, exactement comme sur l'écran, de la cuisse de l'autre, jusqu'à entrer en contact, puis se risquer jusqu'à l'intimité de chacun, dans un synchronisme parfait. Non seulement l'un avec l'autre, mais aussi avec l'histoire que j'ai racontée, comme si elle était prémonitoire. Laura s'arrête de lire lorsqu'elle sent ma main, qui la caresse, relever sa jupe, elle sait qu'elle n'a pas de sous-vêtements, elle ne les supporte pas, Je le découvre avec bonheur lorsque mes doigts atteignent les lèvres humides qui m'attendent.
Je referme l'ordinateur lorsqu'elle déboutonne mon pantalon pour en sortir le membre rigide qui s'y trouve. Celui-ci n'est pas énorme mais suffisamment gros pour surprendre Laura. Sans un mot elle le masturbe, tandis que je lui caresse le bouton déjà gonflé de plaisir entre les lèvres. Je pose l'ordinateur sur le siège d'en face, comme une invitation pour la jeune femme à venir prendre la place sur mes genoux. Laura lisant dans les pensées de son inconnu, s'y installe faisant par la même occasion entrer son membre en elle, lentement pour bien sentir chaque centimètre s'emparer d'elle en profondeur, jusqu'à lui arracher un gémissement de plaisir lorsqu’elle ne finit pas y faire entrer la totalité en elle, posant ses fesses sur mon pubis, cuisses contre cuisses.
Mes mains se posent maintenant sur les hanches de Laura, la poussant et la tirant pour lui donner le rythme et l'amplitude de chacun de nos mouvements, donnant un plaisir délicat et sensuel à chacun. Les va et vient se font de plus intenses, leurs gémissements aussi. Puis je cesse soudainement de provoquer les mouvements de hanches, la poussant à côté de moi, assise. Elle ne se fait pas prier, elle s'est totalement abandonnée aux plaisirs intenses de nos ébats. Je la fais maintenant se tourner vers l'allée pour ainsi m'installer, genoux au sol, et m'engouffrer entre les cuisses de Laura et lui procurer du plaisir avec les caresses de ma langue et les pénétrations de mes doigts. Je me délecte de l'humidité de son plaisir tandis que de l'autre main je lui attrape, d'abord doucement, un téton pour le pincer, le tordre, et entendant les gémissements de ma partenaire s'amplifier, j'intensifie mes gestes.
Laura crie maintenant, elle en oublie totalement le lieu dans lequel nous nous trouvons, elle prend tellement de plaisir qu'elle compte en profiter totalement et sans retenue. Ce qui sera le cas quelques minutes plus tard, Je me redresse alors pour venir lui enfoncer mon membre, alors plus dur que jamais, tel la lance d'un guerrier pénétrant la chaire de son ennemie. Il ne m'a alors pas fallu longtemps pour rejoindre ma partenaire dans l'extase de son deuxième orgasme.
Nous nous rhabillons ensuite, le train arrive à son terminus, nous échangeons encore quelques regards, et nos numéros de téléphone, ça ne sera pas un coup d'une fois nous promettons-nous.

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