Julie, une femme d’affaire assez riche malgré ses 30 ans et célibataire, toujours le même train-train. Cela lui pèse énormément. Elle a même un chauffeur. Sa maison est ordonnée, sa femme de ménage arrive à l’heure fixée et pas une minute de retard. Sinon, Julie lui fait la morale.

Elle travaille dans une banque et malgré ce qu’on peut penser, John son supérieur, un regard bleu transparent où on a envie d’y plonger, avec ses lunettes qui font ressortir ses yeux. John est dynamique, son caractère est bien présent, il aime bien taquiner son personnel, âgé de 35 ans.

Mais, une jeune femme Aline en stage, avec ses 25 ans, John ne laisse pas Aline indifférent. Tous les jours, elle arrive à neuf heures ! Les employés regardent Aline avec allure pendant que Julie s’affaire dans son bureau depuis sept heures trente, elle arrive très tôt pour être la première et traiter les dossiers les plus urgents avant que John arrive.

John étant directeur et ayant des rendez-vous à l’extérieur, il n’arrive pas à la banque avant dix heures ou dix heures trente.

Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres, une grosse réunion à lieu à treize heures, tapante. Tous les employés doivent avoir terminés avant midi quarante cinq, pour laisser le temps à tout le monde de rentrer dans la grande salle qui se trouve au premier étage.

Tous les employés s’installent à leur place respective. Les derniers arrivés sont Aline, Julie et John.

John s’exclame devant l’assemblée :

• Bonjour, je n’étais pas trop présent ce matin, je n’ai pas vu tout le monde. Les statistiques de l’évolution de la banque sont plus que positifs ! Je vous félicite mais ce n’est pas notre banque fête ses 10 ans, ce jour. Et je viens d’apprendre qu’une nouvelle banque va ouvrir ses portes dans un mois ! Il faut qu’on garde notre clientèle.
• Dans un mois, mais comment faire ? s’interroge Aline.
• Oui, un mois c’est court, on fait de notre mieux chaque jour ! disent les employés.
• Faisons des rabais pour attirer de nouveaux clients, j’ai une personne qui s’est infiltrée concernant l’autre banque. Déjà son nom est mal choisi : Sympathisse. La notre est mieux : créditbonheur. s’exclame Julie.
• Tu as raison Julie, nous allons nous faire marcher sur les pieds. Notre banque, on en est fier, elle est ici, elle n’est pas prête de fermer ses portes. s’exclame John en appuyant les mains sur la table en regardant les employés dans les yeux.

Tout le monde applaudis et ils se dirigent au buffet pour les 10 ans.

John va se servir une coupe de champagne, Julie arrive :

• Vous avez vu comment que j’ai retournée l’affaire, sourit Julie
• Oui mais je n’ai pas pensé à une chose, les cadeaux, c’est bien des rabais, mais il faut une touche en plus, répond John
• Oui mais en cadeaux ce n’est pas simple à trouver, répond pessimiste Julie.
• On va trouver, nous avons encore trois semaines, car avant qu’ils ouvrent, on va leur faire la surprise et nous avons Aline. Aline va nous aider, réagit John.
• Hum… Oui. dis sans être convaincu Julie

Le buffet se termine, la fête s’estompe. Après avoir fermé pendant une heure, la banque rouvre, les clients font la queue, Julie s’enferme dans son bureau et une fois clôturé tous les dossiers, elle rentre chez elle. Aline est déjà partie depuis une heure, John est le dernier à rentrer chez lui.