Chapitre 9

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Je n'ai pas réussis à me reposé et ai passé le reste de l'après-midi à scruté le plafond.

Regardant la lumière s'assombrir dans les petits trous du plafond. J'essaie de repousser les questions, mais mon cerveau n'en fait qu'à sa tête et ne cesse d'analyser les dernières semaine.

Alex doit venir ce soir, et là aucune excuses ne pourrait être donné! Le fait que Anthony et Honorine soit là n'y changerais rien, quitte à le ligoté pour ne pas qu'il fui ou le torturé je le ferais!

Max se lève d'un bon, fait des allez retour entre le lit et la porte. Bon je crois qu'il va falloir que je me lève!

Je passe la porte, traverse le couloir éclairé par des petite bougies. J'aperçois des personnes assises sur les bancs. Je reconnais la chevelure rousse d'Anthony me tournant le dos et distingue la voie de Niné. J'entre dans la pièce, coupant court à leur conversation. Alexandre est déjà arrivé et se tient accoudé devant une cheminé.

- Bien récupéré Aerin? Anthony me tend une assiette de cookies.

Mon regards est froid, Il se ravise et est mal à l'aise.

- Tu comptes trouvé le temps quand pour tout me dire? La rage fait monté le feu dans mes joue.

Alexandre se retourne, son visage est grave et dépourvus de toute émotion. Sa main me fait signe de m’asseoir, je me retiens pour ne pas lui sauté à la gorge!

- Je n'ai pas pu tout t'expliquer la dernière foi, et j'aimerais que tu te calme Aerin.

Me calmer? Tout le monde à l'air de me prendre pour une dingue, moi la première, et il faudrait que je me calme?

- Le début tu le connais, le pourquoi tu t'es retrouvé à vivre chez Martia. Elle aurait du te parler de tout sa, j'aurais espéré qu'elle le face...

Allons y, tant qu'à faire on met la faute sur elle, là ou elle est, elle ne peu même pas se défendre! Ma fureur ne fait que s’accroître au son accusateur de sa voie.

- Tu fais partis de ce que les humains appel dans leur jargon un "hybride". Si j'en croie les notes de Martia que nous avons pu retrouver… Pour faire simple, on en sait pas plus... Si celà peut t'aider met toi en mémoire les comptes et légendes que tu as pu étudier, notre monde c'est un peu sa... C'est un peu grossier comme explication je te l'accorde, mais je pense que c'est les mots les plus simple que tu puisse comprendre.

Je reste abasourdis, comme si ces quelque mots n'aurais pu être placé à un moment donné ou un autre, comme si son explication allais me suffire! Je suis sidéré! Je reste là, avalant ses paroles me faisant le même effet que le jus d'un citron acide! Paroles les plus simple? Et pourquoi pas me dire exactement ce que je suis?

- Le 16 Aout, Martia à été informé à la première heure que tu devait partir. David était déjà sur le pas de la porte quand elle avait raccroché le téléphone. L'un des notre avait informé un chercheur, spécialistes des légendes de notre clans, que ce qu'il étudiais étais quelque peut différant de la réalité. Le jugement de penser à une alliance entre les être humains et nous à littéralement volé en éclat. Le Nevezamzer en question à vite compris, quand il à été amené à parler d'une enfants ayant des capacités d'hybride combiné avec celle de créature comme nous... Le chercheur à tout d'abord montré un vif intérêt à ton sujet, puis voyant qu'il ne soutirerais pas plus d'information il l'a supprimé. Le théoricien à réussi à remonter jusqu'à l’hôpital ou je t'ai vu pour la première fois. Il à supprimé Adanedhel, le médecin qui c'était occupé de ton admission. Nous ne savons pas si, sous la torture, il à dévoilé mon nom ou l'endroit ou tu pouvais te trouver. Dans le doute les anciens on envoyé David te chercher. Ce n'étais pas prévus qu'il te laisse avec Dimitri... Il esquisse une grimace. La suite tu la connais.

- Non je ne la connais pas Alex! Ma voie tonne et se répercute contre les murs, C'est quoi les Nevezamzer, qu'est-ce que JE SUIS, et Martia dans tout sa? Pourquoi David ne l'a pas emmené avec nous?

Le regards d'Alexandre s'assombrit.

- Martia voulais resté pour brouiller les pistes. Elle savais qu'il remontrais jusqu'à elle, et qu'alors il trouverais les traces menant au manoir. Elle à préféré se sacrifier pour les envoyer à l'opposé de ta destination, grâce a elle nous avons gagné quelque jour.

Ses paroles s'accélère à l'intonation de ma voie, comme si cela allais suffire à tout justifier!

Ma tête s'effondre dans mes mains, Martia, MA MARTIA... La tristesse me broie le cœur, les larme roule le long de mes tempe, je sent un courant glacer partir de la racine de mes cheveux jusqu'au boue des pointes. Niné laisse échapper un crie de surprise. Je n'entend pas Alex se diriger vers moi. Il s’accroupit, sa main caressant ma tête puis ma joue.

- Ça va allez princesse... murmure il.

Max le bouscule pour se faufiler sur mes jambes. Il sent que j'en veux à Alex, mais aussi à David, et tout ceux qui on laissé Martia faire ce qu'elle voulait. D'une manière ou d'une autre ils nous avaient retrouvés vu notre départ précipité du manoir. Alors quelque jours de plus ou de moins... Le seul changement serait qu'ELLE serait toujours là!

J'ai envie de lui souffler au visage ces mots qui me meurtrisse, LUI en qui j'avais la plus grande confiance! Je me relève, je veux être seul, Max bascule sur le sol. Il me regarde impuissant face à ma peine. Je ne veux pas en savoir plus, je m'en veux que Martia soit morte a cause de moi, à cause de ce que Alex dit que je suis…

Je court à ma chambre, esquivant la main de Anthony voulant me rattraper. Je m'enferme a double tour dans l'immense chambre, laissant Max pleurer derrière la porte. Je ne mérite même pas sa présence, sa tendresse, son amour. Ce que je suis est un danger, ce que je suis à tuer Martia…

Les grattement sur la porte s’intensifie. Sûrement Max pour m'implorer d'entrer.

C'est pas vrai Aerin, tu peu en vouloir à qui tu veux, mais MAX? Décidément je fait tout de travers...

Je me lève, nonchalante, pose ma main sur la poignée, hésitante. La furie en laquelle je me suis transformer il y a quelque seconde semble s'évaporer de mon âme. Un légers vrombissement se fait sentir dans ma paume, et comme voulant me donner la bonne réponse la poignée clac à l'intérieur, tourne et la porte s'ouvre. "Ce n'est pas donné à tous de crocheté une serrure en y posant la main", ce sont à quelque chose près les mots de Dimitri.

Il n'y a personne de l'autre coté hormis Max et son regards interrogateur. C'est donc moi qui est fait sa? Mon compagnon pose sa patte droite sur mon genou, je m'accroupis et lui gratte la tête. J'approche mon visage de sa crinière.

- Pardon mon gros, lui glisse ma vois dans son oreille.

Comme pour accepter mes excuses il m’envoie un légers coup de langue baveux. La conversation n'a pas cessé dans le salon bien au contraire. Les voies font écho sur la parois de pierre du couloir et me parvienne.

- Allons Alexandre calme toi... Elle ne t'en voudra pas toute sa vie... Sa a l'air d'être une jeune fille compréhensive... je reconnais la voie de Niné, douce, rassurante.

- En même temps maman, lui réponds Anthony, comment tu réagirais a sa place? J'ai toujours vécus ici, et personnellement j'ai bien du mal à m'imaginer vivre sa. Elle doit être complètement paumé la pauvre!

- Anthon, tu crois que tes propos vont aidé Alexandre!

Plus un son ne sort de leurs bouche. Niné à l'air remonté contre Anthony. Heureusement la voie d'Alex se fait entendre, comme un murmure, pour couper cour à la dispute. Comme si une furie ne suffisait pas!

- Je n'ai pas prie le temps de te remercier de l'accueillir chez vous, leurs répond Alex. J'en ai fait la demande, mais cela m'a été refusé. De plus ce n'est que provisoire. David à appris il y a une heure que Martia léguais tout à Aerin, y compris sa maison. Nous savions que celà serait compliqué, mais si je pouvais avoir toute les réponses se serait tellement plus simple, pour nous et pour elle...

Le silence étain les voies. J’entends quelqu'un venir dans le couloir. C'est Anthony. Il essais de me rassuré d'un sourire compatissant.

- Tu devrais venir t’asseoir avec nous plutot que de rester dans l'entrée, tu seras sûrement plus a l'aise pour écouter. Il me tend sa main.

J'hésite, puis me relève et le contourne. Je n'ai vraiment pas besoin quand plus de tout sa on est pitié de moi!

Niné essais tant bien que mal de consoler Alex. Il semble anéantis. Je m'en veut d'être la source de son chagrin, je ne suis qu'a deux mètre mais sa douleur est presque palpable. J’essaie de changer de sujet de conversation.

- Ou on est exactement? ma voie tremble.

- Sur l'île. Susurre Niné.

- C'est un peu notre Triangle des Bermudes, enchérie Anthony sous le regard assassins de sa mère. Ben quoi, de toute façon elle l'aurais su à un moment donné non? C'est pas un secret ici.

- Je croyais que c'était une pure invention, ces disparitions et tout sa.

Les mots sont sortis de ma bouche sans que je ne les sentent venir.

Je montre un vif intérêt pour ce sujet, encore un mythe qui s'avère être vrai, ma curiosité me fait presque oublier la seine que j'ai fait tout à l'heure. Ma demande est vite assouvie, Niné ce détend, Anthony soupir soulager que la discutions prenne une meilleur tournure et Alex me regarde tendrement, comme si les larmes de tout à l'heure n'avaient jamais existé. Sa voie s'élève, ronronnant comme un vieux vinyle sur un tourne disque.

- A la fin du XVIII e siècle, différentes famille de Nevezamzer étaient pourchassées par les scientifiques et entre autre la confrérie. Cela avait commencé bien des années avant, mais plus le temps passait et plus les perte étaient grande. L'homme ayant soif de savoir et voulant évoluer pour atteindre le pouvoir suprême, celui de gouverner le monde, séquestra des hommes, des femmes et des enfants, pour extraire leur particularité. Les disparition s'intenssifiaire avec la création de la confrérie. Il cachère leur trouvaille au yeux du monde et continuère d’agrandir leur confrérie. Leur découverte remis vite en question la cosmogonie, la théogonie, l'anthropogonie, et j'en passe. Enfin,... mettant en doute ce pour quoi des milliers de chercheur avaient passé leur vie. Beaucoup d'entre nous comprirent que nous ne pourrions plus vivre sereinement parmi les hommes et que leurs soif de savoir deviendrais de plus en plus grande. Une légende parlais d'une île, située à l'intérieur d'un triangle formé par l'archipel des Bermudes, Miami et San Juan à Porto Rico. Les premier à partir à sa recherche,... ça devait être en 1800... Ils ne revinrent pas. Les autres se résignèrent a tout quitté pour les rejoindre, mourir sous les scalpels ou mourir en mer, leurs choix fut vite fait. Ceux ayant encore eu le courage de rester auprès des hommes firent en sorte que la légende du triangle des Bermudes s'imprègne dans chaque esprit. Signalant des disparition entière de navires, d'avions... Certain d'entre nous vivent encore auprès des hommes, mais la majorité vivent ici. Pour ce qui est l'ancêtre de ceux qui regroupe les hybrides, je pense qu'il serait un peu long de tout t'expliquer.

- Et puis a quoi sa servirais l'école si on t'apprenais en un soir ce qu'il nous enseigne en 16ans? La voie d'Anthony est moqueuse.

- Pour rester dans les thermes simple d'Alex, le coupe Niné, chaque hybride dépend de ses ascendant. Sa transformation n'est pas la même entre les différente familles et celon le caractère de chacun. Pour la suite je doit avoir un livre assez explicite sur la naissance des Nevezamzer. Elle me glisse un clin d'œil.

Donc je suis un croisement entre un Nevezamzer et un je ne sais quoi... pensais je, pourquoi ne pas me le dire plutôt que de tourner en rond comme sa?

- Il te faudra faire abstraction de certaine choses que tu as pu lire ou entendre, certaine s’avéreront vrai et d'autre nom. Martia avait interdiction de laisser tout livre de notre monde en ta procession. Quand aux compte de fées ou légende de l'autre monde on est bien loins de la réalité.

Alex me fixe sur le dernier mots. Je sent l'humiliation d'une voleuse ayant été prise en flagrant délits... Soit il sait pour l'emprunt du livre, soit je me fait des films et Martia ne lui a pas fait part de cette épisode. Je grimace légèrement, j'avoue que je préférerais être ailleurs une foi de plus! Je tournicote les mots dans ma tête pour changer le cour de la discutions.

- Et Catiopé? mes mots sont a peine distinct, ma gorge est noué.

Il se regarde l'un après l'autre, j'ai l'étrange impression que le tournois de ping-pong va recommencer, je soupir. C'est Niné qui me répond.

- Catiopé est dans sa chambre, je pense qu'Anthony à du te précisé de n'y rentrer sous aucun prétexte? Ses pupilles sont rosé, elle me jauge et me fait bien comprendre dans son regards qu'aucun écart ne sera permis. Elle à fusionné il y a 4 jours maintenant, se qui occasionne quelques anicroches. Dans quelques échappées, la cohésion sera stable.

Tout mon corps s'interroge, je l'examine et m'attarde à croire que le reste va suivre. Elle n'en fait rien. Anthony me tire de mes songes

- Demain c'est le 15 septembre, tous les moi a cette date le village se réunis, sa te tente Aerin?

- Euh... Pourquoi pas...?

On parle de chose sérieuse qui me permettrais de comprendre, et lui il parle de faire la fête? Les parcelles entre toutes ces informations sont quelque peu en construction, et ce n'est pas en se dispersant que j'arriverais à relié toute les pièce du puzzle…

- Tu crois que c'est une bonne idée Alex? demande Niné.

- Pourquoi pas? Sa main passe dans ses cheveux, je vois bien qu'il accepte a contre cœur, comme si il avait peur de quelque chose.

- Je la suivrais comme mon ombre, renchéris Anthony.

Il à le corps tout excité et je crois que si a ce moment là il était seul, sont corps aurais enchaîné sur la guiguendélire!

- Vous m'excuserez donc, vu l'heure je tien à être en forme demain, il m'adresse un clin d'œil complice.

Il dépose un baiser sur la joue de sa mère, accolade Alex, d'un geste de la main il caresse la tête de Max endormis au coin du feu. Il se poste hésitant devant moi, je ne sais pas ce qu'il attend. Il se penche et vient effleure ma joue du bout des lèvres. J'ai l'impression de m'être sangler à un générateur d'électricité. Une étrange sensation me fait baissé les yeux, mes mains sont parcourus de petit filet violet. Je suis figé par la peur. Alexandre pose sa main sur mon épaule, fait signe à Anthony d’aller se coucher.

- Au moins tu ne t'es ni téléporté ni évanouis, rétorque t-il en s'éclipsant.

Il essais de faire un peu d'humour, mais le ton de sa voie ne le suis pas du tout! Je me tourne vers Alex, les yeux interrogateur. Il doit lire la panique dans mon regards.

- Je ne sais pas s'il est bon de te faire un petit court de science à cette heure... Il à l'air songeur. Il va falloir t'habituer à ces sensation, son doigt désigne ma main. Le sérum canalise tes sens, mais ils on été mis en dormant trop longtemps et se bouscule pour sortir... Chaque réaction est le ressentis entre deux contact. La couleur, les pupilles qui vire en rose par exemple, ou bien les signaux parcourant tes cheveux, tout sa résulte de ce que ton corps ressent en temps réel. Avec le temps tu arriveras à apprivoiser tes sens et les dissimuler. Mais pour le moment, je dirais que tu est au stade d'un enfant de deux moi. Son sourire c'est élargis sur son visage.

- Tu te fou de moi?, m'indignais je.

- Malencontreusement non. Soupir Nina.

Tout deux semble exténué, je me rend compte que ma journée à été plus que remplis aussi et que l'énervement me maintenais éveillé. Je pense avoir eu ma dose aujourd'hui mes doigt claque pour faire signe à Max qu'il est temps d'aller se coucher. J'embrasse Alex, fait un signe de main à Niné et m'engouffre dans le couloir. Une foi allongé il m'en faut peut pour que le sommeil me prenne. Morphé ne m'a pas oublié se soir, je la suspect même d'avoir attendu au pied de mon lit.

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