Chapitre 6

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Une fois qu'ils furent dehors, le renard tendit l'oreille, à la recherche du moindre son pouvant l'informer d'où se trouvait la troupe. N'entendant rien, ils décidèrent de revenir un peut sur leurs pas, mais ils remarquèrent très vite que les rues ne correspondaient pas à celles qu'ils avaient traversés il y a peut. Cela ne correspondait tellement pas qu'ils finirent par déboucher sur une grande place au milieu de laquelle se trouvait un temple.
Ils purent alors découvrir une foule immense rassemblée devant l'église, agenouillés et priant vers elle. C'était comme si la population y était restée depuis bien longtemps, à en croire la couleur grisâtre, verte, voir la chaire et les os, pour certains. Ils s'avancèrent un petit peut sur la place, intrigués et tendus. Ils étaient prêts à détaller au moindre mouvement des gens... immobiles, lorsqu'ils entendirent des hurlements dans une rue adjacente. Se tournant vers l'origine des cris, ils virent la troupe arriver d'une autre rue, essoufflés, couverts de crasse et de sang. La plupart avaient clairement l'air choqués, sauf les nains qui conservaient leur calme.
Ils virent alors Avely les désigner du doigt et, avec sa troupe, les rejoindre en courant, traversant bruyamment la place.

-Boldel mais où vous étiez? Ca fait des jouls que vous avez disparus! Leur hurla t'elle. Marla et Alaric se regardèrent, sidérés par cette annonce.

-Des jours ? Tu plaisante ? Demanda Alaric.

-Deux jouls poul êtle plécis, comment vous avez fais poul tenil aussi longtemps ?

-On s'est quittés il y a à peine dix minutes, à un moment on ne vous entendait plus, on est revenus sur nos pas et on est arrivés ici. L'informa Marla.

-Et qu'est-ce que vous fuyez pour hurler comme ça ?

-Les clis, ce n'était pas nous. Répondit la naine gravement. Ils n'eurent pas le temps de parler un peut plus quand, tout à coup, ils entendirent les cloches de l'église résonner au dessus d'eux et qu'un rayon de Soleil éclairait la place.
Tous eurent leur attention focalisée sur le cloché, si bien qu'ils purent voir l'homme qui se trouvait à son sommet. Il s'agissait d'un animalis chat à la fourrure grise et blanche, portant une longue cape cachant son corps. Il se trouvait juché en haut de la flèche du temple, dos au Soleil, projetant son ombre sur la place.

-Bienvenue à vous, valeureux joueurs ! Serez vous de ceux qui parviendront à survivre à Ys, ou gonflerez vous le nombre de cadavres ou de prisonniers ? Sachez que vous serez soumis à nombres d'épreuves, de pièges et de monstres sur votre chemin. Seuls les plus courageux, chanceux et... sûrement fous l'emporteront.

-Galdes, tilez ! Hurla soudain la naine rousse d'une puissante voix.

Ses hommes prirent les étranges sacs dans leur dos, en retirèrent le tissus les cachant, révélant ainsi d'étranges morceaux de bois sur lesquels se trouvaient d'étranges mécanismes. Ils les braquèrent sur l’individu qui prit le temps de lever bien haut son bras, dans un geste théâtrale, avant de claquer des doigts.
Ils découvrirent alors que tous les nains armés étaient figés. Leurs visages devinrent rouges sous l'effort, en essayant de se défaire physiquement du sort.

-Enfin bref, reprit il avec son air suffisant, si vous parvenez à me retrouver dans le château, vous pourrez repartir avec la princesse, à moins que cela ne soit moi qui vienne vous chercher. A présent les dés sont jetés et avec eux votre destinée.

Il claqua une nouvelle fois des doigts, le son se répandant dans toute la place et même au delà, avec une puissance prodigieuse, comme si les cloches venaient de sonner une seconde fois et faisant vibrer aussi bien les vitres que les os.
Comme un signale, la brume retomba sur le clocher, dissimulant le malfrat et libérant les nains.
Alors que ces derniers s'apprêtaient à tirer, libérés de toute entraves, d’étranges lamentations leurs parvinrent, depuis la foule des corps prosternés devant eux.
Ceux-ci, semblèrent se réveiller de leur sommeil et se relevèrent comme des pantins pour faire face à la troupe.
Ils s'avancèrent ensuite d'un pas lent et pataud vers les pauvres vivant, terrifiés par un tel spectacle.
Marla n'en revenait pas de voir parmi cette foule, des enfants avec le visage à moitié arraché, même une femme, éventrée, tenant son bébé contre elle.

-Tilez ! Explosa la puissante voix de la naine.

A l'instar du cris d'Avely, une multitude d'explosions résonnèrent sur la place, comme le tonnerre, les morceaux de bois crachant des jets de flammes et de métal sur les maudits. Le tout sous les yeux effarés des humains et animalis qui s'étaient bouchés les oreilles, sous la puissance du son. -Vous avez le bonjoul des folges de la Talamis ! Lança Avely avec joie, heureuse de ses nouveaux jouets qui avaient mis à terre nombres de morts, perçant des trous dans leurs corps.

-Lechalgez ! Ordonna t'elle prestement.

Ses hommes s'empressèrent de recharger leurs armes, quand ils découvrirent que les cadavres qui s'étaient effondrés se relevaient tranquillement, pour leur faire face, sous leur regard incrédule.
Après quelques pas des cadavres, la troupe, effrayée, explosa en divers groupes, courant se réfugier dans les rues reliant la place.
Marla et Alaric, accompagnés d'Avely et de sa garde, ainsi que quelques animalis et humains, prirent la rue la plus proche, évitant les monstres.

-Je clois que le château est de l'autle côté ! Les interpella la naine qui peinait à suivre les cadence des deux animalis.

-On s'en fiche, rétorqua Alaric, on pourra y aller plus tard ! Ils foncèrent le plus rapidement possible à travers les rues, désertes, tournant à quelques intersections pour semer leurs poursuivants.
Enfin, à une dernière intersection, ils tombèrent sur les zombies qui se tenaient face à eux, les bras tendus pour les prendre dans une étreinte mortelle. Ils se tenaient toujours sur la grande place, avançant d'un pas lent.
Les hommes de la troupe se marchaient dessus, essayant de s'écarter des morts et de faire volte-face, pour finalement tomber sur d'autres zombies, mais eux aussi sur la grande place.
C'était à n'y rien comprendre, car à chaque fois qu'ils se retournaient, ils tombaient sur la grande place.
Marla tira alors son épée prête à combattre, le petit Ignis sortit de sa cape et Alaric ne perdit pas de temps, il en embrocha deux avec sa lance, mais sans effets.

-Folmez les muls ! Ordonna soudain Avely.

De son côté, Marla profitait des deux embrochés par le renard pour leurs donner un puissant coup d'épée qui les décapita. Les deux comparses prirent un instant pour se regarder. Marla avec un sourire satisfait alors qu'Alaric exécutait une révérence pour la remercier. L'ensemble des nains rangèrent leurs armes étranges pour leurs préférer les marteaux. Débuta alors un combat des plus compliqués. Les zombies revenaient toujours à la charge, malgré les marteaux qui les envoyaient valdinguer, les coups d'épées et de lances. A chaque fois qu'il y en avait un qui tombait, un autre le remplaçait. Par chance, une fois la tête touchée, ils ne se relevaient plus, si bien qu'une pille de cadavres commença à se former de chaque côtés de la rue.
Les nains commencèrent alors à bousculer les morts, pour pouvoirs sortir de la rue, inspirés par leur chef qui agitait qui faisait valdinguer les corps un peut partout.
A chaque fois qu'un zombie tombait au sol, elle l'achevait d'un puissant coup de marteau sur le crâne.
A mesure que la petite troupe avançait d'un pas, les zombies se faisaient encore plus nombreux, à tel point qu'ils formèrent une masse compacte, les encerclant et les immobilisant.
Marla, se battant avec rage aux côtés d'Alaric, fut agrippée par un mort, qui lui mordit le bras.
Elle hurla de douleur, comme un loup que l'on venait de blesser, du sang tachant la fourrure sur son bras.
Avec la douleur et le stresse, Marla ressentit le désespoir l'envahir. Ils ne pouvaient pas mourir ici, si tôt et dans de telles conditions. Elle devait protéger Alaric et l'aider à sauver sa sœur, pas rejoindre les cadavres de cette ville !
Les yeux de la louve passèrent, alors, du doré au pourpre et une rage pleine de peur s'empara d'elle. Laissant libre cour à ses instincts primaires, elle répondit à la morsure en prenant son poignard, à sa ceinture, dans sa main gauche, et le planta avec acharnement dans le crâne du mort.
Se dégageant, elle se mit à trancher dans le tas sans aucun discernement. A chaque fois qu'un obstacle se dressait devant elle, elle le décapitait. A un moment, elle fut même contrainte d'utiliser ses crocs, lui envoyant le goût infecte de la chaire putride dans la gueule.
Écumante de rage, elle se mit à hurler comme une bête sauvage, prise au piège et désespérée.
Enhardie par sa camarade, Avely redoubla d'efforts en commençant à chanter une douce litanie dans une langue inconnue et reprise par tous les nains qui se mirent tous à l'imiter en souriant de joie.
Alaric, décontenancé par le comportement bestial de Marla, ainsi que le spectacle des nains faisant s'abattre leurs marteau avec un rythme soutenus, cherchant à créer une musique, remarqua soudain que la porte du temple était ouverte. Il jeta un rapide coup d’œil, aux combattants et surtout à Marla qui semblait si folle et pourtant, l'impressionnait. Il la vit même décapiter un mort seulement à l'aide de ses crocs. Il n'était pas le sol à l'avoir vu, et d'autres animalis regardaient la louve d'un air dégoutté. Mais cela ne l'empêchait pas d'être sincèrement impressionné par sa force, sa dextérité et sa maîtrise des armes.
Mais, malgré toute leur bravoure, le renard sentait que la situation commençait à flotter. Ils ne parvenaient plus à avancer d'un pas et aussi bien les nains que les animalis ou les humains, ils commençaient tous à être à bout de souffle.
Il leur fallait trouver une échappatoire, sinon ils resteraient ici.
Alors que le regard du renard se posait à nouveau sur la porte du temple, il se demanda si le fait que les morts étaient restés tournés vers le temple et qu'on semblait les y inviter, était la solution à leur "petit" problème.
Il pouvait voir, de là où il se trouvait, que les rangs des morts étaient clairsemés sur le restant de la place. Il leurs suffisaient simplement de franchir les premières lignes et ils ne seraient plus assez importants pour les bloquer de l'entrée.

-Ignis ! Appela-t'il, sa voix couvrant un bref instant le chant des nains.

La petite créature, qui s'était cachée dans le cou de Marla, souriant devant le combat et envoyant de petites boules de feu, s'envola et le rejoignit, se posant sur la main que lui tendait le renard. Il avait clairement l'air malade, mais avec un peut de chance, ça pourrait le revigorer un peut. -Hey, ça te dit de jouer à un jeux ? La petite créature le fixa, un sourire ravis se dessinant sur son petit visage blanchâtre.

-Très bien, alors voilà, tu vas sauter sur tous les gens qui ont l'air malade et les brûler.

Le teint de la petite créature redevint un peut plus rose à l'évocation de cette idée et se mit à applaudir de joie.
Alaric lui renvoya son sourire, mais dû regarder en direction de Marla qui s'était remise à hurler à cause d'un mort qui lui avait mordu le cou, laissant couler un torrent de sang sur son pelage.
Alors qu'il esquissait un mouvement pour lui porter secours, un lourd marteau s'abattit sur le cadavre, dont le crâne explosa.
Avely prit alors le bras de la jeune louve, écumante de rage, qui se calma à la vue de la naine.
La louve sembla enfin remarquer sa blessure au niveau du cou et elle y posa sa main qui se macula de sang.
Alaric eut envie de l'aider, de lui porter les premiers soins, mais d'autres hurlements attirèrent son attention. Celui d'un pauvre animalis qui venait de se faire attraper par les zombies qui l'éviscéraient sous leurs crocs et leurs ongles. Le malheureux vit ses tripes sortir de son ventre et se répandre sur le sol.

-Vas y, Ignis. Lança t'il, à la créature qui s'envola avec joie, laissant derrière lui une traînée de feu.

Il décrivit un arc de cercle avant de retomber sur l'épaule d'un zombie. Il rebondit prestement, laissant derrière lui des flammes qui se répandirent rapidement sur le mort.
Il sauta de zombie en zombie, créant petit à petit des torches « humaines » qui se transmirent l'incendie, tellement ils étaient proches.
Alaric en profita pour défoncer la porte de la maison la plus proche et foncer le plus rapidement possible au premier étage. Il entra alors dans une chambre et, ignorant la pièce, ouvrit la fenêtre. Il s'accrocha au montant de la fenêtre et commença à escalader pour atteindre le toit, à l'aide de ses griffes.

-Alaric ? Alaric, où es tu ? Appela soudain Marla, paniquée en redescendant sur terre, ne le voyant nulle part et entendant les hurlements du malheureux.

Le renard jeta un coup d’œil par dessus son épaule, vers la louve paniquée qui le cherchait du regard. La panique dans la voix et les mouvements de la louve, ainsi que son regard désespéré, firent souhaiter au félon de rapidement descendre pour la calmer.

-J'suis ici ! Lança-t'il avec un petit sourire désinvolte. La louve fronça les sourcils et fit une grimace d'incompréhension.


L'ignorant, Alaric parvint à atteindre le toit et à arriver au bout de la rue, où les zombies étaient plus espacés.
Il profita de la fumée créée par Ignis et qu'un zombie passait par là, pour lui atterrir dessus et se faufiler parmi eux.
L'incendie faisait rage dans la foule de morts-vivants, blessant par la même occasion quelques nains. Toutefois cela permit à Alaric de se rapprocher du temple.
Ne lui restant que quelques mètre à parcourir, il se précipita vers la porte grande ouverte, évitant les coups de dents et les mains qui tentaient de l'agripper pour le dévorer.
Il y parvint sans trop de soucis, bien trop agile pour eux et pénétra dans l'enceinte du temple.
A peine avait il fait le premier pas, que l'ensemble des zombies de la place s'effondrèrent, comme si le marionnettiste les manipulant venait d'abandonner son spectacle macabre.
Les guerriers cessèrent alors de combattre, incrédules devant un tel spectacle. Comprenant que tout était terminé, ils se précipitèrent à l'entrée du temple, pour pouvoir se mettre à l'abri en cas de nouvelle attaque. Ignis se posa sur l'épaule du renard, tout fier de lui malgré son piteux état. Alaric le remercia en lui caressant la tête et il arracha un morceau de bois, du vieux battant de porte décrépit, pour le donner à manger au petit esprit. Il observa l'intérieur du temple et vit qu'un escalier, dont des torches venaient d'être allumées, menait aux entrailles de la terre.
Il resta un instant à contempler la large ouverture dans le sol, hésitant à continuer sans les autres. Plus vite ils trouveraient la princesse et plus vite il partirait libérer sa sœur.
Soudain, il sentit Ignis partir de son épaule, attirant ainsi son attention. Au moment de se retourner, il vit Marla se tenant le cou qui s'avançait vers lui, essoufflée.
Elle tendit tout de même l'autre main pour Ignis qui s'y posa, mastiquant son morceau de bois avec appétit.

-Alaric, tu ne devrais pas le gaver de cochonneries, le gronda t'elle, tu vas finir par le rendre accroc !

-Mais fallait bien que je le récompense pour son superbe travail ! Rétorqua t'il en allant à sa rencontre, abandonnant son projet. Marla se retourna pour voir les cadavre en partie brûlés et dont les flammes venaient d'être éteintes par l'eau qui leur arrivait aux chevilles.

-Bon, tu as peut être raison. C'est du très beau boulot Ignis. Le congratula Marla en lui caressant la tête.

-Et moi alors ? S'indigna le renard, légèrement jaloux de l'affection qu'elle portait à l'esprit malgré son âge « adulte ».

En réponse, la louve mit le petit esprit sur son épaule intacte et ébouriffa les cheveux d'Alaric.

-C'est du beau boulot.

Le renard se mit à rougir sous sa fourrure, appréciant son toucher lui faisant battre son cœur à tout rompre. Sa queue s'agita à toute vitesse dans son dos.
Les deux se sourirent face au ridicule de la scène, Alaric surtout gêné de ce qu'il ressentait pour la louve. Avely leva même les yeux au ciel, exaspérée par leur comportement de « jeunes puceaux » selon elle.
Alaric passa ensuite une main dans le dos de la louve pour la forcer à vite se mettre à l’abri dans le temple. Il fit bien attention à discrètement vérifier qu'il avait encore ce qu'il avait prit dans la boutique et mis dans sa poche.
Une fois à l'intérieur, il la força à s’asseoir et commença à lui panser ses plaies et retirer les quelques dents qui lui étaient resté dans la chaire.
La jeune louve appréciait ce moment où il s'occupait de lui, ses doigts experts se baladant sur sa fourrure lui était agréable en lui donnant des frissons de plaisirs. Ils se jetaient des regards amusés, en totale opposition avec ceux des humains et animalis autour d'eux qui étaient choqués et désespérés.
Seuls les nains semblaient impassibles à la situation et se reposaient en buvant de la bière et en mangeant de la viande séchée. Soudain, Alaric se fit sérieux et ses yeux verts fixèrent ceux de Marla.

-Marla, évite de te laisser dicter par tes instincts.

La jeune fille eut un mouvement de recul à l'évocation du moment où elle s'était « lâchée ».

-Comment tu le sais ?

-Tes yeux sont devenus rouges et tu as décapité des zombies avec tes seuls crocs. Dit il d'une voix mordante. La louve baissa la tête, se mordillant les babines et plaquant ses oreilles contre son crâne, honteuse. Sa réaction fit craquer le filou qui ne put garder son visage sévère face à son air de chien battu, puis il termina de la panser.

-Je ne t'en veux pas, mais évite de te laisser dévorer par tes instincts.

-Pourquoi ?

-Normalement c'était un mal qui saisissait aisément nos ancêtres. On raconte qu'ils se laissaient submerger par l'animal qui était en eux et ils devenaient des animaux eux mêmes. Pas physiquement, mais dans leur esprit. Mais, on peut nous aussi nous laisser dévorer par l'animal en nous après avoir subit de lourds traumatismes.

-Il ne faut pas que je m'énerve alors ? -Ha oui, tu te rends compte, tu ne pourras même plus me gronder, le pied ! Lança t'il moqueur. En réponse, la jeune fille grogna, sans savoir quoi lui répondre.

-Mais ne t'inquiète pas, il faut être complètement fou pour se laisser avoir par ses instincts, donc tu ne risque rien pour le moment. Bien que ce serait amusant de te voir hurler à la lune.

Elle lui tira la langue, en réponse, mais il la saisie avec deux doigts et la tira légèrement, un large sourire sur les babines.

-Ce n'est pas très poli pour une princesse. Puis il la lâcha.

-Je ne suis pas une princesse, mais une vagabonde. Lui rétorqua t'elle avec fierté, faisant palpiter son cœur, d'une manière qu'il n'avait jamais ressentit avant.

-Et tu sens mauvais comme tout bon vagabond.

La jeune femme se renifla à la recherche d'une hypothétique odeur nauséabonde, mais n'y décela rien.

-Tu as tellement l'habitude de sentir mauvais, que tu ne fais plus la différence entre une bonne et une mauvaise odeur. Se désola t'elle en lui renvoyant son sourire moqueur.

-Peut être qu'un bon...

-Vous avez pas bientôt finis tous les deux, le coupa soudain un animalis, on risque de tous crever et vous ne pensez qu'à batifoler ! Vous... Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, qu'une puissante mandale l'envoya faire connaissance avec le sol du temple.

-Allez tout le monde, on s'est tous biens leposez mais il va falloil letoulner bosser, cette pucelle va pas se libéler seule ! Leur annonça Avely en jetant un dernier regard froid en direction de l'animalis, avant de saisir son marteau et de commencer à descendre les escaliers, suivie de sa garde.


Marla et Alaric se lancèrent un regard gêné par leur propre comportement d'idiots. Se ressaisissant, ils se joignirent rapidement aux nains en détournant le regard de l'autre pour éviter de retomber dans leurs travers.
Au moment de leur descente, tous étaient graves et concentrés mais pas les nains qui leurs jetaient des petits coups d’œils amusés. Les deux ne comprirent pas vraiment pourquoi et ils les laissèrent avec leurs étranges lubies.

-Votle petit camalade est assez intélessant, où vous l'avez tlouvés ? Leurs lança la naine rousse, en désignant Ignis sur l'épaule de Marla.

Ils lui expliquèrent rapidement leur petite aventure jusqu'à ce jour, en passant sous silence la condition de la louve, et poursuivirent leur descente.

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