Chapitre 14

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Cela faisait bien une ou deux heures que Dimitri était partit, me laissant de nouveau seulle avec ses pensées qui me tenaillait l'estomac. Était-il possible d'avoir mal interprété ce qu'il pouvait ressentir ? Cette nuit avait pourtant été assée explicite pour effacer tout mes doutes et pourtant… Pouvait-on comme sa effacer ce que l'on ressentait, pour un prétexte ou un autre ? Peut-on dénigrer une attirance aussi…

Un chantonnement à l'extérieur me sort de mes pensées tortueuses. Je reconnaîtrais se fredonnement entre mille ! Je court à la porte, oui, c'est bien Mia !

- Alors cette soirée, sourit-elle malicieusement.

Je ne dit mot et la fait entrer, son sourire a de suite disparus.

- Dimitri n'est pas avec toi ?

- Il est partit il y a quelques heures, il doit être chez Emilie à l'heure qu'il est ! Grognais-je.

- Pardon ? Rit elle, chez Emilie je ne crois pas vu ce qu'elle raconte au village !

Je reste là perplexe, en lui servant une tasse de café. Ma main tremble et je manque de tout renverser. Elle s'assoie, ses doigts massent le coté de ses tempes…

- Si je suis mon intuition, il est au nords, sa main me fait signe à droite. Je pense qu'il a du rejoindre la meute à 1-2 kilomètre d'ici…. Sa ne me regarde pas Aerin mais, peut être qu'un petit coup de pousse… Tu devrais allez le rejoindre…

Ses yeux se posent dans le café, comme si celui-ci lui avait soufflé ses précieux conseils.

- Ce n'est pas vraiment la vision que j'en avais reprit-elle.

Je reste a la regarder, les yeux pleins d'interrogation puis romp le silence.

- Et je trouve quoi comme prétexte.. ? Susurais je.

- Tu as ses vêtements non ?

Elle à pas vraiment tords, même si je ne tiens pas a me rabaisser, je peu toujours lui ramener ses vêtements… Sa n’insinuera rien, enfin je crois… De plus son odeur comence a impregner les murs, ce qui ne fait qu’accroître la boule qui se forme dans mon estomac…

- Fonce rit-elle, je te laisserais la clef sous une pierre dans l'entrée !

J'hésite mais ne me fais pas prier, j'attrape les vêtements rester à sécher devant le feu et me rue a l'extérieur. Rien de ce qui s'offre a moi ne pourrais imaginer qu'une tempête à soufflée toute la nuit, les animaux, écureuils et oiseaux on repris leurs routine.

Et si je tombais sur la meute… ? Ils ne m'ont rien fait la première foi ou je les aient vu ni la deuxième mais, Dimitri était présant. Depuis 45min que je marche sous l'ombre de la fôret, je me soucis de sa que maintenant ! Il est bien trop tard pour reculer…

Les arbres m'entourent, ils ont l'air d'être identique et je ne sais pas si j'arriverais à retrouver mon chemin… Des grognements me font penser que la meute n'est plus très loin, en espérant que ce soit eux… J'ai le sentiment qu'on m'observe, je fais un tour pour voir se qui m’entoure, rien à signaler. J'aperssois une petite clairière à 300 mètres, j'accélère la marche, puis m'arète à 4 mètre de la lisière. Une énorme boule blanche vient de se poster devant moi, laissant a peine apparaître de petits yeux jaune. Il est posté sur ses quatre pattes, son poil est hirissé, je ne suis pas sur que sa soit un très bon signe. Comme un robot et sen réfléchir, je m'abaisse à effectuer l'abaissement de mon corps jusqu'à terre, la main tendu.

Avec Dimitri cela avait fonctionné, pourquoi pas ?

Le silence est ettouffant, j'entends a peine les pattes s'approcher, le battement de mon coeur redouble dans ma poitrine. A mon grand étonnement, je l'entend humer l'air et je sents sa truffe s'introduire dans ma main. Je lève la tête mais n’ose me relever… Le reste de la troupe est attroupée autour de moi et m'encercle. Celui me faisant face à quelque centimètre a tout l'air d'être la femelle alfa… Elle pousse un léger hurlement, ce qui ne devrais me rassurer si un louvetaux ayant échapper à la surveillance de sa mère n'était en train de sauté sur mes jambes. Si ils voulaient faire de moi leurs repas, je ne pense pas qu'il l'aurait laissé approcher.

La petite troupe se resserre venant me flairer et me pousse vers la clairière. C'est un grand espace d'herbe et de roche, avec des cavités creusées dans la roche. On dirait que je suis au bon endroit, mais l'ensemble des occupants on l'air d'être que des femelles et leur petits… L'une d'elle me projette à terre d'un coup de hanche. Je ne parle pas loup, mais sa doit vouloir dire : ''rester là ''. Je n'ai pas le droit d'aller plus loin.

L'ensemble du groupe à l'air d'être hiérarchisé, sous la protection de la femelle m'ayant approché tout à l'heure, les petits se chassent et se morde, courant jusque sur le dos des plus grands. Le soleil commence à décliner, la pensée de repartir s'étend dans ma tête, même s'ils ne mon fait aucun mal jusque la, la nuit va tomber. Si je veu rentré je ni verrais rien, je serrais prise au piège dans cette clairière et la densité des feuilles des arbres ne laisseras passer aucun rayon de lune.

Tout d'un coup je les voies dresser leurs oreilles, leurs petits semble les imités. Des hurlements approchent, je suppose et espère que c'est le reste du groupe, avec un peu de chance Dimitri !

Je pense juste. En 5minute une multitude de loups surgissent, Dimitri est parmi eux. Je ne sais pas s'il m'a vu, la grande femelle blanche s'approche de lui, pose sa tête contre son front. Dimitri se relève d'un coup et regarde autour de lui. Il cherche quelque chose, ou quelqu'un et vu son regards j'espère que ce n'est pas moi, il a l'air furieux ! Il se dirige vers moi tel un loup sur sa proie, je suis tétanisé eet ne comprend pas ce qu'il a.

- Tu es complètement dingue, hurle t il en m'agrippant le bras.

Moi qui est dingue ? Il devrait se voir dans une glasse ! Son visage et tuméfié par la colère ! Une des louves emet un son strident, comme un pignement de chien. Je ne sais pourquoi, mais il lache prise et son regards redevient vert. Je proffite de ce moment pour lui tendre le sac dans lequel j'avais mis ses affaires. Il paraît étonné.

- Tu risque ta peau juste pour me rapporter mes vêtements ? T'es complètement dingue Aerin !

Son visage d'animal sauvage à peut-être disparus, mais sa colère est grandissante ! Je suis toujours en vie a ce que je sache, et puis si il y avait eu un danger Mia ne m'aurait pas incitée à allezr dans la forêt pour le rejoindre !

- Mia ? Il paraît encore plus en colère, et si Mia t'avais demander de sauter d'un pont en te disant que tu ne risquait rien tu l'aurais fait ? T'est aliénée ou quoi ?

Là s'en était trop, ma peur et la surprise avait laisser plasse à la colère !

- Tu peu m'insulter une foie Dimitri, mais troix, tu y vas un peu fort !

Ma main est retenue dans son élan, bon sent j'ai failli le gyfler ! Reprend toi et contrôle toi Aerin, tu n'ai pas un animal sauvage !

- Je ne reste pas, ne t'inquiète pas, je retire mon bras de son emprise.

Je fais demi-tour pour retourner d'où je viens, je ne suis pas la bienvenue, du moins par lui ! Je n'ai fais que deux pas qu'une louve au pelage marron me bard le chemin. Je ne bouge pas, elle n'a pas l'air agressive mais… Je la laisse s'approcher, je n'ai pas fait attention qu'un mal grisonnant c'était inissé entre Dimitri et moi et qu'il lui grognais dessus ! La femelle agrippe ma main, la fourant dans sa geul pour me tirer à l'opposé du chemin que je voulais prendre. Je préfère la suivre, je ne sais pas si je devrais, mais elle n'a pas l'air de me vouloir de mal.

En effet, elle me dirige vers l'une des cavitées ! Je crois que je vais devoir rester ici pour la nuit… Elle me délaisse à l'intérieur, ses petits son déjà endormis… Troix petites boule de poile rousse, recroquevillées et colés les un aux autres. Je la voie attendre juste à l'entrée puis s'écarter pour laisser place à Dimitri. Il s'avance, comme pris au dépourvus.

- Tu reste là pour la nuit, je te ramènerais demain soupirt-il. Je suis de premier tour pour surveiller.

Il me lance un de ses regards désapprobateur, puis retourne dans la clairière. Ce qui vient de se passer tourne dans ma tête, il n'avait pas tord, la meute aurait pu ne faire qu'une bouchée de moi ! Mais sa ne l'empaichais pas de se montrer correct pour changer !

Le froid commence à me mordre la peau, je n'ai même pas prie de veste, et les vêtements de Dimitri sont restés dehors… La louve est recroquevillée autour de ses petits avec leurs père. La lumière de la lune me laisse percevoir un léger mouvement de tête de la femelle, elle se lève et le male prend sa place. Elle se dirige vers moi, hésitante. Je suis tétanisée, elle approche sa truffe pour me flairer et se pose le long de moi, comme pour me tenir chaud. Je m'assoupie sous le rythme de sa respiration.

Des crissement sur la pierre me réveilles, la chaleur de la louve c'est propagé dans tout mon corps.

- Aerin, tu dors ?

C'est Dimitri, sa voie est bien plus apésante et agréable. La louve à du l'entendre se lève pour rejoindre sa petite famille. Elle fait un petit bruit en direction de Dimitri puis se recouche. J'aimerais bien comprendre ce qu'elle lui a dit… Le froid reprend peut à peu sur la chaleur, je commence à avoir des frissons et me recroqueville sur moi même. Dimitri s'allonge derière moi et m'entour de ses bras. De nouveau cette chaleur, son odeur m’anesthésie…

- Tu as de la chance Aerin…

Son souffle glisse le long de ma nuque, des secousses parcourt mon dos jusque dans le bas de mes reins.

De la chance pourquoi ? Parceque j'étais dingue comme il le disait si bien ? Simplement piqué de cet homme… Et si je le pouvais je…

- Ma famille t'a acceptée, tu es sous leurs protection… Si ils ne t'avais pas accepté tu… Sa voie se brise.

J'agrippe sa main posé sur mon ventre, ses doigt s'écarte pour que j'y glisse les miens. Il ressère sa prise un peu plus fort une fraction de seconde puis la relâche. Je sent qu'il m'encercle un peu plus contre lui, je sent de la peur, une peur panique que je ne comprend pas…

Les jeux des louvetaux me sortent de mon réveil, ils s'amusent à mordiller mes poings et tirer dessus. Un sourire m'échappe, je me sents si bien ici… Leurs parents sont déjà sortie de la tanière, Dimitri dors a point fermé, j'essaie de me glisser sur le sol et ne pas le réveiller.

A l'extérieur tout est calme, le soleil pointant au dessus de nous indique qu'il est 14 ou 15 heure, les louves s'occupent de leur petits, les mâle sont à flairer l'air, aux aguais. Je m'assois sur le bord du rocher pour admirer cette scène privilégié. La louve marron qui m'a acceuillit dans sa tanière se fofile jusqu'à moi, évitant quelque coups de crocs de ses petits. Elle s'alonge et vient déposer sa tête sur mes jambes. Inconsiement ma main passe dans son pelage, je ne sais pas si cela est vraiment autorisé, et comment ce geste peut être prix chez les loups… Des bulles rose et bleu émane de ce contact.

- Il ne faut pas en vouloirs à Dimitri Aerin, il s'inquiète pour toi… Laisse lui le temps de comprendre que tout ne se contrôle pas… Je lui ai parlé hier et j'espère qu'il sera moins…

A en déduire du contact et de la voix, je suppose que c'est elle qui me parlais, elle c'est relevé d'un coup, Dimitri est réveillé… Elle n'a surement pas voulus qu'il soit au courant de notre discutions.

A en voir son air stupéfait, il a entraperçus la scène… Je le laisse s'avancer en attendant qu'il deigne me dire un mot.

- Nous allons rentrer Aerin… il est ferme et je crois que je n'ai pas a débattre.

Je le suis, adresse un regards désolé à la meute, j'aimerais les remercier pour ce moment magique passé en leurs compagnies…

- Des mots ne veulent rien dire pour eux, ton attitudes en dis bien plus, me souris Dimi.

Nous marchons entre les arbres, je ne reconnais pas la route qu'il nous fait prendre, mais j'ai assé confiance pour savoir qu'il à hâte de me ramener. Le chemin du retour me paraît bien plus rapide malgré le silence pesant auquel je me suis habitué en sa compagnie. Si seulement je pouvais trouver les mots pour qu'il se dévoile un peu plus… Je ne sais plus ou j'en suis face à son comportement…

En peu de temps nous sommes chez moi, le suis sur le perron et le regarde. Il semble regarder partout sauf dans ma direction.

- Tu veux rentrer ? J'aimerais qu'il dise oui.

- Comme tu veux… il a l'air soulager que je le lui demande.

On s'assois près de la cheminé, seul des braises fumes encore.

- Tu compte allez ou ? Ma voie est hésitente.

- Comment sa ? M'interoje t-il.

- Mia m'a dit… Tu compte allez ou maintenant que tu ne veux plus rester chez Emilie ?

- Ma maison est grande, rit-il, et la meute est ravis que je sois auprès d'eux.

Je comprend ce qu'on peu ressentir auprès des loups, je viens de le vivre, mais de là a y vivre à longueur d'année… ?

- Je n'ai nul par ou allez de toute façon, la meute est ma seulle famille, il soupir.

En même temps s'il adopte le même comportement avec moi qu'avec les autres, de plus je n'irais pas le mettre à la porte s'il voulait rester, bien au contraire ! J'étais peut-être blessé et offusqué par son comportement, mais je ne voulais pas le voir dormir dehors…

J'espère ne pas avoir pensé trop fort, il me regarde perplexe. Je fait mine de ne pas avoir songé qu'il puisse lire mes pensée.

- Quoi ? Ricanais je.

- Tu crois que tu le suporterais ? Toi et moi sous le même toit ? Il reste perplexe.

- Du moment que tu me traite pas de folingue sa devrais le faire !

J e fait ma tête sérieuse, ma remarque a l'air de l'avoir piquer au vif et je me met à rire.

- Aerin… Grogne t-il, je te parle sérieusement !

- Moi aussi, répliquais-je, je ne suis pas du genre a revenir sur mes paroles…

Arf là, je crois avoir parlé trop vite… Il se renferme dans sa coquille et ne dit plus un mots, décidément tu est vraiment cruche parfois ma pauvre Aerin !

Rappel toi la discution avec la louve, laisse lui le temps…

- Je savais bien que tu avais parler avec Aïka, sa ne servais a rien de le cacher… Qu'est ce qu'elle t'a dit ?

A parce qu'il croyais peut être que j'allais lui répondre alors que lui n'était pas capable d'être franc envers lui même ? Sa c'était le comble !

- Ils on l'air de beaucoup t’apprécier tu sais… La preuve tu es encore en vie et il rit.

Son rire est forcé mais au moin il se détend un peu.

- Pour la proposition tu en pense quoi ? Lui dis-je.

- Quelle proposition ? Il se moque de moi ! C'est à toi de voir Aerin, je ne voudrais pas m'imposer,… De plus sa pourrais faire jaser…

- Et ? Tu as peur que ta panthère s'offusque ?

La référence à Emilie me donne l'effet escompté, son assurance d'animal sauvage reprend le dessus.

On tambourine à la porte, décidément, il y aura toujours ou presque quelqu'un ou quelque chose pour couper court à tout ! Je me lève pour aller ouvrir.

Je m'attendais à tout sauf a elle ! J'essaie de maintenir un large sourire, histoire d'effacer son regards de tueuse. Cheveux grisonnant et pupille rouge, elle tient dans une main un sacs et des cartons sont déposés devant ma porte.

- Dimitri, ta CHERIE est là !

Je pousse peut être un peu le bouchon en lui disant sa, mais un sourire moqueur émane des comissure d'Emilie. Dimitri ne met pas longtemps avant d'être devant elle ! Son visage réjouis ne me plais aucunement, a moins qu'il le face pour m'énerver ?

Je ne tiens pas à être la témoin d'une scène qui me rendrais incontrôlable, je préfère les laisser seul et prétexte que je vais prendre une douche !

Il va te prendre à ton propre jeu Aerin !

Max n'a pas tord, il faut que j'arrette mes pirouettes qui le font sortir de ses gonds… Et puis sa ne le fait que se retrancher un peu plus sur lui même, la pensée de l'inviter à s'installer ici permettra peut être d'apaiser les tensions, et de le mettre à son aise… Même si cela m'en coûte psychologiquement…

De la buée recouvre les vitres de la salle de bain, je suis vidé ! Au moins la douche auras su me faire oublier tout sa… Enfin tout ou presque… J'essuie la vitre situé au dessus du lavabo, mon visage est détendu, les traces de fatigues les cernes sous mes yeux on disparus. L'idée d'un effet magique sur cet eau me traversa l'esprit. Ce n'était pas la première foi que je voyais un tel miracle !

Je me couvre d'une serviette, l'enroule autour de ma taille. Je passe la brosse dans mes cheveux, ils on l'air bien plus blond depuis que je suis arrivé sur l'île… Mes yeux on toujours ce reflet contrarié, la simple pensé pour cette homme change leur couleur en un bleu aussi pure que les siens… Il serait bon que je me mette à lire ces fichu livre pour comprendre la signification de ces voiles sur les pupilles…

Je passe le couloir et me dirige vers ma chambre, des cartons sont entreposés dans l'impasse du palier. Dimitri à surement voulu les montés pour ne pas encombrer le passage en bas…

Je cherche du regards mon sacs dans la chambre, il n'a pourtant pas bougé de place, toujours sur la commode, mais mon cerveau à l'air de dérailler un peu entre mes pensées et le moment présent! Je tire une robe bleu turquoise de la pile de vêtement, la journée arrive à sa fin, mais les températures on l'air de grimper fortement, laissant des perles de sueur sur mon front.

Je retire ma serviette, et ne fait même pas attention à la porte de la chambre qui est resté ouverte. Je comence a enfiler ma robe quand je sent une présence derière moi, le tissus recouvre le haut de mon torse, ma tête regarde au dessus de mon épaule. Dimitri est figé à l'entrée, un carton dans les bras ! Je m'empresse de tirer le tissus jusqu'en dessous de mes fesses…

C'est pas vrai AERIN, tu aurais pus penser à fermer cette porte ! Je peste envers moi même et fait mine de chercher autre chose dans le sac. Je doit être rouge écarlate, il va croire que je fait exprès !

Je pense qu'il doit être aussi géné que toi…

Une foi de plus Max n'a pas tord, Dimitri doit être aussi embarrassé que moi, et ce n'est pas avec ce qu'il vient d'arriver que sa risque de changer…

Je me décide à le rejoindre, je m'aprette à redescendre quand un grognement se fait entendre dans mon dos. Dimitri est acroupis devant ses cartons.

- Tu pouvais les mettre dans le bureau si tu le voulais.

Ma voie le fait sursauter, il devient rouge écrevisse en se retournant.

- Il y à un lit d'appoint dans cette pièce, je lui montre la porte. Et des étagères si tu veux y mettre tes affaires…

- Euh… Oui… Merci… je…

Le voir balbutier comme sa me fait sourire, je me retiens pour ne pas pouffer ! Je devrais pourtant être aussi troubler que lui mais son air de petit enfant tranche de trop avec l'idée que je me fais de lui ! Encore une facette de sa personnalité que je viens de découvrir…

- Tu veu de l'aide ?

Je joint le geste à ma parole, frole son épaule ce qui le fait se redresser, je manque de tomber heureusement que le couloir n'est pas trop large et qu'il me retiens !

- Pardon Aerin,… je suis maladroit.

- Tu as d'autre carton a remonter… ? J'essaie de faire redscendre la tension qui s'installe entre nous.

- Non, non c'était le dernier… Il se gratte la tête.

Je me dérobe dans les escaliers, un petit verre sera bien vus, ce sont des dizaine de carton qu'Emilie lui a rapporté, et il n'avait pas l'air si léger que sa !

Il est à ralumé une flambé quand je le rejoint dans le salon, il se relève et je lui tend un verre.

- Tu ne prend rien ?

Sa demande me surprend, il est vrai que boire une verre seul c'est pas… Je réfléchis et tente une petite approche.

- Vu l'effet que cette mixture a sur moi, je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée pour toi ! Je rie.

Sa a l'air de le détendre, il ne relève pas pour commencer, comme s'il cherchais quoi répondre lui aussi.

- Je ne sais pas si elle à meilleur effet sur moi… Je n'aime pas boire seul…

Peut-être que ses paroles étaient une facon de refuser gentillement ce qu'il tenait dans ses mains, mais j'étais déjà rendu à la cuisine pour m'en servir. Ses yeux sont d'un bleu presque imperceptible quand je reviens, il me fixe.

- Quoi ? Je regarde sur moi en pensant voir un tache ou autre sur le tissus.

- Non rien… il secout sa tête de droite à gauche, juste que… cette robe te va beaucoup mieu que ce dont j'aurais imaginé…

La réaction qu'il attend de ma part sous se visage taquin ne se fait pas attendre, j'avance vers le canapé, la main tremblante. Mes joues s'enflamment. Si il voulait me destabiliser c'est chose faite, mais qu'il ne s'étonne pas si je m'y met à mon tour.

- Tu n'a pas vraiment besoin de parole pour sa !

Il m'asticote, il faut que je me retienne avant de… Allez c'est bon laisse le et proffite de ce moment de détente près du feu, il finira par être las de tout ces pic… ou pas…

Peut-être que si je jouais un peu les indifférentes plutôt que laisser échapper la moindre attirance...

- Aerin, il faut que je te dise quelque chose…

AH… Son air sérieux me préocupe, je suis tout ouïe… Je t'écoute…

- Je doit repartir pour le continent.

Sa phrase s'abat comme une massue, repartir, pourquoi ?

- Pourquoi ? Articulais-je.

- Je n'ai pas le choix, une mission.

- Et pourquoi tu ne la refuse pas ?

Je vois bien qu'il n'est pas enchanté par ce départ, mais de quoi je m'occupe, si il voulait refuser il l'aurait fait…

- Je n'ai pas le choix Aerin, sa voie se casse, si je l'avais je resterais ici, avec toi.

Il n'est plus à regarder le feu, il me fixe intensément. J'aimerai m'approcher de lui et me blottir dans ses bras, je ne veux pas qu'il parte… Mais il ne m'appartient pas, et je n'ai aucune objection à faire sur sa vie, ni mon opinion à donner ! La peine se lie sur son visage, et un autre sentiment que je n'arrive pas a décoder.

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