Adam est Ève la mère Noël - 06/2022

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Les fêtes de Noël.

C'est l'hiver, période de l'année que j'aime le moins car, dans les rues, les gens, en particulier les femmes, se promènent moins. Et, quand ils le font, c'est emmitouflé sous d'épaisses couches de tissus, et on ne peut rien deviner de ce qui se cache en dessous. Je sais, qu'aux yeux de beaucoup, je suis un obsédé et que mon regard peut être lourd et rendre mal à l'aise. Mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est comme ça et je m'efforce à être le plus discret possible. Parfois je me fais surprendre par le sujet de mes regards, la plupart du temp, le regard en réponse est plutôt sombre, de temps en temps j'ai, malgré tout, en récompense un sourire agréable. Au printemps, ou durant l'été, les tenues sont bien plus légères, les jambes se montrent et les décolletés plus fréquents. La bonne humeur générale fait fleurir les sourires sur les visages, bien plus souvent. Parfois même je me surprends à en aborder certaines, pour leur faire quelques compliments cordiaux, les inviter à prendre un café en terrasse, et, les choses se passant bien, il peut arriver que nous nous retrouvions chez l'un ou chez l'autre pour des moments coquins.

Revenons à maintenant, l'hiver. Nous sommes à la veille de Noël et les rues grouillent exceptionnellement de passants, il fait assez froid, les doudounes, écharpes, bonnets et autres gants sont de sortie. Je ne déroge pas à la règle. Je profite de ma journée de repos pour faire mes derniers achats de Noël en me dirigeant vers la grande galerie commerciale du centre, j'y trouverai certainement les idées qui me manquent. En passant, j'en profite pour observer les jambes des quelques courageuses qui ont osé les jupes, avec des bas ou des collants, les cuisses, plus ou moins visibles, me font rêver. A chaque fois j'essaie d'imaginer quelle option a été choisie. Dans mon for intérieur, j'espère systématiquement que ce soit des bas, ma préférence et de loin.

Devant moi, une femme assez grande, les jambes ornées de nylon noir transparent, sa jupe rouge est assez courte au point de ne dépasser que de quelques centimètres de son manteau assorti, je ne suis passez connaisseur pour déterminer les matières, mais le manteau semble très doux, il doit être agréable à toucher. Sur sa tête un bonnet en laine noire ne recouvre pas totalement sa chevelure blonde très claire. A ses mains des gants assortis au bonnet. Je suis subjugué par ses jambes, sa démarche et son déhanché. Son parcours est le même que le mien, elle finit par s'engouffrer dans la galerie, je peux donc continuer à profiter de la vue. De temps en temps sa jupe remonte, laissant deviner le grip de ses bas, je suis aux anges, la belle est vraiment plaisante à regarder, au point que je me laisserai tenter par l'envie de l'aborder.

Nous arpentons les allées ainsi pendant de longues minutes, quand soudain elle s'arrête devant une vitrine pour observer ce qui se trouve à l'intérieur. J'en fais de même mais sur le magasin d'à côté, en essayant d'être le plus discret possible, mais elle me voit et sourit, comme si c'était une victoire pour elle de me voir ainsi l'observer. Son visage m'est familier mais je ne saurai pas dire si je la connais réellement, et encore moins, dans quelles circonstances j'aurai pu la connaître. Dans ma vie professionnelle, comme personnelle, j'ai rencontré beaucoup de monde, eu pas mal d'aventures, alors une femme au milieu de cette galerie, pourrai très bien avoir croisé mon chemin sans que je m'en souvienne. Je tourne la tête vers ma vitrine, et je vois que c'est une boutique de lingerie de charme. C'est peut-être ça qui l'aura fait sourire.

Contre toute attente elle se dirige vers moi en souriant, me dépasse et entre dans la boutique, je la suis du regard. Avant d'entrer, elle se tourne vers moi, me lance un regard empli de défi, et disparaît. Elle semble me mettre au défi de la suivre, je réfléchi quelques secondes, puis, comme je suis joueur, j'entre. Le magasin est assez petit vu de l'extérieur, mais une fois dedans, un espace alors invisible se dévoile. Pour ne pas choquer les passants les plus puritains, les étals, contenant les articles qui ne peuvent pas être mis en vitrine, sont cachés par un jeu astucieux d'effet d'optiques. En entrant je vois la belle s'engouffrer dans cette zone, je la suis encore et y découvre plein de sex-toys que je ne connaissais pas. Elle disparaît à nouveau derrière un étal, je m'y faufile à mon tour. Je découvre alors un escalier qui mène à l'étage, toujours intrigué par le jeu que mène la belle, je grimpe. Arrivé à l'étage, je me retrouve dans une pièce sombre, la faible lumière ne me permet d'en distinguer ni le contenu, ni si j'y suis seul. Je reste planté là quelques minutes, sans qu'il n'y ait de bruit ni de mouvements.

Je décide alors de tourner les talons. C'est alors qu'une voix robotique mais féminine se fait entendre. Reste ici ! ordonne-t-elle. Je me ravise donc, puis observe la pénombre, mais je ne distingue que des masses noires disséminées çà et là. La voix reprend alors.

Adam, je te connais mieux que toi tu me connais, tu ne sembles pas m'avoir reconnue et c'est tant mieux. Il y a longtemps que je cherche une occasion de te faire jouer. Je profite de la période pour que ce jeu soit ton cadeau de Noël. Les règles sont simples. Ne pose pas de questions, je n'y répondrai pas. Je vais te donner des instructions étapes par étapes, que tu devras suivre. Si jamais à un moment donné quelque chose devait mal se passer, ou que tu ne te sens pas capable de suivre les instructions, j'ai choisi un mot de sécurité qui est de circonstances. Lutin. A partir du moment où tu le prononces, le jeu est terminé. Sache que tu restes, et restera en sécurité durant toute sa durée. Tout est organisé de manière sécurisée. Avant que ça commence, tu peux encore partir. Tu as 10 secondes pour te décider.

Joueur, je reste sur place, sans même me poser de questions, les règles sont claires.

Bien, va à ta droite, tu vas trouver un fauteuil, retire tous tes vêtements et revient devant les escaliers.

Un vent d'excitation parcourt mon corps, je sens mon sexe commencer à se gorger se sang. Je rejoins le fauteuil et y dépose les vêtements que je retire un par un lentement. Puis je retourne à ma position précédente.

Parfait. Maintenant vas à ta gauche tu y rencontreras une table, dessus une tenue, tu vas devenir la mère Noël. Oui tu as bien entendu ! Seul un lutin peut t'empêcher de le devenir. Une fois transformé, revient en place.

Je suis bouche bée, j'hésite déjà à prononcer le mot qui mettra fin à la partie.

Décide-toi !

Je me déplace à gauche vers la table, une lumière s'allume à mon approche, elle n'éclaire que la table, dessus une tenue de mère Noël comme annoncée. Premier vêtement, des bas blancs, en équilibre sur une jambe puis l'autre, je les enfile, ils sont parfaitement adaptés à mes jambes. Le contact du nylon sur ma peau, que je ressens pour la toute première fois, me plaît énormément. Le vent de plaisir s'installe. Je continue avec le porte jarretelle, blanc, je le passe difficilement, je n'ai jamais placé les attaches, c'est assez laborieux à mettre, bien plus qu'à retirer. Ensuite, la culotte, en simili blanc, comporte une fermeture éclair, qui part de l'avant et se termine à l'arrière en passant entre les jambes, un curseur est présent à chaque extrémité. Une poche permet de maintenir le sexe masculin, elle est donc faite pour être portée par un homme. En la passant, je me rends compte qu'elle est à la bonne taille, la belle me connaît vraiment bien. Mon membre grossissant est parfaitement maintenu et je ne me sens pas à l'étroit. Puis la jupe rouge, avec une bande de moumoute blanche ornée de grelots en bas, je la passe elle est très courte, le haut des bas n'est pas recouvert, et est toujours à la bonne taille pour moi. Un soutien-gorge, blanc, vient maintenir mes pectoraux, n'étant pas très musclé, la forme des bonnets me les forme comme si j'étais doté d'une toute petite poitrine. Je sens une petite honte m'envahir, mais aussi une sensation de féminité, qui augmente l'excitation. Pour terminer la tenue, un chemisier rouge, dont les boutons s'arrêtent juste au milieu de la poitrine, une perruque blonde et des escarpins rouges. A ce moment précis, je me sens femme, j'avais déjà imaginé me travestir sans jamais oser, la sensation de féminité dépasse tout ce que j'avais imaginé. Je me demande à quoi je peux bien ressembler ainsi. Je retourne devant les escaliers. La belle a dû lire dans mes pensées, un flash m'éblouit, une photo vient d'être prise.

Voilà qui est parfait Adam, tu es devenu Ève, la mère Noël. Tout au long du jeu tu seras Ève. La photo t'a déjà été envoyée sur ton téléphone. Comme le seront toutes celles qui pourront être prises aujourd'hui. Maintenant, tu vas aller droit devant toi, arrivé au mur du fond, tu resteras face à ce dernier et attendra que je vienne te diriger. Je ne te parlerai plus pendant un moment.

J'avance en position, perché sur les talons qui me forcent à prendre mon temps, et attends. Des bruits de talons approchent, son souffle rencontre ma nuque, je frissonne. La belle passe un bandeau de satin sur mes yeux, j'imagine que la proximité me permettrait de la distinguer et de la reconnaître dans l'obscurité. Elle le noue derrière ma tête. Par des gestes délicats elle me fait me retourner pour être face à elle. Elle attrape mes mains dans les siennes, m'embrasse passionnément, sensuellement, mon sexe achève son érection instantanément, le seul à me rappeler que je ne suis pas une femme. Je suis excité à un point que je n'ai encore jamais connu.

Elle lève ma main gauche et la pose sur sa poitrine, déjà dévêtue, sa peau est douce, sa poitrine est généreuse, ferme et souple à la fois, son téton pointe dur. Elle me relâche la main pour me laisser la caresser à ma guise. Elle dirige la droite sur sa cuisse gauche, que je caresse par-dessus ses bas, je remonte, relève sa jupe, entre ses jambes, pas de tissu pour entraver mes caresses, pas de poils, son pubis est chaud, doux et humide. Mes doigts cherchent fébrilement ses grandes lèvres, qu'ils finissent par trouver après qu'elle ait écarté les cuisses. Mon index et mon annulaire les écartent, mon majeur s'insère et trouve son bouton déjà gonflé et sensible, elle gémit et attrape ma tête pour la fourrer entre les deux melons que forment ses seins, je suis maintenant à l'étroit dans ma culotte. Je caresse son clitoris avec mon majeur et mon index maintenant. Ma bouche embrasse et lèche sa poitrine, mes dents rencontrent ses tétons. La cyprine inonde ma main quand mes doigts descendent et la pénètrent avant de retourner sur son clitoris. D'une main experte, la belle descend la fermeture avant de ma culotte, délivré mon sexe, et le masturbe avec vigueur, les grelots de ma jupe tintent en rythme avec nos mouvements. Je suis tellement excité que je ne tarde pas à jouir. Elle jouit également peu après moi sa main toujours sur mon sexe, qui s'est déjà ramolli. Elle me repousse, fourre ses doigts dans ma bouche, me faisant goûter ma semence, me laissant une sensation étrange, humiliante et excitant. Elle referme la culotte enfermant à nouveau mon sexe.

Puis, la belle attrape ma main droite pour m'emmener ailleurs dans la pièce, le jeu n'est pas encore terminé. Ma main rencontre ce qui ressemble à une table de massage, je comprends alors que je dois m'allonger dessus, ce que je fais, sur le dos. Ça semble le bon choix puisqu'elle attrape mes mains tour à tour pour les sangler le long de mon corps. La belle fait de même avec mes chevilles. La table est articulée, mes bras sont écartés à la perpendiculaire de mon corps. Mes jambes s'écartent un peu, puis se relèvent presque à la verticale. La fermeture arrière de ma culotte s'ouvre, mon petit trou est dévoilé. Je ne réagis plus, la jouissance, la tenue et les contraintes m'ont mis dans un état second. Un gel, froid, est étalé par les doigts experts de la belle, l'un d'eux me pénètre sans résistance et ressort. J'entends se talons sur le sol, elle s'éloigne, le silence se fait et dure de longues minutes, je perds toute notion du temps, je serai incapable de dire combien de temps.

Ève, te voici offerte, n'oublie pas ton nom !

Des pas, pas de talons, quelqu'un approche, puis une voix masculine.

- Comment t'appelles-tu ?

- A… heu ! Ève.

Sans un mot, je sens une main sur mes fesses qui les écarte, une masse arrondie s'approcher de mon orifice, elle est dure, elle pousse doucement, mon anus s'ouvre pour l'accueillir, avec une facilité déconcertante, l'homme que j'ai entendu me pénètre totalement, je gémi, j'ai un peu mal mais le plaisir prend le dessus, son membre n'est pas trop large ni trop long. Il entame un va et vient tendre la jupe ne sonne pas tellement les mouvements sont légers. Rapidement je sens des spasmes significatifs chez lui, il va déjà jouir, sa semence envahi mes entrailles. Je panique un instant et me rappelle les mots de la belle, tout est sécurisé.

De la même manière, un second homme vient, m'interroge sur mon nom, sur lequel je bute une nouvelle fois. Une fois encore il me pénètre facilement, joui et m'inonde, mes grelots commencent à se faire entendre. Je suis déçu que ça ne dure pas plus longtemps, car le plaisir monte.

Un troisième, un quatrième, je perds le compte, mon petit trou devient grand, le plaisir et présent, l'impression se fait que les membres sont de plus en plus gros, Adam a laissé la place à Ève, je sens que les différents spermes qui se sont accumulés en moi coulent le long de mon entre-fesses. Ma jupe tinte de plus en plus fort, je suis envoûté par son. Ils devaient avoir été dix à être passés en moi quand une sensation m'envahit, comme quand je vais jouir, tout mon corps, en particulier mon anus ressent cette sensation qui monte, s'intensifie et explose comme un feu d'artifice intérieur, je crie mon plaisir, d'une voix aiguë et féminine. Trois ou quatre sexes en moi plus tard et ça recommence, puis chaque homme passant je jouis, mon cul les attend, les accueille, les aspire littéralement. Je ne sais plus à partir de quand, certains sont venus pénètre ma bouche, jouissant dedans et me forçant à avaler leurs semences. Les uns après les autres, les hommes passent, me baissent et me font jouir, moi Ève la mère Noël salope.

Puis plus rien, si ce n'est une main qui caresse ma joue, mes jambes qui redescendent, les liens qui se défont, et le bandeau fuit, me rendant là vue. Je ressens les choses mais ne suis pas totalement conscient, une voix de femme au loin me réveille doucement.

- Ève, réveille-toi… Ève reprend tes esprits, je suis là, c'est bien ouvre les yeux, doucement.

Ma vue est brouillée, mais je distingue la silhouette de la belle, elle n'est plus blonde mais brune, ses cheveux sont courts.

- Ève, tu es là ?

- O… oui… je crois. Qui es-tu ?

- Jeanne.

- Jeanne ?

Je me relève en sursaut, Jeanne est une domina avec qui je parle depuis plusieurs années sur un site internet spécialisé. Ma vue est totalement revenue. Je la regarde et la reconnaît maintenant, c'est bien elle avec qui j'entretiens une correspondance.

- Ève, quand tu m’as dit venir dans cette galerie, je n'ai pas résisté, c'était l'occasion parfaite pour te préparer ce petit jeu.

- Mais… je… tu es d'ici ?

- Oui et les propriétaires de la boutique sont des amis, alors c'était parfait. L'étage est habituellement interdit, mais pour moi ils ont fait une exception.

Nous discutons longuement, j'apprends alors que Jeanne a fait appel à tous ces contacts du milieu pour trouver les vingt hommes, avec test de dépistages des maladies vénériennes négatif, prêts à me faire vivre ce moment inoubliable. La tenue que je porte m'est offerte. Elle me confie mon téléphone pour que je puisse voir toutes les photos prises. Moi après m'être changé, notre échange debout, chacune des pénétrations que j'ai reçues, je découvre grâce à la luminosité donnée par le flash, que la décoration des lieux est totalement d'actualité et ressemblerait presque à l'atelier du père Noël. Les vingt hommes étaient déguisés en lutins, les liens étaient décorés de guirlandes. Je m'attarde sur la première photo, je me reconnais à peine et me trouve belle.

Jeanne, me donne un sac à dos rouge et blanc avec des reines dessinés dessus, mes vêtements sont de dedans. Elle m'emmène manger dans le restaurant qui se trouve dans la boutique d'à côté. La seule condition est que je reste Ève. Elle concède cependant à ce que je remplace la jupe par une plus longue entièrement rouge qu'elle vient de trouver au rez-de-chaussée. Pendant le repas elle me propose de devenir son soumis, et que si je l'accepte, en sa présence Adam devra toujours laisser la place à Ève. Je ne dois pas lui répondre tout de suite. Jeanne considère que ce que je viens de vivre ne me permet pas de prendre une décision claire et réfléchie.

Les fêtes sont passées, je retrouve Jeanne, Ève retrouve Jeanne, à genoux les fesses sur les talons je lui tend une cravache, et m'offre à elle.

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