The killer "Dimanche 3 Avril"

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— Si Maman se lève et voit ces traces sur ma chaise et le sol, elle risque de savoir ce que je viens de faire.

Elle se parle à elle-même, à voix basse pour ne pas la réveiller, tout en descendant son tee-shirt.

Oups, je suis dans un tel état, que mes pointes déforment le tissu, il faut que je me calme. J'ai profité que ma sœur est passée la nuit chez une amie pour me lever tôt et emprunter la tablette de ma mère. Ce matin je voulais m'instruire, en regardant une vidéo porno, tout en déjeunant. Je ne m'attendais pas à être obligé d'enlever mon pantalon de pyjama pour me...

— D'ailleurs, où est-il ? Ha ! le voilà.

Elle attrape le pantalon posé sur la table, l'enfile et passe par la cuisine pour prendre une éponge.

Dès que je pense à lui, ça finit toujours pareil, j'imagine des scènes très chaudes et je finis par... heureusement, je le fais uniquement quand je suis couchée dans mon lit.

Elle pose l'éponge sur le rebord de l'évier, se dirige vers sa chambre, enfin leurs, elle la partage avec sa sœur, et en passant devant la porte de celle de sa mère.

Se sont ses... ses seins que je voie ? Je croyais qu'elle dormait... ha non, suis-je bête, elle a enlevé le haut durant la nuit. Je me demande quelles sensations ça fait d'avoir un téton en bouche. Et si j'essayais avec ceux de... non, mais je délire totalement.

Tellement perdue dans ses pensées, qu'elle ne remarque même pas que sa langue s'apprête à partir à l'assaut du sein maternel.

Qu'est-ce que je fou ?

— Danaelle ? Qu'est-ce que tu comte faire ?

Elle se réveille dans le lit de sa mère, elle ne se souvient pas de ce qui s'est passé ce matin, mais rassuré d'être en pyjama. Elle se lève et se dirige vers le salon.

— Ha ! tu es réveillée ma chérie, tu vas pouvoir m'expliquer qu'est-ce que c'est que ça ?

Elle lui montre la tablette allumée, qui diffuse des gémissements de femme et montre un couple en pleine action.

— Maman, je...

— Je comprends mieux pourquoi tu étais prête à me sauter dessus, excitée comme tu l'étais.

— Je peux tout t'expliquer...

— Je t'écoute, pendant le déjeuner.

— Déjà fait pour moi. Et pas tout de suite, j'aimerais aller me promener pour mettre mes idées au clair.

— Tu comptes m'inventer un mensonge ?

— Non, promis, j'ai juste l'esprit un peu embrouillé et il faut que je trouve les bons mots pour tout te raconter.

— Aucun souci, mais avant de partir, jure-moi de ne plus recommencer à emprunter ma tablette pour ce genre de choses.

— Je ne le ferai plus maman.

Elle file dans sa chambre s'habiller. Danaelle est une jeune fille de seize ans, avec de longs cheveux blonds, des yeux verts et mesure un mètre soixante-neuf, précoce, elle a eu son corps de femme à quatorze ans. Le fait qu'elle soit amoureuse d'un homme plus vieux qu'elle y est pour quelque chose. Elle sort prendre l'air.

Qu'est-ce qui s'est passé ? Je me souviens du film de cul, de mettre caresser et de tout nettoyer. Je suis ensuite allé dans ma chambre, sauf que je me suis arrêté parce que j'ai vu les seins de maman et là... là je m'apprêtais à les embrasser...

C'est à ce moment-là que tout se mélange dans sa tête.

Elle m'a stoppé, je me suis allongée à côté d'elle dans le lit, sa main c'est glisser dans mon pyjama puis entre mes... non. Elle m'a embrassée... non plus.

— Attends, calme-toi.

Se dit elle toit haut.

Je me suis excusée, puis j'ai fondu en larmes, elle m'a prise dans ses bras et je me suis endormie, ça colle...

— Danaelle.

Elle ne l'entend pas et le percute, elle tombe en arrière, sur les fesses.

— Ça va ?

Je rêve éveillée, ce n'est pas possible autrement. C'est lui, ma matinée s'arrange on dirait, heureusement que j'ai mis une jupe.

— Tu devrais faire attention, tout le monde pourrait la voir.

Le jeune homme lui tend la main pour l'aider à se relever.

— Tant que c'est toi, ça ne me dérange pas.

J'espère qu'elle te plait, ma culotte blanche à rayures mauves.

— Qu'est-ce que tu fais dans le coin ?

Demande l'adolescente en prenant la main tendue et se relevant.

— Je me suis mis au jogging, le coin est parfait pour commencer.

Tu rigoles, je ne vois aucune marque de transpiration et tu es frais comme...

— Tu n'as pas l'air dans ton assiette, il t'est arrivé quelque chose ?

Est-ce que je peux me confier à lui ? La question ne se pose même pas, c'est l'homme de ma vie.

— J'ai... j'ai voulu... faire des choses avec ma mère.

Elle fond en larmes et se jette dans les bras du jeune homme.

— Le principal c'est que rien ne soit passé, tu ne crois pas. Calme-toi, je suis sûre qu'elle ne t'en veut pas.

Il l'éloigne de lui en la prenant par les épaules.

— Je partais me promener, est-ce que tu me tiendrais compagnie ?

— Si tu veux.

Ils partirent, le silence s'est installé entre eux et lorsqu'ils arrivent sur le parking d'un collège.

— On sera tranquille, ici.

— Si tu le dis.

Dit l'homme en s'asseyant sur un muret.

C'est le moment, on est tous les deux seuls, une opportunité que je ne dois pas laisser passer.

— Danaelle...

— Je t'aime.

La phrase est simple et sans équivoque. Mais elle remarque qu'il ne bronche pas.

— Tu n'as pas l'air surpris.

— Non, c'est vrai, ça fait sept ans que je me prépare à ta déclaration.

— Alors...

— Je le sais depuis le premier jour.

Dit-il en l'interrompant.

— Je m'en souviens. C'était un jour, où je vous regardais jouer, depuis le balcon. Tu es venu me dire bonjour. Lorsque tu étais assez proche, tu avais soulevé ta robe pour me montrer ta culotte blanche.

— Tu t'en souviens ?

— Oui, il y a aussi le jour où, comme aujourd'hui, tu étais assise sur un banc, ce jour-là tu portais une mini-jupe noire, tes jambes étaient légèrement entrouvertes. Juste de quoi me laisser voir ta culotte noire, tu n'avais même pas essayé de la cacher.

Elle reste sans voix. Elle n'avait pas été discrète, et la suite le lui confirma.

— Je continue. Il y a le jour où, après avoir poncé, j'étais allé sur la terrasse pour me dépoussiérer. Je commençais à enlever mon pull, tu passais juste à ce moment-là devant le balcon, et tu me dévorais des yeux. Là j'avais compris que mes soupçons étaient fondés.

— Et bien sûr le jour où tu as bombé le torse, pour me montrer tes nouveaux atouts.

— Tu en oublies un, quand j'étais en tenue de danse, j'avais fait tomber une balle, et me suis baissée, de façon à ce que tu puisses mâter mes fesses et ma fente.

— Ha, j'ai raté ce passage.

J'étais sûr qu'il était chez lui ce jour-là, il oublie l'été dernier où j'étais en maillot de bain, deux-pièces blanc avec des fleurs bleues, dans le jardin en train de me rafraîchir avec l'arrosage. Il mettait très bien mes formes en valeur, je l'avais choisi pour ça et ainsi le rendre plus accro.

— OK, je l'avoue, je n'ai pas été discrète envers toi, mais plus pour maman, elle n'est pas au courant.

Enfin pas encore, mais il va falloir que je lui raconte tout, une fois rentré.

Danaelle n'arrête pas d'aller et venir, elle est nerveuse, il ne l'a toujours pas envoyé bouler.

— Ça me fait chaud au cœur de savoir que je te plais, mais je pourrai être ton père, tu en es consciente ?

Oui, mais heureusement ce n'est pas le cas.

— Pourquoi tu ne dis rien ? Tu pourrais me dire que tu es fidèle et patati et patata, que je suis encore trop jeune.

— Voilà, tu as compris. Mais dis-moi, es-tu vraiment sûr de m'aimer, Danaelle ?

— Oui, je suis prête à tout pour te séduire.

— Vraiment ?

Elle passe les mains dans son dos, les passent sous le pull, le tee-shirt et attrape les deux morceaux de son soutien-gorge.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— J'enlève mon soutif...

— Pour quoi faire ?

— Tu vas me le demander.

L'homme éclate de rire, Danaelle rougit et demande.

— Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

— Je crois que tu te méprends sur mes intentions. Je me demande où tu as vu ça.

— Dans un livre, où le garçon réclame à la fille ses sous-vêtements, alors qu'elle reste habillée.

— On n'est pas dans un roman. Je voudrais savoir si tu ne ressens pas une sorte de masse au niveau du bas de la nuque.

Dommage, j'aurais trouvé ça amusant, surtout que j'ai passée des semaines à m'entraîner à enlever mon soutien-gorge en gardant mon pull.

— Ça m'arrive... mais je ne vois pas le rapport.

— Parfait, tu vas comprendre.

Il se lève et fait face à Danaelle.

— Ferme les yeux.

— D'accord, mais n'en profite pas pour me toucher les seins ou mater sous ma jupe.

— Tu me prends vraiment pour un pervers. Ce n'est pas mon genre, jeune fille. Fais le vide dans ta tête.

Profite de l'occas, je suis toute à toi, déshabille-moi et ... faire le vide dans ma tête, tu en as de bonne toi. Comment faire, j'ai les tétons qui me font mal à force d'être comprimé dans leurs bonnets, sans parler de l'état de ma culotte. J'ai bien peur que ça finisse par passer au travers. Et tout ça à cause de toi, à chaque fois que je te vois, ma libido grimpe comme un volcan en éruption et... calme toi, faire le vide dans ma tête, si je respire lentement, comme ça.

Lorsque son esprit se détend, elle ressent quelque chose d'inhabituelle.

Qu'elle est cette sensation, je sens...

Je sens un courant qui se propage dans mon corps.

Parfait, lève ton bras droit, tendu, paume vers l'avant et envoi ce courant vers ta main.

Comme ça ?

— Oui, très bien.

L'homme fit la même chose, les mains se rapprochent puis se touchent.

*

Mais c'est ma sœur, qu'est-ce qu'elle fou là et avec lui ?

C'est bon, madame, déposé moi là, je rentrerai avec ma sœur que vous voyez ici.

Pas de soucis, passe le bonjour à ta mère.

La jeune fille descend de la voiture, celle-ci démarre, avant de s'arrêter aussitôt, la femme saute de la voiture et se jette sur Fina. Elle courait en direction de sa sœur, dont le corps était en proie aux flammes.

*

La voiture roule à vive allure, le paysage défile sous les yeux de Thomas, téléphone à l'oreille, Sabrina au volant attend qu'il raccroche.

— Tiens-moi au courant si tu as du nouveau.

Thomas raccroche.

— Qu'est-ce qui se passe ?

— Peu après notre départ, il y a eu un homicide.

— Lié à notre enquête ?

— Pas sûr, mais ça reste troublant.

— Un témoin ?

— Oui, une mère de famille qui ramenait une copine de sa fille chez elle. Elles se sont arrêtées près d'un collège, car la sœur de la jeune fille se trouvait là. Elle allait partir, lorsqu'elle a vu la grande prendre feu.

— Pourquoi elle ne l'a pas sauvé ?

— D'après elle, les flammes sont tout de suite devenues un feu impossible à stopper. Mais il y a autre chose.

— Ne fais pas languir...

— La fille n'a même pas bougé, ni hurlé. Et l'homme qui l'accompagnait a soudainement disparu.

— Et la sœur ?

— En état de choc, ce qui est compréhensible.

— Combustion spontanée ?

— Une équipe de scientifiques planche dessus. Mais je n'y crois pas.

— Quel âge avait la victime ?

— Seize ans.

— Merde. Une ado...

— Qui avait encore la vie devant elle.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Des recherches sur des flammes bleues.

— Des quoi ?

*

— Impossible, il ne peut pas tuer son personnage principal comme ça.

Noeline parle toute seule, ça lui arrive souvent quand elle lit. Ses yeux suivent les lignes, quand sa lecture fut interrompue par une sonnerie.

— J'arrive.

Merde, c'est l'interphone.

Elle décroche.

— Noeline, ouvre-nous, c'est Andréa...

Sans écouter la suite, elle appuie sur le bouton d'ouverture. Elle a tout juste le temps de sortir quatre tasses, que la porte toc.

Noeline est une amie d'enfance d'Andréa. Elle a de longs cheveux auburn, avec de magnifiques yeux turquoise, mesure un mètre soixante-cinq. Une déesse de feu qui ferait fondre n'importe quel garçon, et pas seulement grâce à ses forment fort avantageuses, qu'elle cache sous un tee-shirt trop grand. Elle ouvre la porte.

— Les filles, je suis contente de vous voir. Léo n'est pas avec vous ?

Le visage des deux filles se baisse et Andréa prend la parole.

— Noeline, on a une mauvaise nouvelle à t'annoncer, si on pouvait rentrer.

Elle les invite à s'installer dans le salon et demande avant d'aller dans la cuisine.

— Rien de grave ?

Elle n'attend pas la réponse, car elle la connaît.

Rien de grave ? Putain j'ai rien trouvé de mieux ! Vu leurs mines, il doit être entre la vie et la mort.

Elle pose les trois tasses de café fumantes, s'assoit sur un fauteuil et pose un pied dessus, oubliant qu'elle ne porte rien sous son tee-shirt. C'est Andréa qui raconte l'histoire et lui annonce.

— Léo s'est fait renverser par un camion. Il... il est...

Talina finit la phrase.

— Mort.

Noeline encaisse la nouvelle, redescend son pied, les jambes légèrement écartées.

— Ce n'est pas possible. L'en... l'enterrement aura lieu quand ?

Talina répond à la place d'Andréa.

— C'est là que les choses se compliquent.

— C'est-à-dire ?

— Quand Andréa a voulu rejoindre Léo, là où il était tombé, son corps avait disparu.

— Pardons ?

— Allume ton pc, je... on va te montrer quelque chose.

Elle regarde attentivement la scène, une deuxième fois avec les explications de Talina.

— C'est une blague, c'est ça ? Vous voulez me faire croire que Léo s'est jeté sous un camion, de dessin animé, pour sauver un fantôme.

— Oui, bien sûr que c'est une blague...

Andréa s'emporte.

— Léo attend depuis une heure dans la cage d'escalier, en attendant mon signal pour faire surprise.

Talina la laisse faire.

Il faut qu'elle lâche de la pression, elle était déjà sur les nerfs sur la route.

— Tu crois vraiment qu'on est venue pour te faire une blague aussi dégueulasse ? Moi qui croyais que tu pourrais nous aider, parce que tu en étais amoureuse, mais en faite tu voulais juste t'envoyer en l'air avec lui. Juste pour perdre ta...

La gifle la stoppe net. Noeline, les yeux rouges et pleins de larmes, lui fait face.

— Talina, je me suis trompée, on se casse.

— Attend Andréa, vous aider pour ?

— Ça ne te regarde plus.

Andréa commence à se diriger vers le hall, pour récupérer ses affaires, lorsqu'elle sent une main sur son épaule.

— Mon amour, calme-toi. Elle encaisse beaucoup de choses en peu de temps, normal qu'elle réagisse comme ça.

Elle essuie les larmes qui coulaient silencieusement et retourne dans le salon. Talina s'assoit, Andréa s'allonge sur le canapé et pose sa tête sur ses genoux.

— Je vais te dire la même chose qu'a Andréa.

Elle lui caresse les cheveux.

— Léo est mort, le contraire serait absurde vu la vitesse du camion. Je pense qu'il est quelque part au paradis ou en enfer.

— Tu crois... tu crois vraiment à ces foutaises.

— Il y a une chose que tu ne sais pas, Noeline, je pratique la magie noire, donc, oui j'y crois.

Andréa s'assoupit.

— Et vous voulez rentrer en contact avec lui ?

— En partie, nous voulons le ramener ici.

— Je ne vois pas en quoi je peux vous être utile.

— Il me faut un livre de magie noir pour trouver le sort et connaître les ingrédients.

— Tu ne l'as pas en ta possession ?

— Pas celui-ci, c'est un livre très dangereux.

— Comme tous les livres de magie noire, non ?

— Non, celui-là date de bien avant notre époque...

— Tu parles du...

— Livre des morts, le necronomicon.

— C'est une légende, personne ne sait s'il existe.

— C'est pour ça que j'ai...

— Que nous avons besoin de toi !

Andréa ouvre les yeux et se redresse.

— Nous allons chercher dans toutes les bibliothèques de France.

— Ça va nous prendre des années.

— On s'en fou, on est prêtes à tout.

La dévotion des deux jeunes femmes la pousse à l'admiration.

— Je suis des vôtres.

Andréa se lève, sort son portable d'entre ses seins et cherche dans ses contacts.

— Qu'est-ce que tu fais ?

Demande Noeline.

— J'appelle deux amis, ils sont fous de moi, ils ne pourront pas refuser de nous aider.

Une dizaine de sonneries plus tard.

— Bizarre, d'habitude il décroche assez rapidement.

— Essaie le deuxième.

— Elle a l'habitude de mettre son portable à cet endroit ?

— Oui, comme ça elle sait tout de suite quand il l'appelle.

*

Les portables se trouvent sur un bureau, devant un écran allumé, sur lequel il y a une image et sur celle-ci deux femmes nues. La sonnerie retentit dans la pièce presque vide.

*

— Les filles, ont à un problème. Je descends sur Lyon pour en avoir le cœur net.

— Tu nous expliques ?

Demande Noeline, surprise.

— C'est simple, ces deux garçons décrochent très rapidement, lorsque je les appelle. Mais là, je n'ai aucune réponse, il leur est certainement arrivé quelques choses.

— OK, mon ange. Toi tu files, pendant que nous ont cherchent dans les bibliothèques. Gardez vos portables avec vous, on se donne à chaque fois des nouvelles.

Les trois filles sont d'accord, Andréa enfile son manteau et s'apprête à partir.

— Mon amour, fais bien attention à toi.

— Ne t'inquiète pas mon cœur, je serais prudente, je t'appelle dès que j'arrive.

Les deux filles s'embrassent, Talina laisse Andréa sortir et rejoint Noeline dans le salon. Cette dernière est allongée sur le canapé, réfléchissant à tout ce qu'elle vient d'apprendre, lorsqu'elle sent une main se poser sur sa cheville. Les doigts remontent lentement la jambe en glissant sur la peau.

Talina la regarde droit dans les yeux, alors que sa main arrive à l'aine.

— Je pense que c'est comme ça qu'il aurait procédé.

— Arrête, je...

— Tu es pleine de frissons, vu l'état de tes pointes, je suis sûr que...

La main descend de la toison, les doigts caressent les lèvres humides.

— Tu as bien fait de ne pas mettre de culotte, tu me facilite la tâche.

— Non... attend, je suis...

Les lèvres de Talina se posent sur les siennes, la langue ne rencontre aucune résistance et viens danser avec celle de Noeline. Une main se pose sur le sein droit de cette dernière, le caresse à travers le tissu et pince le téton. Elle ferme les yeux quand elle sent le majeur s'enfoncer dans son puits d'amour.

Elle les ouvre brusquement, son téléphone sonne, elle regarde l'heure, 18h30. Elle regarde à sa gauche et voit Noeline, allongée à côté d'elle, entièrement nue.

Putain, on a passé la journée à...

Le téléphone continue de se faire entendre. Talina répond.

— Allo, mon cœur.

Elle sent une main remonter entre ses jambes.

— Mon ange, ils sont... ils sont...

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