12 ( c'est la fin du chapitre 13)

3 minutes de lecture

Si tu as une idée de comment mettre plus d'émotion, je suis preneuse. Je patauge un peu. 

Dans le chapitre quatorze, on retourne dans le palais et on aura un parallèle entre le groupe extérieur et intérieure. 

________________________________________________________


La moitié des gamins avaient déguerpi quand Suan avait muté, il n’en restait plus que dix avec les rescapés du groupe de Tartanne et Trysol. Ils étaient blottis derrière Adaman et un type qui s’appelait Galannys. Le chat géant faisait remparer entre chacun d’eux. Il suffisait d’un rien pour que la créature bondisse sur l’un d’eux en pensant protéger sa maîtresse.

Analoum envoyait des œillades vers son frère et les cinq gamins pétrifiés de peur et mi retrait alors qu’elle déchirait le pantalon de la rouquine. La respiration du Hàng Xiè sur sa nuque lui donnait la chair de poule. Un mauvais mouvement et sa tête rouler ait au sol.

Suan n’avait pas encore réapparu et Analoum s’inquiétait qu’il garde cette forme. A la réflexion, tout le monde avait les yeux braquer sur cet être entre l’humain et l’animal. Ce corps était un assemblement mal fichu. Il n’y avait pourtant ni laideur ni beauté, seulement un quelque chose de malaisant.

Trysol était trop focaliser sur sa blessure pour lui ordonnait quoi que ce soit. Elle entaillait la terre avec ses ongles en crispant sa mâchoire pour ne pas crier et ainsi montrer sa faiblesse. En voyant la blessure, Analoum n’osa plus rien toucher.

— Faut coudre, fit-elle remarquer, ou cautériser. Va falloir que tu prennes sur toi, mais avant, faut absolument que tu fasses un truc pour Suan. J’ai pas envie de perdre la tête en te soignant. T’pas besoin de lui pour le moment. Y’a personne qui va t’ouvrir le bide. Suan, dans cet état s’est un danger pour tout ce qui vie. Le trois quart des gamins c’est barré en le voyant muter. Mets tes ressentiments de côté.

Trysol la fusilla du regard.

— Tu crois que c’est comme ça qu’il va reprendre forme humaine ? s’énerva Analoum en lui renvoyant le même regard embrasé.

Trysol ferma les yeux de douleur et les roula.

— Topam, j’ai plus besoin de toi. Pars.

— Topam ? C’est qui ça ?

— Le nom du hàng Xiè, grinça la rouquine.

— T’sérieuse, tu lui as donner un surnom ? ça tourne plus rond dans ta tête. J’vais mettre sa sur le compte de la blessure et la fatigue. Une fois la chose tuée, on fera en sorte de rentrer et de se reposer. Ça nous fera pas de mal avant…

— Avant quoi ? grogna Trysol.

Elle se doutait bien que la brunette avait déjà monté un plan de reconstruction massif du royaume.

Elles se fixèrent longuement sans qu’aucune ne lâche le cède.

— Tu rêves trop ma pauvre, s’arma verbalement la rouquine. Retourne au palais et tu ne seras pas sûr d’en ressortir vivante. Moi, j’y retourne pas.

— Toi, on se doute bien que tu sera d’aucune utilité avec ta jambe, cracha la brune. J’m’en fiche d’y rester. Adaman est sauf et j’veux être sûre qu’il n’aura pas à se plier à ce que nos autres frères ont du subir.

Analoum secoua la tête et lança vers son frère un ordre.

— Fais un feu.

Elle lança un regard au Hàng Xiè qui était en train de se désarticuler. Les craquements de ses os et l’ondulation de sa chair donnaient à vomir. Elle attendit que Suan réapparaisse et lui demanda d’aller loin d’elles de quoi cautériser la plaie et de se planquer avant que la créature n’intervienne appeler par la souffrance de sa maîtresse. Analoum serait prudente. En tirant son épée de son fourreau, elle observa le palais. Depuis qu’ils en étaient sortis personne ne les avaient suivis. Tant mieux. Elle lança une œillade à Suan qui s’assit nu à l’orée de la forêt. Il devra venir avec elle pour que Xin-Shen les guide vers le point central de la chevelure, mais rien que de le savoir à côté d’elle dans un couloir la fit frissonner.

Les flammes crépitantes qu’Adaman avait réussi à éveiller avec des branches sèches et des silex qui tapissait le sol, léchèrent la lame.

D’un geste vif, Analoum ordonna qu’on tienne Trysol le plus solidement possible. Shaeln retenait son buste, les cheveux recouvrant le visage de la rouquine.

Au contacte de la lame brûlante la chaire le teinta de cramoisie. Une odeur de viande s’éleva suivit d’un hurlement encoléré.

Analoum consentit à se qu’elle et Trysol ne soient plus qu’une copie lointaine de l’amitié. Il y avait trop d’animosité.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire NM .L ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0