Premiere partie: Battleplan: Destiny

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— Tu comptes nous snober encore longtemps ?

La jeune fille passe sans regarder les deux jeunes hommes.

Dépêchez-vous les gars, ils vont finir par...

— Où comptes-tu aller comme ça ? Chérie ?

L'un des garçons l'attrape par le poignet.

Tu veux jouer comme ça, OK connard.

D'un coup de poing, elle se libère de la prise, fait une rotation et...

Coups de pied, tu ne la pas vue ven...

— Dis donc elle se défend, la tigresse.

Son agresseur l'a attrapé par la cheville, tandis que le second sort un couteau et s'approche.

Un jeune homme entre à ce moment-là dans la petite ruelle déserte, ce qui surprend le gars armé et l'arrête en chemin.

Andréa est une jeune fille de seize ans, châtain clair aux yeux noisette et mesure un mètre soixante-huit. En ce milieu du mois de juin, le quatorze pour être précis, elle avait opté pour une petite robe d'été, assez courte.

Sympas la vue, en plus son string orange est complètement transparent et du coup je vois le début de ses petites lèvres. Reprends-toi mon grand, elle est en danger.

— Dégage, on est occupé.

Andréa tourne la tête, rouge comme une pivoine.

Ça va ? La vue te plait ? Ce n'est pas toi que j'attendais, mais si tu pouvais m'aider.

— Ne vous préoccupez pas de moi, je ne fais que passer.

— C'est ça, rentre vite dans le magasin et surtout...

Le jeune homme attrape le poignet et libère Andréa, qui recule de quelques pas.

Elle est vraiment mignonne et qu'est-ce qu'elle sent bon.

— Deux contre une fille ? Sérieux, les gars.

Deux nouveaux garçons arrivent, complètement essoufflés par leurs courses.

— Tony, Nicolas, enfin vous voilà, donnez-lui un coup de main.

— Regarde-les, ma jolie, ils sont à bout de force.

La jeune fille court les rejoindre et prévient le jeune homme qui l'a sauvée.

— Attention, le deuxième est armé.

— C'est trop tard, ma belle.

À peine il eut le temps de finir sa phrase, que le deuxième garçon fonce sur lui. Ce dernier déboîte l'épaule de son adversaire, avant de parer le coup de couteau du second, en attrapant la main et l'avant-bras. Il donna un coup de genou dans le coude, qui prit un angle peu naturel et le couteau tombe.

— Les garçons, vous le connaissez ?

Les deux compères hochèrent de la tête, plus sous l'effet de surprise qu'autre chose.

Comment il a fait ? Comment un geek peut courir aussi vite ?

Se demande Tony et il fait les présentations.

— Il n'est pas là par hasard, c'est l'un des membres du groupe, Andréa je te présente Léo.

*

C'est comme ça que je suis tombée amoureuse de lui. Le soir même, je lui envoyais, par message privé, une photo de moi, sur laquelle je porte une nuisette bleu ciel transparent, sauf au niveau des seins, et un string assorti. Lui, de son côté, en avait envoyé une en boxer, et d'après la bosse, il devait être bien équipé. Je pensais... houlà, je ne vous l'ai pas décrit, je corrige ça de suite. Il est châtain foncé, des yeux vert clair à tomber et mesure un mètre soixante-quinze. Donc, comme je le disais plus haut, je pensais l'avoir dans mon lit le samedi suivant, et ce même si monsieur avait vingt ans. Mais voilà, ce jour-là, les membres du groupe attendaient une nouvelle recrue et seul Léo la connaissait.

*

Ils attendaient sur la place principale, de leur ancienne ville, ils étaient une dizaine de personnes et ils comptaient une nouvelle recrue, qui arrivait légèrement en retard. Finalement.

— Ha, la voilà.

Dit Léo, il connaissait le visage, mais aussi le corps de la jeune fille. Car cette dernière lui avait envoyé, durant leurs échanges sur Messenger, une photo d'elle. Il rougit en voyant la demoiselle, ce qui ne plaît guère à Andréa.

Alors, j'ai décidé de prendre les devants et je l'ai invitée, à boire un verre, un soir chez moi. Talina est légèrement plus grande que Léo, avec deux ans d'écart. Elle est châtain clair avec des yeux verts, ses cheveux descendent très bas dans le dos.

Ce soir-là Andréa avait pris une douche, elle est nue et se regarde dans le miroir.

Ce ne que vous ne savez pas encore, c'est que je suis blonde aux yeux bleus. Je mesure un mètre soixante-dix, une belle paire de seins et un cul, pardonnez-moi l'expression, d'enfer.

Elle va dans sa chambre, choisit des sous-vêtements et une robe rose, légère. Et quelques minutes plus tard, Andréa entend la sonnette de la porte.

Ponctuel, parfait, je lui offre à boire, je lui dis que Léo est à moi et qu'elle doit prendre un autre gars que le mien. Et oust, je la mets à la porte et bon débarras.

Mais rien ne s'est passé comme elle avait prévu. Ce soir-là, Talina portait un débardeur, avec un cœur coupé au-dessus de la poitrine et qui donne un léger décolleté. L'arrière s'arrête juste sous l'élastique du soutien-gorge et laisse-le reste du dos nu. Ainsi qu'une jupe noire, qui descend à mi-cuisse, ce qui trouble Andréa.

— Sa... Salut. Rentre.

Elle n'arrive pas à trouver ses mots. L'accompagne jusque dans la salle de séjour, se dirige vers le bar et sert deux verres. Lorsqu'elle les pose sur la table basse, elle aperçoit un petit triangle rose à la base de la jupe.

Depuis quand suis-je intéressée par les filles ?

Elle retourne s'asseoir et brise la glace.

— Je voudrais que...

— Parler de Léo.

OK, au moins elle sait pourquoi elle est là.

— J'ai remarqué que tu lui plaisais.

— Tu repenses au jour où je suis arrivée et qu'il a rougi.

— Voilà, tu as tout compris. Donc...

— J'aurais réagi pareil, si la veille, je ne m'étais pas préparé à le voir, après nos échanges de photos.

— Attend, vous vous êtes échangés des photos, d'accord. Mais je ne vois pas le rapport.

— Normal, je lui ai proposé une photo de moi nue, en échange d'une de lui. Et je comprends pourquoi il t'intéresse tant.

Comment cette... cette salope, ose me dire ça. Crois-moi que ça ne se passera pas comme tu le veux.

Pendant qu'elle se rend folle de rage et obnubilée par les multiples pensés pour la mettre hors de son chemin, Andréa ne voit rien arriver. Talina approche la tête et l'embrasse sur la bouche. Elle ne rencontre aucune résistance quand sa langue vient à la rencontre de la deuxième, c'est naturellement qu'elle vient danser avec la sienne. Andréa la repousse, lorsqu'elle sent la main de Talina sur son sein gauche.

— Qu'est-ce que tu fais ?

Talina se lève, s'assoit derrière la jeune fille, reprend la poitrine entre ses mains.

— Je vais profiter, pendant que ton esprit est encore perdu, pour t'expliquer comment je vois les choses.

Elle fait glisser les bretelles de la robe, ceux du soutien-gorge en dentelle jaune et liseré bleu, ainsi que les bonnets, reprend ses caresses et pince les tétons qui commence à pointer.

— Voilà mon plan, au lieu de faire la guerre, on va avoir toutes les deux Léo.

— Et... hum, tu crois qu'il ... va... va vouloir.

— Mais ma chère amie, c'est le fantasme de tout homme, d'avoir deux femmes.

— Qu'est-ce que... tu veux ?

Demande Andréa.

— Je te veux et Léo aussi.

— Tu es bi ?

— Pas spécialement, mais si c'est le seul moyen pour qu'on se le partage, pourquoi pas ? Alors tu marches ?

— Attend, tu... tu pourrais arrêter de me ca... caresser s'il te plait ?

— Pourquoi ? Tu n'aimes pas ?

— Ce n'est pas la question, je veux juste... pouvoir réfléchir à la situation.

Talina retire ses mains, Andréa en profite pour s'éloigner, se rhabille et se remet en face de son invitée.

— Tu crois vraiment que si on fait l'amour toutes les deux, ça va nous aider ?

— Bien sûr Andréa. À moins que tu veuilles que l'on se le partage.

— C'est-à-dire ?

— T'es blonde ou quoi ? Bon, je vais t'expliquer, soit c'est un jour toi, un jour moi, mais je te le dis de suite, avec ma libido c'est hors de question, soit...

— On baise tous les trois et forcément toutes les deux...

Andréa rougit.

— Je vois que tu as compris. Alors ?

La jeune fille se lève, laisse descendre sa robe et enlève le soutien-gorge.

— Tu es vraiment mignonne...

— Je te rappelle que je n'ai que seize ans. Tu t'apprêtes à faire un détournement de mineur.

— Tu vis seule ici ?

— Non, avec ma mère, mais elle est en déplacement.

Alors ça sera notre secret.

Talina se déshabille, finit en shorty en dentelle noire et s'approche de sa nouvelle amie.

— Je comprends pourquoi Léo a rougi en te voyant, tu es très jolie.

La jeune fille l'embrasse langoureusement pour la remercier et pose une main sur son sein et l'autre sur ses fesses, rejoignant le sexe humide.

Elle est toute mouillée, donc prête pour la suite.

La main remonte sur les fesses, glisse le long de la hanche, suit l'élastique du string. Arrivé au ventre, elle passe sous le tissu du sous-vêtement, descend directement vers le point chaud et... Andréa arête le baisser.

— Attends, je...

Mais Talina ne l'écoute pas, suce le téton libre et...

Hum... c'est la première fois que je sens un doigt dans ma ...

La soirée, que dis-je, la nuit fut la plus sulfureuse de mon adolescence, et ce n'était que le début. Quelques semaines plus tard...

*

Ha, les femmes, je n'arriverais jamais à les comprendre. La première fois qu'Andréa et Talina se sont rencontrés, j'ai bien cru que la première allait tuer la seconde, tellement elle la regarder noir. C'est ce même jour où... mais ce n'est pas le principal. Le week-end suivant elles s'entendent comme cochons. Le vendredi soir suivant, je reçois un message sur mon pc.

Léo ouvre la boîte de dialogue.

— Coucou Léo...

C'est Andréa.

— Comme samedi il n'y a pas de sorti avec le groupe, je voulais savoir si ça t'intéresse de venir boire un verre à la maison.

Il s'assoit et tape sur le clavier.

— Coucou, Andréa, ça sera avec plaisir, je pourrais, enfin, faire la connaissance de ta mère.

— Rendez-vous vers 19h30, tu resteras mangé, bien évidemment, je te donne l'adresse. Ha dernière chose, tu sonnes et tu rentres, on sera trop occupé à tout préparer.

— Pas de soucis.

Samedi soir, après une douche, rasage obligatoire et bien habillé, je me rends chez elle. La baraque est vraiment magnifique, elle doit valoir une petite fortune. Comme elle avait demandé Andréa, je sonne, j'hésite un instant, normal je n'ose pas trop. J'ouvre la porte et là je ne crois pas mes yeux. Andréa et Talina sont face à moi, côte à côte, en tenues super sexy.

— Désolé, je suis peut-être un peu en avance, je reviens dans dix minutes...

— Entre crétins.

J'obéis à Andréa, lorsque je referme la porte, je sens le piège se refermer sur moi.

— Heu... attendez les filles, je ne suis pas prêt pour choisir.

Les deux filles rigolent et s'approchent de Léo. Talina en haut noir, sans manche, tout en dentelle et dos nu, avec petite jupe, de la même couleur et qui s'arrêtait ras des fesses. Andréa un débardeur rose, transparent, sans soutien-gorge, accompagné d'une jupe blanche, aussi courte que celle de son amie.

C'est la première fois que je vois les seins d'Andréa, ils sont vraiment à croquer. Talina n'est pas en reste non plus, j'ai déjà vue nue et pour cause on a... attend, elles vont m'annoncer qu'elles sont ensemble et elles me chauffent avant de me jeter.

Les deux filles sont maintenant collées à lui, elles attrapent chacune une main et la pose sur leurs fessiers. Talina lui chuchote.

— Qui a parlé de choisir ?

— J'ai hâte que la soirée commence.

Je me souviens de ce motif, Talina a mis son body, celui de la dernière fois, quant à Andréa elle porte un string, ses fesses sont vraiment...

— Attendez, Andréa tu n'as que...

Cette dernière lui pose un doigt sur la bouche et lui susurre.

— Ne t'inquiet pas, se seras notre secret, à tous les trois.

Je comprends mieux pourquoi ces deux nanas étaient si proches dernièrement.

Léo fait glisser ses mains vers les points plus chauds, il regarde Talina dans les yeux tout en ouvrant le fond du body.

Je vois que tu ne lui as pas dit.

Elle se mord les lèvres quand elle sent...

Je me demande si Andréa est aussi chaude et douce.

La nuit fut très mouvementée et le trio était né. Lors du dix-huitième anniversaire d'Andréa, ils décident de vivre tous les trois sous le même toit et après à la fin des études des filles, ils se sont installés dans le sud de la France.

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